• Vivants (Warm Bodies)

    Titre : Vivants
    Autre : Warm Bodies
    Auteur : Isaac Marion

    Genre : Science-Fiction, Romance, Zombie

    Année : 2011
    Editeur : Bragelonne
    Prix : 17,30€

    Adaptaté en film sous le titre de Warm Bodies

    R est un zombie. Il n'a pas de nom, pas de souvenir et aucun pouls. Mais il a des rêves. Il est un peu différent de ces autres mort-vivants. Dans ce qu'il reste d'une ville, un jour de chasse, il rencontre une fille. Elle s'appelle Julie et est vivante. Pour des raisons qu'il ne comprend pas, R choisit de la sauver plutôt que de la manger. Ce n'était jamais arrivé auparavant. Au contact de R, Julie va se rendre compte que ce zombie est différent des autres.

     

    - Un Petit Mot -
     
    « I am dead, but it’s not so bad. »

    Depuis que je suis tombée sur la bande-annonce du film début Novembre, je suis une petite hystérique lorsque je vois d'écrit "Warm Bodies". Dès que possible je me suis procuré le livre. Ensuite, plus rien. Le livre s'est empilé avec les autres, tout bonnement. Je semblais attendre le "bon" moment. Pouvoir le lire d'une traite. Ou en deux. J'ai d'abord attendu d'être rentrée en France. Puis ce fut les fêtes de fin d'année. Finalement je l'ai lu de façon totalement hâchée, ne profitant pas même de mes soirées, le sommeil ayant raison de moi très tôt. Assez loin de mon "bon" moment en somme. Au moins je n'ai pas continué à attendre cet instant inexistant !

    La première phrase d'une histoire m'est souvent égale. Je la lis puis les suivantes. Et voilà. Rien de plus. Warm Bodies fait partie des exceptions. J'ignore si l'effet est conservé en français. En anglais en tout cas, cela donne : "I am dead, but it's not so bad." Commencer par dire "je suis mort" est loin d'être commun. Même si R est un zombie et que c'est par conséquent "normal" d'être mort -même logique dirai-je- cette phrase fait un choc. Peut être encore plus pour moi qui suis loin d'être habituée aux zombies. Et plus généralement aux morts. Encore plus à ceux qui parlent ! La fin "but it's not so bad" met le sourire. Une phrase finalement très simple. Simple mais puissante par les mots choisis.

    « My friend “M” says the irony of being a zombie is that everything is funny, but you can’t smile because your lips have rotted of. »

    « It’s one of the perks of being dead, another thing we don’t have to worry about any more. Beards, hair, toenails… no more fighting biology. »

    Ainsi l'humour est annoncé d'entrée de jeu. Un humour qui sera présent tout au long. Merci Isaac pour cette autodérision à foison ! Cela permet de faire passer très facilement toutes les horreurs qui sont présentes. Mon imagination a besoin de peu pour s'emballer et me faire voir des images hideuses qui me rebutent totalement. Il en parle bien, R, des cerveaux qu'ils dévorent, de celui qu'il conserve comme casse-croûte dans sa poche ou encore de la décomposition de leurs corps. Le tout dans un style léger avec de constantes touches d'humour qui font tout passer comme une lettre à la poste !

    Comme je l'ai évoqué, les zombies, c'est pas ma tasse de thé. En film, en anime, en manga, en livres ou en vrai, non merci. Sauf que celui-ci n'a rien d'effrayant. Il est même à l'opposé puisque R est attachant. Isaac a créé des zombies à l'antipode du portrait type de ces derniers. Il en existe d'ailleurs de ces zombies avec une intelligence au ras des pâquerettes qui ne comprenne que le mot "cerveau". Et il y a les autres. Ceux qui sont comme R. J'apprécie à chaque fois l'originalité qui peut être faite d'une image que l'on connait déjà. Je l'avais déjà souligné pour les loups garous de Frisson. Cette fois c'est à Isaac de nous présenter des zombies "vivants". Des êtres qui ont une conscience, qui ne sont pas que des corps vides ne possédant que l'instinct de survie. Des zombies revisités à commencer par R. Grâce à lui on en apprend plus sur son "espèce". Quel plaisir ce fut ! Le fait qu'ils n'ont aucuns souvenirs de leur vie n'a rien d'extraordinaire. Ni celui d'apprendre que tout humain mordu mais pas entièrement mangé devient un zombie, ce qui est très rare puisque les zombies ne savent pas s'arrêter tant ils aiment les cerveaux. En revanche leur stupidité est passée un cran au-dessus ! Lorsque Julie se contente d'imiter les zombies en marchant comme eux et grognant, se rendre compte que personne ne réagit est surprenant ! OK, elle est "couverte" de sang zombie pour masquer son odeur. Mais tout de même ! Ils ont au moins un très bon odorat. Ils ne peuvent pas tout avoir. Une autre découverte de zombie : Les cerveaux. Ils en raffolent, ça nous le savions. Par contre, que les manger leur permettait de posséder les souvenirs compris dans celui-ci ! C'est une autre histoire. De même que le côté de manger du "vivant".

    « The loss of an arm, a leg, a portion of torso, this is disregarded, shrugged off. A minor cosmetic issue. But some of us take shots to our brains, and we drop. Apparently there’s still something of value in that withered grey sponge, because if we lose it, we are corpses. »

    Un dernier point que j'aimerais aborder à propos des originalités que j'ai quelque peu effleuré au-dessus est que l'auteur ne prend pas le fait de devenir zombie comme une fin. On ne s'arrête pas au stade de zombie. Il propose un moyen de soigner cette maladie. Et pas par un produit chimique élaboré dans un quelconque laboratoire. Une guérison naturelle. Il s'agit de redevenir vivant, de réchauffer ces corps froids, de réapprendre à vivre. Isaac peut ainsi faire part de sa moralité grâce à ce phénomène puisqu'il donnera une explication à la présence de la maladie : Une punition pour les hommes.

    Ce à quoi je ne m'attendais pas du tout après avoir vu la Bande Annonce, c'est d'apprendre que R a en fait une femme. Je verrais d'ailleurs si ce détail - parmi d'autres- est conservé ou non dans le film lorsque j'irai le voir. En soit, rien d'extraordinaire. Apparemment ça arrive de temps en temps. Imaginer que des zombies pouvaient coucher ensemble par contre, ça ne m'avait jamais traversé l'esprit. Je ne l'ai réalisé que lorsque R surprend sa femme avec un autre homme. Revenons à sa femme. Il n'en a pas grand-chose à faire. Ce sont des zombies il faut dire. Il n'y a rien de particulièrement excitant dans leurs vies. Et puis, elle n'est pas comme lui. Elle n'est pas différente. Ça n'empêchera par R de penser à elle pendant vraiment très longtemps. Même après sa rencontre avec Julie, même après qu'ils aient commencé à se rapprocher. Quand il a eu une pensée pour elle lorsqu'il était au refuge, j'en avais un peu marre. Je l'avais laissé de côté depuis bien longtemps sa "femme" ! J'en étais déjà débarrassée. Tout ce qui m'importait était la relation R-Julie.

    « So far my personal record is four rolling syllables before some…thing…jams. And I may be the most loquacious zombie in this airport. »

    La seule ombre à ma lecture n'est en aucun cas liée au livre lui-même. C'est à cause de la bande annonce. Pour ça, je ne peux donc m'en prendre qu'à moi-même, je n'avais qu'à pas la regarder et encore moins autant de fois que je l'ai fait. Je n'ai pas cessé de penser au film au cours de ma lecture. Pourtant je ne l'ai pas vu ! Il n'est pas même encore sorti. À chaque fois je me demandais comment ce serait représenté, j'essayais de lier ce que je lisais aux images vus dans la bande annonce. Le peu que j'ai pu voir du "Refuge" ne semble d'ailleurs absolument pas correspondre à ce que je m'imaginais. Je n'ai pas réellement eu la chance de m'imaginer Julie ou R, les acteurs étaient déjà ancrés dans mon esprit. Ce qui ne m'a pas dérangé du tout. Je n'oubliais cependant pas les quelques différences, comme la cravate de R dans le livre, totalement absente dans le film. Ils ne sont pas habillés pareil du tout en fait. Surement pour le faire passer pour un "ado" dans le film et toucher le bon public. Autrement, la plupart du temps c'était plutôt "Est-ce que ce sera dans le film?". Comme l'histoire de sa femme par exemple. Je n'ai plus qu'à attendre qu'il soit dans les salles pour aller le voir !

    « Since the Dead don’t drink, urination is a rare event. I hope I can remember how to do it. »

    En attendant ce jour, par curiosité je suis allée lire quelques avis sur ce livre. Je ne sais plus où, cela remonte à un moment et je n'ai pas pris la peine de noter les sites ou blogs. Honte à moi. Je me rappelle que la fin avait déçu certains. Je n'ai pas eu cette réaction. L'avantage est que je ne m'y attendais pas. On peut avoir l'impression d'avoir comme un bout de fin. Une fin pas totalement finie. Si on s'en tient à R, c'est la fin. Si on s'en tient au monde entier, la fin est juste "en cours". Vous comprendrez lorsque vous serez aux dernières lignes :P

    « Breathing is optional, but I need some air. »

    « Being dead is easy. »


    6 commentaires
  • Je l'avais dit vite fait dans mon message au sujet de mon boulot. J'ai pris un peu de temps pour faire les soldes ! J'ai réussi à me bloquer une petite après-midi le dernier jour de Janvier en fait. Je ne suis allée qu'à un centre commercial sur les deux présents. C'est peu par rapport à d'habitude où je vais partout. Il y a une grande ville à côté, autant en profiter ! J'ai quand même pu trouver des choses qui me plaisent. Et surtout, il y avait une librairie au centre commercial ! Je sais, les soldes ça concerne pas les livres. Mais passer devant sans entrer alors qu'elle m'appelait, c'était juste pas possible. Donc j'ai franchi les portes.

    Je me suis précipitée vers le rayon manga car je voulais poursuivre ma série Dengeki Daisy. Il n'y avait pas les volumes que je voulais (le 8 et le 10). Tant pis, j'ai pris la suite de Barakamon. Puis j'ai demandé s'il y avait un rayon anglais. Car oui, bien que je connaisse cette librairie, habituellement je vais à celle dans le centre-ville, le grand Sauramps. Ce coup-ci c'était à Odysseum, c'est en plus petit mais y a pas mal de contenu. Tout ça pour dire que ce n'était que la deuxième fois que j'y mettais les pieds depuis qu'elle existe dans ce centre commercial. Forcément, je ne connais pas encore tous les rayons.

    Se faire plaisir à prix réduit

    Je vous épargne les détails sur le vendeur qui semble insister sur l'endroit où se situent les romans jeunesse en VO. Je fais plus jeune que mon âge, j'ai l'habitude je ne me vexe pas. J'ai regardé les romans (sans oublier de jeter quand même un rapide coup d'œil dans les jeunesses). Quelle tristesse ! Alors qu'en Angleterre je ne savais pas où donner de la tête, ici je cherchais presque un livre qui pourrait être intéressant... Il y avait bien le Portrait de Dorian Gray, mais je l'ai acheté en français déjà la dernière fois. Finalement je me suis laissée tenter par Frankenstein. La prochaine fois j'irais à la librairie Sauramps du centre-ville, y a plus de choix. En allant à la caisse après avoir fait un détour par la papeterie, je me rends compte de la présence d'une flopée de "Livres de Poche". Il y avait une offre promotionnelle dessus ! Deux achetés pour un offert. Comme souvent, parmi la sélection des livres offerts, rien ne m'a plu. J'ai quand même pris Graceling, parce que j'avais envie de le lire. J'ai hésité à prendre la suite également. Une autre fois. Il y avait également une table avec que des livres à -50%. Pas grand chose. Rien d'intéressant à nouveau.

    Je me suis rendue à celle au centre-ville aussi. Virtuellement. Il y a peu c'était mon anniversaire et j'ai eu envie de me faire plaisir (puisque ma famille ne m'achète pas de livres). Et là ! Le bonheur total ! J'ai découvert les obscurs coins sombres de Sauramps où se trouvent les livres pas chers. Autant dire que j'ai fait des folies. Tout en me retenant. Je m'étais fixée à 30€ au début. J'étais à 32,23€ quand j'ai passé ma commande. On m'a informé qu'un livre n'était plus disponible donc je suis retombée à 27€ et des poussières. J'avais toujours les frais de port offert, donc ça m'allait. Je me suis juste dit que c'était dommage car j'aurais pu prendre autre chose à la place. Ce sera pour une prochaine fois. Car je compte bien retenter l'expérience ! Avoir 9 livres pour seulement 27€, il n'y a pas à dire, j'adhère totalement. Et des neufs ! Alors oui ce sont en majorité des petits livres. À ce que je sache, le bonheur de la lecture ne se mesure pas encore par l'épaisseur du livre. Ne me reste qu'à prendre du temps pour les lire. Et d'ici là, les ajouter à mes étagères :D

    Se faire plaisir à prix réduit

    Frankenstein de Mary Shelley
    Barakamon vol 2
    Graceling de Kristin Cashore
    L'homme qui vivait sous terre de Richard Wright
    Dracula de Bram Stoker
    Martiens, go home ! de Fredric Brown
    Le Magasin des Suicides de Jean Teulé
    L'envoyé extraordinaire de Wiliam Golding
    Le Club du Suicide de Robert Louis Stevenson
    Les montagnes hallucinées d'H.P. Lovecraft
    Alice au pays des merveilles de Lewis Carroll
    L'étrange histoire de Benjamin Button de Francis Scoot Fitzgerald


    3 commentaires
  • Fonseca - Eres Mi Sueño



    1 commentaire
  • Blog et Job riment difficilement

    J'ai commencé ce blog alors que j'avais 15h de cours par semaine. Il m'était aussi demandé de lire un livre par semaine pour mon Université. Mon temps libre restait considérablement conséquent. J'avais réellement le temps de lire, d'écrire et de venir sur le blog pour tenir le rythme que je m'étais imposée. Je m'étais déjà questionnée l'an dernier. Me demandant si j'arriverais à tenir le rythme en retournant à l'Université en France. Puis mes plans ont changé et je n'y suis jamais allée. À la place je partis en Angleterre en tant qu'Aupair. J'avais à nouveau beaucoup de temps libre à occuper entre mes lectures et le blog. Seulement, un jour où l'autre, il me faudrait faire face à un travail. M'y voilà.

    Depuis la moitié du mois de Janvier j'ai commencé mon boulot. Je me rends compte qu'il m'est difficile de tenir la cadence. Je lis peu, suis trop fatiguée pour écrire une chronique, me couche vraiment tôt... J'avais bien avancé dans mon travail, au point de me prévoir des moments de libres à la fin de cette semaine. Un petit moment pour faire les soldes entre-autre x) Et puis plus de travail m'a été donné car j'avais de bons résultats. Alors je suis de retour dans des journées assez chargées, au moins pour la semaine à venir.

    Dans tous les cas, il ne me reste que deux semaines pour ce boulot. Ce n'est en aucun ça quelque chose qui va sur la durée. C'était prévu court. Un petit job pour m'occuper temporairement. Je tournerais en rond autrement. Bien évidemment, je compte m'en trouver un autre par la suite, rester à ne rien faire à la maison ne fait en aucun cas partie de mes projets !

    Pour le moment, j'ai donc du mal avec le blog et ça risque de durer encore deux semaines pour ces raisons. J'ai mon dimanche de libre, alors j'en profite. Je vais essayer d'écrire un peu cet après-midi pour pouvoir vous proposer un peu de lecture dans la semaine :)


    2 commentaires