• Perfect Couple

    Titre : Perfect Couple
    Autre : Perfect Match
    Auteur : Yeo Ho Kyoung

    Type : Shojo
    Genre : Comédie, Romance
    Statut : Terminé
    Volumes : 3

    Année : 2010
    Editeur : /
    Prix : /

    Je Hyeong est un jeune directeur de film. Depuis qu'il a rejoint la compagnie, il a produit plusieurs films à gros succès. Son prochain projet sera un drama, mais l'auteur du roman qu'il souhaite adapter refuse de signer le contrat.

     Ce manga a été lu dans le cadre du Projet n°2 de Nuits Sans Sommeil

    - Un Petit Mot -

     

    Comme la date limite est passée depuis fort longtemps et que des chroniques viennent de se mettre en ligne, je me force à rédiger la mienne. Ce n'est pas comme si j'avais lu ce titre il y a un mois surtout... En fait si. Je n'arrivais absolument pas à écrire sur ce manga. Il a fallu que je sois au pied du mur pour que je me dise "allez, tu le fais et on en parle plus". Donc m'y voici !

    Une histoire qui se passe dans le mon incroyable de show-business, plus particulièrement les dramas (le cinéma pour faire large), c'est du déjà-vu. J'ai pensé à Skip Beat au cours de ma lecture d'ailleurs. Le milieu y était pour quelque chose, oui, mais c'est surtout les deux héroïnes que j'ai rapproché, pour leurs forts caractères. Mais revenons au milieu d'abord. Dans Perfect Couple, un nouvel angle est adopté. On ne parle pas d'acteur (Skip Beat) ou de manager (Crash!). Han Miso est... scénariste ! À la toute base, elle est même écrivaine. Un angle assez incroyable pour une histoire se passant dans ce milieu. Ca me change, ça me fait du bien.

    Perfect Couple

    En plus de cela, comme je l'ai écrit plus tôt, Han Miso a un très fort caractère. Je Hyeong aussi... Ce qui donne des disputes et des clashes fréquents. Le tout avec une dose d'humour, les deux étant totalement entêtés et pensant avoir raison. Un peu comme si deux buffles se fonçaient dessus.

    Ce manga avait un véritable potentiel. Je pense qu'il aurait pu aller loin. On s'en rend facilement compte en lisant le troisième volume. Le fait que le tournage du film soit totalement zappé par une ellipse pour ensuite faire retrouver les deux héros, c'est qu'il y a eu quelque chose. Il aurait été facile pour l'auteur de poursuivre lors du tournage, en les faisant présents tous les deux avec l'acteur qui se rapprochait d'Han Miso. Ça aurait pu être électrique ! Toutes ces choses resteront dans mon esprit, parce que je me plais énormément à imaginer ce à quoi ces scènes auraient pu ressembler. Sans parler ensuite de la promotion du film... Ah ah ah ! Quel dommage que cette série n'ait pas pu être poursuivie.

     

    Découvre également ce qu'en a pensé :

    Luthien

    Merliana

    Ryuusei

    Sakuramy

    Séfira


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    Yotsuba&! T1
    Titre : Yotsuba&!
    Auteur : Kiyohiko Azuma

    Tome : 1
    Type : S
    einen
    Genre : Comédie, Tranche de Vie

    Editeur : Kurokawa
    Sortie : Août 2006
    Prix : 7.65€
    Résumé de l'éditeur
    Koiwai Yotsuba est une énergique petite fille de six ans, qui vient d'emménager en ville. Elle vit entourée de son père, qui ne cesse de lui faire des recommandations et de ses nouveaux voisins : la famille Ayase, avec trois filles plus agées dénommées Ena, Fuuka et Asagi. Chaque volume raconte la vie quotidienne de Yotsuba dans ce nouvel environnement. Son inexpérience du milieu urbain et son jeune âge donnent lieu à de nombreux gags et un comique de situation souvent irrésistible.

     

    Yotsuba était sur toutes les lèvres. Il était impossible de passer à côté, à moins de faire la sourde oreille. Étant, depuis lors, revenue sur mon principe de ne lire que des séries terminées et la bibliothèque m'offrant la possibilité de m'y essayer, je me suis lancée. Je n'avais rien à perdre. Si ça ne me plaisait pas, je ne l'avais pas acheté ; s'il me charmait, il me suffirait d'emprunter la suite ou de sortir mon porte-monnaie.

    Bien que le titre était visible partout, je n'avais aucune idée de l'histoire, mon cerveau ayant sûrement choisi de conserver d'autres informations. De toute façon, il n'y a pas vraiment d'histoire dans ce volume. Yotsuba et son père emménagent dans une nouvelle maison et nous suivons Yotsuba dans ses pérégrinations. Tout simplement de la tranche de vie d'un enfant de quelques années (6 pour être exacte). On pourrait presque lire les différents épisodes dans le désordre, les histoires étant tout de même assez indépendantes les unes des autres. Mais ce serait passer à côté de quelques références amusantes à des chapitres précédents :)

    Yotsuba&! T1

    Yotsuba est particulière. Elle n'a jamais vu une balançoire de sa vie et s'amuse à imiter les cigales quand elle ne les attrape pas. Son jeune âge permet d'avoir des situations délirantes puisqu'elle prend tout au pied de la lettre et au premier degré. Ainsi, elle n'avait pas compris la gêne (ou l'ironie?) lorsque la mère des voisines dit... rien du tout en fait, elle n'a pas eu le temps d'aller au bout de sa phrase pour spécifier qu'elle n'aimait pas les insectes. Yotsuba lui en rapportera en croyant lui faire grandement plaisir. Quelle erreur !

    Je trouve formidable qu'une série ait un tel personnage principal. Les enfants de cette tranche d'âge sont plein de ressources et les situations comiques ne manquent pas grâce à la "naïveté" de leur âge. Yotsuba a, en plus, une éducation qui lui est propre. C'est pour dire, elle n'hésite pas à aller sonner chez les gens juste pour dire bonjour et repartir.
    Je comprends pourquoi on peut parler de "bouffée d'air frai". Nous n'avons pas de "héros", de quête, de magie ou même de romance. C'est un peu à l'opposé de ce à quoi on peut être habitué. Du tout public. De quoi plaire à chacun. J'ai l'impression que ce type de manga a tendance à se multiplier. Yotsuba, Barakamon, Roji... La nouvelle "mode"?

    NB : Je m'excuse d'avance si Barakamon et Roji ne sont absolument pas du même ressort que Yotsuba et si ces trois récits ne devraient pas être mis dans le même panier. Je n'ai pas lu ces deux autres œuvres, mais de ce que j'ai pu en voir/lire, il me semblait qu'on pouvait les lier. Il se peut que je fasse fausse route.


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  • Cette année, comme vous pouvez le constater, j'écume un peu tous les festivals possibles dans les environs. Quelle bonne résolution que j'ai prise là !

    Du coup, je fais plein de premières fois, plein de découvertes et mon budget ne cesse d'exploser à chacun d'entre eux. C'est la mauvaise partie de l'histoire. D'un autre côté, je découvre de nouvelles histoires, je rencontre des auteurs et je passe une très bonne journée.

    Le festival de la BD à Palavas, ça se résume en une tente sur un port. Ce n'est pas très grand (ce n'est pas le but) mais on pouvait trouver aussi une exposition dans un local pas très loin (je ne suis pas allée la voir). Pas de conférence, pas d'interview... Ou pas que je sache. C'est simplement des auteurs assis qui sont totalement présents pour leur public.

    Fete de la BD de Palavas 2013
    Reno Lemaire
    auteur de Dreamland

    Comme on peut le constater sur le blog, je ne suis pas très BD (bien que j'aurais pu tout simplement ne pas en parler du tout). J'en lis beaucoup moins que de mangas ou de livres, c'est un fait. Ça ne veut en aucun cas dire que je les boude d'une quelconque façon. Je suis un peu moins attirée par le genre, voilà tout. Au milieu de toutes les BD présentes, il y avait aussi deux mangas : Dreamland et City Hall, ainsi que leurs auteurs. J'ai pris un volume de chaque, comme à mon habitude, pour ensuite passer par la case dédicace. Guillaume Lepeyre n'était pas présent dimanche, alors mon City Hall est toujours vierge (Mais je le verrais à la fin de l'été, c'est programmé !). En revanche, j'ai pu agrandir ma collection de Dreamland dédicacée. Petit à petit mais j'y viens.

    Cela ne m'a pas occupé toute la journée, loin de là. Comme les deux autres personnes avec qui j'étais faisaient la queue de leur côté pour des dédicaces et que, pour ma part, j'avais eu ce que je voulais, je me suis dirigée vers le magnifique stand de BD au fond. Il ne m'a fallu entendre qu'un mot pour me diriger illico vers celui-ci : "occasions". Il ne m'en faut pas beaucoup plus pour accourir. Vous savez comment me faire bouger rapidement maintenant :D

    Fete de la BD de Palavas 2013Mon regard s'est posé un peu partout, plus ou moins furtivement. J'ai balayée très rapidement les Boule et Bill, Astérix, Lucky Luke ou encore Gaston. Le rayon adulte était plus intéressant. Chaque bac, un à un, est passée entre mes mains. J'ai fait mon repérage puis j'ai sélectionné les BD que je voulais. Car il n'y a pas à dire, une BD, c'est quand même un coût. Le double d'un manga en moyenne ! Et autant qu'un livre voire moins selon l'édition... J'ai fait des folies, mais pas trop. La preuve, je me suis retenue de prendre les trois premiers volets de La Forêt d'Opale. À la place, je ne me suis pas privée de prendre les deux premiers volumes de la série Le Monde des Dragons. Le vendeur étant sympa, il m'a dit que si j'en prenais un troisième, il me ferait un petit prix. Je suis facile à convaincre, je suis faible... Je n'ai pas réfléchis plus d'un quart de seconde avant de vouloir prendre un troisième volume. Restait encore à savoir lequel ! Ce serait le premier d'une série sans aucun doute, mais laquelle? Quelle série oser commencer?! En fait, le choix ne fut pas si difficile que ça. Il y avait bien les Naheulbeuk mais pas le premier. Autrement, ça se disputait entre La forêt d'Opale (que je pouvais trouver en médiathèque) et Sillage dont le résumé m'avait plu. Je n'ai pas eu à beaucoup réfléchir pour me retrouver avec le premier volume de Sillage avec les dragons. Et un autre achat un !

    Fete de la BD de Palavas 2013Le pire, c'est sûrement l'autre et dernier achat. De loin, j'ai aperçu Luuna sur un ouvrage. Il était au loin, il n'était pas dans un bac, il était dans un plastique et sur un présentoir ! Absolument pas où j'avais eu les yeux auparavant... Luuna, c'est un titre que j'ai souvent vu. À la médiathèque, je passe régulièrement devant et ça fait "tilt" sans que je n'ose les emprunter. Et ceux qui les ont lus ont appréciés... Forcément, je suis tentée par le titre au loin. D'autant plus lorsque j'apprends que c'est une intégrale et que j'ai 5 volumes d'un coup. Le mauvais côté de la chose, c'est le prix. Il faut bien les payer les 5 volumes ! Prendre un volume à la fois, ça paraît abordable, ça ne fait pas grand-chose. Et puis on ne s'amuse pas à additionner le tout pour se dire "tiens, cette série m'a coûté XX€". D'un autre côté, pour le prix que ça valait, ça revenait à du 10€ le volume au lieu de 13,95€. Ça fait quelques économies... Par curiosité, je suis allée voir sur le net. Il n'est plus publié ! On ne trouve qu'un exemplaire sur amazon à plus de 100€... De la folie. Pour les collectionneurs, en même temps, ça devient une pièce importante. Vu la façon dont j'en parle, vous l'avez peut-être deviné : je l'ai pris. Un trou de plus dans mes économies. Mon compte en banque devient un véritable gruyère.

    Fete de la BD de Palavas 2013
    Nhieu Emmanuel
    Far Albion

    Au bout du compte, je suis rentrée les bras chargés, comme à mon habitude, et ma tête aussi. C'est toujours agréable de se retrouver à de petits festivals comme celui-ci pour pouvoir discuter avec les auteurs. En revanche, j'ai beaucoup moins apprécié l'organisation. Ça démarre à 10h et pas avant. L'espace est fermé et la queue se fait. Alors que l'entrée est gratuite... Ça m'a un peu choqué en comparaison à la comédie du livre. Deuxième chose, le fonctionnement même. Pour résumé, c'est une dédicace par auteur et par personne. Et, on ne peut être que dans une file à la fois. Donc si votre ami fait la queue pour X et que vous faites la queue pour Y afin d'obtenir une dédicace d'Y pour votre ami, vous n’avez pas le droit. Si jamais il n'y a personne derrière vous et que vous avez déjà eu une dédicace de l'auteur, c'est la même punition. En gros, il ne faut pas qu'un organisateur ait un oeil là où vous êtes car ils peuvent facilement vous gâcher votre plaisir.

    Les auteurs font un bon contraste avec eux puisqu'ils sont ouverts, disponibles et échangent avec plaisir, même s'ils nous revoient plusieurs fois dans la journée. Le soleil était en plus au rendez-vous. J'ai par chance échappé aux coups de soleil ce jour-là. Beaucoup de vent mais peu de monde, ça reste tout de même une journée agréable. Par contre, je ne sais pas si je recommencerais. Peut être juste une demi-journée, le temps de voir les auteurs qui m'intéressent et repartir. Je verrais l'an prochain. Si ça se trouve, ma voiture sera en panne et le problème ne se posera plus.

    Fete de la BD de Palavas 2013


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  • Comédie du Livre 2013

    La Comédie du Livre n'est autre que le Salon du Livre de Montpellier. "Comédie" fait simplement référence à la place de la comédie où se tient l'évènement. Chaque année, un pays est choisi et mis à l'honneur. On peut connaître celui-ci en avance. Comme j'attends avec impatience chaque année de pouvoir me rendre à cet évènement, j'allais de temps en temps voir le site officiel. Cette année, ce fut le tour des littératures du Maghreb avec l'Algérie comme pays d'honneur. Que d'excitation ! Non, vraiment, le thème ne m'emballait absolument pas. L'idée m'a même traversé l'esprit de sécher cette année tant l’Algérie ne me botte pas. Ils n'auraient pas pu tomber sur pire je crois. Si jamais ça arrive, je reviendrais sur cette phrase. En comparaison, l'an dernier, c'était le Royaume-Uni. Je suis tombée de haut en 2013 donc.

    Par chance, les invités ne se limitent pas au pays invité. Quelle tristesse autrement ! C'est pour eux que j'ai décidé d'aller tout de même y faire un tour. J'ai laissé de côté tout ce qui touchait au Maghreb au détriment du reste. Honnêtement, je ne pense pas avoir perdu grand-chose. Surtout lorsque j'ai discuté avec le stand de "Manga" d’Algérie. Je pouvais acheter les titres qu'ils présentaient. Pour avoir la suite, c'était autre chose. Ce n'est pas publié en France. Les faire importer systématiquement, non merci. Et puis, le prix que c'est pour l'épaisseur de la chose... Je passe sans problème.

    Comédie du Livre 2013Pour ne pas aider le tout, le temps n'était pas au beau fixe. Pire que l'an passé je crois. Il a horriblement plu le samedi, ce qui me fait une belle jambe, je travaillais. Le dimanche, ça allait un peu mieux. De la grisaille, une petite averse le midi et la grosse sur la fin de la journée. L'avantage avec ce genre de temps, c'est qu'il y a moins de monde. Les auteurs qui nous intéressent sont automatiquement plus libre, on ne se contente pas de faire la queue, avoir une dédicace et "au revoir". J'en ai grandement profité ! D'un autre côté, si des auteurs se réjouissaient d'être dans le sud pour avoir le soleil, ce fut raté.

    Cette année, j'avais décidé de faire les choses bien. J'ai regardé le programme avant de me rendre à la comédie. La veille tout juste, ce qui reste mieux que le jour même. C'est ainsi que j'ai pleinement pris connaissance de tout ce qui aurait lieu et que je me suis préparé mon petit planning en osant une nouvelle chose par rapport aux années précédentes : Les tables rondes et diverses discussions/dialogues. Je craignais que ce soit trop "pointu", que, n'ayant pas lu les livres des auteurs, je ne comprenne rien à ce qui soit dit ou encore que ça traine et dépasse systématiquement la tranche horaire. Que nenni ! J'ai pris une grande joie à assister à toutes ces discussions !

    Mais revenons à mon planning. Tout était prévu, autant les choses "obligatoires" que je ne tenais absolument as à louper que du "plus", pour occuper le temps libre ou je ne sais pour quelle raison. Ce qui était certain, en revanche, c'est que je n'allais pas mettre mon réveil et me lever aux aurores pour me rendre à cet évènement. Non merci ! Du coup, je suis arrivée seulement un peu avant 11h30, pile pour le premier dialogue.

    Dialogue entre Stephen Clarke et Jeremy Josephs
    Les rapports franco-britanniques n'ont jamais été un long fleuve tranquille. Stephen Clarke (1000 ans de mésentente cordiale) et Jeremy Josephs (A french affaire) reviendront sur cette relation tumultueuse.

    Cette première fois était magnifique ! Je suis arrivée à peine un peu avant que ça ne commence, les deux auteurs et l'animatrice (et traductrice) se sont installés et ce fut parti. Je ne connaissais absolument pas Jeremy Josephs, que j'ai découvert pour l'occasion. Quant à Clarke, son nom ne m'était pas inconnu bien que je n'avais pas encore eu la chance de lire un de ses romans. J'ai bien essayé de lire God Save la France. Après quelques pages, je n'en pouvais plus de le lire en français, comme si je perdais un petit quelque chose avec la traduction. En même temps, c'est un livre bourré d'humour, il est difficile de tout bien rendre. Alors je n'ai pas pu le lire et suis venue en grande inculte ! Ce qui ne m'a pas empêché de suivre le débat en m'amusant grandement. Les petites anecdotes qu'ils ont pu tous deux évoquer étaient fascinantes et j'ai une nouvelle perspective des relations franco-britanniques dorénavant. J'ai d'ailleurs tant aimé les petites références de Stephen Clarke à son dernier livre 1000 years of annoying the french (1000 ans de mésentente cordiale) que je suis allée l'acheter juste après ! En le faisant dédicacer... Ils n'avaient malheureusement plus A year in the Merde (God Save la France).

    Comédie du Livre 2013Et ce fut l'heure d'aller manger un bout pendant que, dehors, une petite averse tombait. J'ai eu beaucoup de temps à perdre en attendant la dernière conférence, qui était aussi la dernière de la journée, à 17h. Et pour faire passer le temps, quoi de mieux que de faire pour la énième fois le tour de la place? Et à force de faire le tour, j'ai fini par bien regardé chaque nom d'auteur présent et chaque stand, ce qui m'a valu inévitablement de tomber sur des noms familiers. De ce fait, j'ai également dépensé plus que je ne l'aurais fait si j'étais juste passé en coup de vent. C'est traitre ! Mais je ne regrette rien.

    J'ai eu la chance de voir Jean Teulé ou encore Mathieu Gaborit. Comme je n'avais pas lu la liste des auteurs présents, ce fut une grande surprise de les découvrir ici ! Et, par chance, la plupart des auteurs avec qui j'ai échangés aiment parler ou n'ont rien contre. C'est ainsi que mon esprit est rempli de merveilleux souvenirs des échanges que j'ai pu avoir avec Mathieu Gaborit, Guilhem Meric et Zerriouh. Je dois avouer que je ne les connaissais pas forcément tous. Et, lorsque le nom ne m'était pas inconnu, je n'avais rien lu de l'auteur. Je l'avoue. Ça ne m'a pas du tout empêché de discuter avec eux, d'échanger et de me laisser tenter par leurs histoires.

    Tout cela dura jusqu'à ce que la conférence débute :

    SF, Fantasy et créations d'univers
    Quand Thomas Day imagine des ambiances et décors pour chacun de ses romans, Michael Moorcock et Mathieu Gaborit inventent des mondes qu'ils explorent au fil des récits. Deux façons très distinctes d'envisager l'écriture de la SF et de la fantasy et une occasion d'aborder la question de la création d'univers.

    De quoi finir la journée gaiement alors que la pluie nous est tombée dessus. J'ai adoré écouté comment chacun procédait pour créer son univers, que ce soit en imaginant celui-ci de toute pièce en détail avant d'écrire ou en le tissant au fur et à mesure que leur histoire avance. Des éléments fort intéressants qui m'ont fait quelque peu découvrir la façon dont ils pouvait écrire.

    En bout de ligne, ce fut une journée agréable. De quoi donner envie de recommencer l'année prochaine, en espérant bien évidemment que le pays choisi me sera plus attrayant que celui de cette année. Dans tous les cas, il restera toujours de quoi faire en dehors du thème de l'année !

    Comédie du Livre 2013

    Résumé des achats :

    • Mangaka T1 & 3 de Zerriouh (Parce que les deux étaient pour le prix d'un :D)
    • Les Chroniques des Féals de Mathieu Gaborit
    • Chronique du Soupir de Mathieu Gaborit
    • Fleur de Tonnerre de Jean Teulé
    • Myrihandes : Le secret des âmes soeurs De Guilhem Meric
    • 1000 years of annoying the french de Stephen Clarke

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    Otomen T1
    Titre : Otomen
    Auteur : Aya Kanno

    Tome : 1
    Type : 
    Shojo
    Genre : Comédie, Romance, Vie Scolaire

    Editeur : Delcourt
    Sortie :  2008
    Prix : 6.99€
    Résumé de l'éditeur

    OTOMEN n.m.
    1. Homme qui pense comme une fille, qui aime les mêmes choses que les filles.
    2. Jeune garçon particulièrement doué en cuisine, en couture ou en ménage.
    3. Jeune homme qui peut faire preuve à la fois d'une grande virilité, mais aussi d'une grande sensibilité.

    Asuka Masamune, champion de la ligue nationale de kendo pour lycéens, mais aussi ceinture noire de judo et de karaté, cache un terrible secret : il est un "otomen" ! Pour ne pas décevoir sa mère, il a toujours cherché à refouler sa nature profonde. Cherchant à trouver sa virilité en refoulant son "cœur de jeune fille", il va hélas finir par tomber amoureux de Ryô Miyakozum., la nouvelle élève du lycée. Dès lors, son cœur s'emballe et... Voici la comédie romantique délirante d'un garçon au féminin !

     

    Un shojo de plus, un !
    Alors que par moments, ils me sortent par les yeux, à d'autres, c'est un réel plaisir. Et ce ne peut être le cas que si le shojo en question dispose d'une différence qui est exploitée, d'un élément (ou de plusieurs) qui arriveront à charmer le lecteur. Dans Otomen, elle fut flagrante..: Le personnage principal est un homme ! Assez atypique pour un shojo. Je l'avoue, Asuka (le personnage) a tout d'une femme, sauf le physique. Mais les phrases qui pouvaient me sembler "gnangnan" dans la bouche d'un personnage féminin prennent une tout autre dimension dans celle d'Asuka. Il apporte une nouvelle perspective au shojo.

    Otomen T1Pour aller avec cet homme peu ordinaire, il fallait une demoiselle à sa hauteur : Ryo. Elle est son total opposé. C'est un véritable garçon manqué qui n'est ni bon avec la cuisine, ni avec la couture. Elle se passionne pour les arts martiaux et ne court pas après tout ce qui est "kawaii". Le couple est tout trouvé et se complète bien. Néanmoins, il ne faut pas pousser la chose trop dans les extrême en pensant que c'est la fille qui va défendre l'homme qui serait alors tout fragile et sans force. Asuka est ceinture noire et est le meilleur au Kendo.

    Ce qui est aussi intéressant par rapport à un shojo classique, c'est le rapport entre les deux jeunes gens. On devine souvent dès le départ quel sera "le" couple avant qu'il ne se forme des volumes plus tard. Là, après un volume, c'est pour ainsi dire fait. Si Ryo n'était pas aussi "bête", voire "simple", ils seraient déjà ensemble, car Asuka lui a tout de même fait des avances. Elle ne s'en est juste pas rendu compte. Je ne sais pas trop que dire. D'un côté j'espère qu'il ne faudra pas des tomes et des tomes pour que Ryo ouvre enfin les yeux, d'un autre, ce serait aussi ce qui serait amusant puisque c'est Asuka qui devra faire des pieds et des mains pour réussir à lui faire comprendre ce qu'il ressent. À voir comment c'est raconté par la suite.

    Le troisième personnage en jeu est Tachibana. Ça devient un peu l'ami des deux tourtereaux et le conseiller d'Asuka pour séduire sa belle. Tout cela cache bien sûr quelque chose : Il est mangaka d'un shojo qui est très populaire et il s'inspire (plus que) fortement de la relation Asuka/Ryo. Il a donc tout intérêt à ce que cela avance pour continuer à dessiner ! Seulement, son secret est déjà mis à mal au premier volume, il a failli se faire prendre. Et puis, avec les indices qu'il laisse, Asuka, qui lit son manga, va bien finir par faire les liens. Du coup, je me dis que ça ne devrait pas trop tarder, à moins que l'auteur n'ait choisi de mettre toute cette histoire de côté jusqu'à la fin.

    Séduite par ce shojo qui sort du lot, je suivrai cette histoire de près ! Dès que tous les volumes seront disponibles, ce qui ne devrait plus trop tarder :)


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