• Un Amour de Bento

    Titre : Un Amour de Bento
    Autre : Hatsukoi Lunch Box
    Auteur : Nao Kodaka & Shiori

    Type : Shojo
    Genre : Cuisine, Romance
    Statut : Terminé
    Volumes : 3

    Année : 2012
    Editeur : Pika
    Prix : 6,95€

    Collégienne gourmande, Saé décide un jour de donner un coup de main à une de ses amies. Pour l'aider à déclarer son amour, elle l'aide à préparer un bento. N'étant malheureusement pas très douée en cuisine, elle est aidée de Yuki, un camarade de classe, et de Shiori la soeur de ce dernier.

     Merci à liame pour la série !

    - Un Petit Mot -

     

    Je me faisais une grande joie de posséder cette courte série qui m'avait fait de l'oeil pendant un moment. La phrase est malheureusement au passé. J'ai changé d'avis à mesure que j'avançais dans ma lecture. Le premier volume m'avait laissé perplexe. Je lui ai donné sa chance en prenant le second en main. Très rapidement, après deux chapitres, j'en avais assez. Je laissais le livre sur le côté pour faire autre chose avant de me forcer à revenir dessus. Il en fut de même pour le dernier. Je n'en pouvais tout simplement plus.

    Chaque chapitre suit exactement le même schéma. Un personnage fait son apparition, qu'il soit connu ou pas des principaux, il ou elle confie qu'il/elle craque pour untel et Saé propose de préparer un bento pour transmettre ses sentiments. Parce que faire un bento, voyez-vous, c'est la réponse à toutes les personnes voulant déclarer leur amour ! Il n'y a pas un chapitre qui déroge à cette règle. Même dans la cuisine, c'est la même chose. Saé débarque à l'improviste avec son/sa nouvel/le ami/e, Shiori (qui est aussi une des auteures et qui cuisine réellement), tenant un restaurant et bien gentille, accepte de l'aider et c'est parti pour de la cuisine. Une fois le bento terminé, Saé propose systématiquement de s'amuser avec des stylos alimentaires pour laisser un petit message. Le bento est ensuite transmis à la bonne personne et le couple se forme. À chaque fois ! Je veux bien que l'auteur aime les happy ending mais tout de même ! Pas une fois l'autre n'était pas intéressé. Les sentiments étaient toujours réciproques, comme par magie.

    Un Amour de BentoUn schéma plus que répétitif qui m'a terriblement lassé. Surtout que ça ne va vraiment pas plus loin. Rien n'est approfondi sur les personnages qui arrivent chaque chapitre. On les retrouve juste à la fin lors du pot de départ où ils se réunissent tous et puis voilà. On ignore comment ils vivent, on ignore le parcours qu'ils ont pu faire. C'était chiant.

    Saé ne m'a pas aidé non plus. Elle se mêle de tout. Chose encore plus incroyable, chaque personne qu'elle vient de rencontrer lui avoue immédiatement avoir un faible pour telle personne. Pour quelqu'un qui garde un secret et qui n’ose pas l'avouer directement, je les trouve pas mal rapide à cracher le morceau à Saé. Pas une seul fois quelqu'un va lui dire "non" ou qu'il ne veut pas en parler, voire que ça ne la regarde pas. L'histoire doit bien se faire, d'accord. Faut pas pousser non plus.

    Arrivée à la fin, je crois que j'ai fini par comprendre. Ça doit être un livre de recette mis sous la forme d'un manga. Ça ne peut pas en être autrement quand on voit la chose. L'histoire est totalement plate, la fin ultra prévisible en plus que ça n'avance pas avant d'arriver au dernier chapitre, car tout le reste, c'est un schéma répété.

    Si on le prend davantage comme un livre de recette, c'est tout de suite plus intéressant. Les recettes sont précisées à chaque chapitre avec les ingrédients et les détails. C'est "à part" du manga dans lequel on a quelques brèves explications de comment s'y prendre. Je suis d'ailleurs très tentée par ces recettes. Je m'y essaierai avec joie lorsque j'en aurai l'occasion.

    Au final, le côté "livre de cuisine" est le seul point positif de ce "manga". Il ne faut vraiment pas se pencher dessus en espérant avoir une histoire à suivre. Si vous voulez vous essayer aux diverses recettes, en revanche, ça m'a l'air pas mal. Les recettes sont très faciles et les illustrations très claires en plus d'avoir tout sous forme de dessins accompagnés de quelques mots.


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  • Merci à Flo pour m'avoir prêté les volumes !

    Soul Eater T1, 2 & 3
    Titre : Soul Eater
    Auteur : Atsushi Ohkubo

    Tomes : 1, 2 & 3
    Type :
    Shonen
    Genre : Action, Comédie, Fantastique

    Editeur : Kurokawa
    Sortie : 2004
    Prix : 6,60€
    Résumé de l'éditeur
    Afin d'accéder au rang suprême de « Death Scythe », une arme démoniaque doit ingérer 99 âmes humaines et 1 âme de sorcière. Cette mission est confiée aux Meisters, des spécialistes du combat qui vont récolter les âmes au péril de leur propre vie. Dans Soul Eater, partez à la chasse aux âmes en compagnie des élèves de l'institut Shibusen, école de formation pour faucheurs d'âmes !

     

    J'avais eu la chance, il y a quelques années, de regarder l'anime Soul Eater. J'avais totalement adoré la série. Le nez des personnages m'avait fortement marqué. Je les trouvais très étrange. Ça n'avait tout bonnement pas des allures de "nez" à mon goût. Il m'avait fallu plusieurs épisodes pour m'y faire. En débutant le manga, je m'étais préparé à ravoir ce léger blocage. J'ai eu tout faux ! J'ai plongé dans le manga avec un plaisir sans limite.

    Le premier volume m'avait pourtant laissé perplexe. Maka m'a semblé terriblement jeune par rapport à mon souvenir. Ses cheveux n'allaient pas non plus... Je n'y comprenais plus rien. Jusqu'à ce que je me rende compte, en arrivant au dernier chapitre du premier tome, que les chapitres précédents se passaient effectivement à un temps antérieur au présent. Ça expliquait qu'ils soient jeunes. Je me suis trouvée bien bête sur le coup ! En y repensant ensuite, je n'ai pas compris à quoi servaient ces chapitres. C'est vrai tout de même ! 3 chapitres sur les 4 présents sont là pour présenter les personnages en nous narrant un instant de leur jeunesse (quelques années plus tôt, ils ne sont pas enfant non plus). Mais quel intérêt, franchement? Je n'aurais pas connu Soul Eater avant, il se peut que je me sois arrêté à ce premier volume. Ne démarrer l'histoire qu'au dernier chapitre, ça craint pas mal.

    Soul Eater T1, 2 & 3Le dernier chapitre a tout de même rattrapé ce qui se trouvait avant. L'action s'installe directement, on se retrouve dans une intrigue avec un professeur Zombie qui serait contrôlé par le terrible Stein. J'avais de bons souvenirs de ce personnage, dont le nom et le physique ne peuvent que faire penser au fabuleux Docteur Frankenstein. Sauf que je me suis tellement prise à nouveau dans l'histoire que j'ai réussi à douter. Était-ce un bon ou un mauvais personnage? La balance penchait à mesure que la lecture avançait. J'ai pris un grand plaisir à me laisser entraîner et même douter à nouveau grâce à l'auteur.

    Le second volume continue sur cette lignée. Un grand méchant fait son apparition. J'ai retrouvé mon petit diablotin dont j'aime bien le visage. Il ne faut pas chercher pourquoi, je l'aime bien celui-là. J'ai surtout redécouvert un fait finalement important pour l'histoire et que j'avais totalement passé à la trappe : La raison pour laquelle ce petit diablotin apparait. Comme j'ai des souvenirs encore fiable et relativement clair, je me contentais d'avancer, pressée que j'étais de lire pour en arriver au point où l'anime s'arrête, bien que j'en suis encore loin. J'ai quand même lu avec attention chacune des pages, je ne me suis pas amusée à tout passer, ni une d'ailleurs, juste pour lire directement "la suite".

    Pour Excalibur, par contre, on repassera... Je me passais de sa présence avec enthousiasme. Je ne pensais pas le retrouver de sitôt. Ses petites interventions (très longues...) m'avaient un peu embêté au point de zapper carrément ces épisodes. Je verrais bien si je tourne frénétiquement les pages lorsqu'il apparaîtra à nouveau. Excalibur, c'est un peu un "hors sujet" à mon sens. A-t-il réellement une importance dans le manga? Il reste aussi agaçant pour les personnages que pour le lecteur.

    Il n'est plus vraiment utile à l'heure d'aujourd'hui d'encore présenter ce manga ou même d'en dire du bien. Il a déjà établi sa place et continue à avancer comme il se doit puisque la série se poursuit encore. On aime, on n’aime pas, qu'importe. Le titre s'est répandu.

    L'auteur a créé un univers totalement incongru avec des personnages qui sont décalés, ce qui fait le charme de cette série que je compte bien poursuivre.


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  • Alors que j'avais décidé de faire attention à mon porte feuille au mois de mai, quelques titres sont passés entre les mailles du filet. Les premiers rebelles n'en sont pas vraiment. Ils avaient été réglés le mois précédent. Je n'attenais que leur venue. Lorsque je reçus le fameux e-mail tant attendu, me confirmant que ma commande était rrivée, je me suis presque ruée à ma librairie. Je me baladais ensuite en ville avec mon colis dans les bras, toute heureuse d'avoir en ma possession "Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire" et "L'épopée du Perroquet". Cela faisait longtemps que le premier est partout, sur toutes les lèvres, dans toutes les librairies.... Je pensais céder en anglais, puis, finalement, ça ne s'est pas fait. J'ai eu une occasion française, je l'ai saisie. Pour ceux qui auraient réussi à ne pas en entendre parler, je vous offre la quatrième de couverture :

    Achats de Mai

    Allan Karlsson, la veille de son centième anniversaire, s’enfuit de la maison de retraite. C’est le début d’une cavale dans toute la Suède, et d’un voyage décoiffant dans les premières années de l’existence mouvementée d’Allan. Car ce Karlsson fut autrefois un artificier de génie.
    De Franco à Staline en passant par Truman et Mao : ses souvenirs sont, osons le jeu de mot, explosifs... à l’image de ce roman suédois, singulier et plein d’humour.

    Normalement, un seul achat chez France Loisirs est nécessaire. Comme il y avait une offre promotionnelle pour deux piments achetés et que j'étais tombée sur un titre qui me plaisait beaucoup au point de ne pas réussir à trancher entre les deux, j'en ai profiter pour les embarquer tous deux. Je vous laisse vous faire une idée de l'histoire.

    Maeve a vingt-cinq ans, des idées plein la tête, un perroquet très bavard et une vieille voiture: de quoi partir pour Hollywood vivre son rêve lorsque ses parents lui coupent les vivres. Sauf que rien ne se passe comme prévu et qu’elle atterrit dans une petite ville d’Arizona nommée Coin Perdu, et pour cause ! Mais la campagne a aussi ses charmes et Maeve ne va pas tarder à le découvrir... 

    Achats de Mai

    Bien plus tard dans le mois, je me suis retrouvée face à une nouvelle occasion. J'étais au milieu du mois à peu près. La faute à Pisst. Il a osé entrer à Jinja Manga. Il a osé me parler des étagères qui regroupaient les mangas d'occasion. Et j'ai osé me diriger vers celles-ci pour voir ce qu'elles proposaient. Mes yeux filent sur les titres sans vraimen trop m'arrêter. Je n'ai plus en tête les quelques uns qui m'avaient intéressé. Le numéro n'était de toute façon pas le bon. Au milieu de tout ça, il y avait une série bien avancée : Brave Story. Il y avait plus de 10 volumes disponibles. Peut être même une quinzaine. Autant dire que l'envie était plus que présente de toute embarquer en une seule fois. Juste l'envie. L'argent lui, n'était pas vraiment pour. Après quelques négociations avec ce dernier, j'ai pu repartir avec les trois premiers volumes de cette série que je m'amuserai à découvrir.

    Wataru est un jeune garçon ordinaire qui aime passer son temps à jouer dans les salles de jeux vidéo. Un jour un nouvel élève, Mitsuru Ashikawa, arrive dans son école mais Wataru va très vite découvrir que celui-ci possède des pouvoirs étranges. Entrainé par Ashikawa dans un immeuble en construction réputé hanté, Wataru apprend l'existence de Vision, un monde parallèle où il est possible de changer le cours du destin. C'est à ce moment là que la vie de Wataru bascule et s'effondre, son père quitte la maison familiale pour partir avec sa maitresse et le jeune garçon se retrouve seule avec sa mère dans le coma. Wataru va-t-il se décider à franchir la gigantesque porte qui mène à Vision ?

    Achats de MaiPar la même occasion, j'ai louché sur les étagères shojo à la recherche du volume qui comblerait le trou que je me suis créé dans la série Dengeki Daisy. Je suis toujours très en retard, je n'en suis qu'au volume 9. Mais avoir au milieu de la série un trou me perturbait énormément. J'en avais fini par le noter dans mon téléphone puisqu'à chaque fois que je me rendais en librairie, je restais coi devant la série ne sachant pas quel numéro exactement il me manquait. C'était le 8. Pas très compliqué à retenir pourtant. Juste un 8. Rien n'y faisait. La note que j'ai inscrite sur mon téléphone à tout changer puisque, ce jour-là, j'ai pu acheter ce fameux numéro 8 qui me manquait depuis tant de mois. La prochaine fois, je m'attaque au dizième. La prochaine fois.

    Sur la fin du mois, il y a eu la fête des mères (j'espère que vous l'avez fêté comme il se doit à vos mamans!). Ce jour là, mon village a eu l'idée d'organiser des puces. Pourquoi pas. C'était les deuxièmes sur un lapse de temps relativement court. J'y ai fait un tour dans l'après midi, par curiosité, espérant aussi y trouver quelques ouvrages. Déjà, c'était l'après midi. A 17h, ça s'arrêtait. On est passé vers 14h je crois. Et bien, il y avait déjà plus grand monde ! Plus de la moitié des vendeurs étaient partis. C'est con. Les gens qui font la grasse matinée, ils viennent l'après midi. Tant pis pour eux, j'aurais pu leur prendre des livres. On a fait le tour des étales, puis on est revenus vers celles qui avaient des choses intéressantes et qu'on achèteraient. J'ai eu le plaisir de retomber sur les fameux "Livres dont vous êtes le héros", que j'avais adoré étant adolescente. J'ai pris des titres que je n'avais pas essayé à l'époque (ce qui n'est pas dur n'en ayant testé que deux ou trois) grâce à mon copain, qui a eu la bonté de me les offrir. Ce fut ainsi pour les autres livres qui ont suivi et qui ont eu le malheur de me faire envie.

    Achats de Mai


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  • Jackals

    Titre : Jackals
    Auteurs : Byung Jin Kim & Shinya Murata

    Type : Seinen
    Genre : Action
    Statut : Terminé
    Volumes : 7

    Année : 2008
    Editeur : Ki-Oon
    Prix : 7,65€

    Deux gangs, deux territoires, une ville au milieu. Cicero City, où le crime et la corruption sont rois, est un territoire qui n'appartient pas encore à l'un des deux gangs présents. Parmi ceux qui n'ont pas rejoint un des deux camps se trouvent les Jackals, des assassins "neutres", qui louent leurs services au plus offrant...

     

    - Un Petit Mot -

     

    Pour certaines lectures, j'arrive à la fin et mon esprit reste entièrement vide. C'est un sentiment assez désagréable, surtout lorsque je dois ensuite écrire dessus. Jackals en fait partie. J'ai beau avoir laissé un peu de temps, pris du recul, rien à faire. Impossible de sortir la moindre idée de ma tête. Jackals ne m'a inspiré aucune réflexion particulière sur un quelconque sujet. C'est le néant. Comme si l'histoire était plate, qu'il ne fallait pas chercher à creuser quoique ce soit car rien n'existe dessous. On se contente donc juste de passer un moment sympathique en plongeant dans l'histoire sans aller plus loin.

    JackalsLe récit est, en soi, plaisant à lire. On se retrouve plongé dans un autre monde avec différents groupes qui veulent se tuer les uns les autres et les mercenaires au milieu, qui travaillent un peu pour n'importe qui, sans lien d'appartenance pour un côté ou un autre. Le monde des bisounours m'a semblé bien loin ! Ce n'en fut pas déplaisant. Ça m'a fait une bonne séparation avec ce que je pouvais lire avant.

    J'ai trouvé qu'il y avait tout de même un gros inconvénient : la prévisibilité. Je sentais rapidement les choses. Très vite a lieu un combat avec Nichol. Il a beau se prendre des coups, il ne pourra pas mourir. Ce constat ne quittait pas mon esprit, alors que, dans d'autres histoires, il m'est arrivé de craindre pour le héros, ce qui ne fut pas le cas pour Jackals. Il en va de même pour un personnage "mort" qui fait son apparition sur la fin. Je crois que c'était censé me surprendre. Ca a fait un flop. En revanche, l'inverse a fonctionné. Un personnage que j'avais cru mort au cours de l'histoire était finalement vivant. Avec une bonne explication bien sûr, il n'a pas été soudainement ressuscité. Le reste du temps, je m'y attendais. Son entrainement qui fait office de passage, de "parcours initiatique", se sentait aussi bien à l'avance, tout comme son issue.

    Je sais que, de manière générale, il existe différents "moules" et chaque histoire en suit un avec la touche de l'auteur et ses idées. Un schéma commun persiste néanmoins. Je l'ai senti trop présent en lisant Jackals. L'auteur n'a absolument pas su me faire plonger dans l'histoire ou m'attacher aux personnages. Je n'ai pas non plus détesté ce récit. Je l'ai juste trouvé totalement plat, sans aucun intérêt particulier. Il serait plus à rapprocher de ce qui s'appelle les "lectures d'été" dans un certain sens, puisqu'il ne fait pas réfléchir, ne laisse pas un souvenir impérissable et remplit sa seule et unique fonction : passer du bon temps.

    Les dessins sont, en revanche, tout autre chose ! Ils sont merveilleux. J'ai d'abord été interpelée par la façon dont les abdos sont dessinés. Ça me semblait "bizarre". Leur forme peut être? Parmi les dessins, j'ai eu deux images qui me sont venus à l'esprit. La première, c'est quand j'ai vu Nichol les premières fois. Je lui trouvais des airs d'Ichigo de Bleach. La seconde, c'est l'arme d'Huya qui me faisait penser à celle de Cloud de FFVII. J'ai surement un peu trop d'imagination par moment mais je ne vais pas vous le cacher. Des idées que je me fais ou de réelles références?


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  • Puggy - Last Day On Earth (Something Small)



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