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    Voyages vers Agartha

    Titre : Voyage vers Agartha
    Autre : Hoshi wo Ou Kodomo
    Réalisateur : Makoto Shinkai

    Genre : Aventure, Fantasy, Romance
    Statut : Terminé
    Film : 1

    Année : 2011
    Editeur : Kaze
    Prix : 24,95€

    Adaptaté en manga sous le titre de Hoshi wo Ou Kodomo et Hoshi wo Ou Kodomo : Agartha no shounen

    Asuna a pour habitude, après l'école, d'aller dans les collines où elle a établi un refuge et possède un poste de radio rudimentaire sur lequel elle entend un jour une étrange et merveilleuse mélodie. En se rendant à son refuge, elle se fait un jour attaquer par un monstre. Un garçon sorti de nulle part la sauve. Il s'appelle Shun et lui révèlera venir d'Agartha avant de disparaître.

     

    - Un Petit Mot -

    Voyages vers Agartha

    Tiens, ça faisait longtemps que je n'avais pas vu des images bouger toutes seules ! Je n'aurais pas eu ce DVD entre les mains, ça aurait pu durer encore longtemps je pense. Oui, j'en suis arrivée à ce point-là tant je ne suis pas dans ma période « anime ». Mais j'ai eu une bonne surprise avec celui-ci !

    Commençons par vous en dire plus sur le titre. « Agharta » c'est comme nos « enfers » à nous, là où il y a Hadès, vous voyez. Tout est expliqué dans le film. Le professeur d’Asuna fait même lire un récit à ce sujet et le résume. Ça retrace en fait le mythe d'Orphée, cet homme qui s'est rendu aux enfers pour récupérer son aimé. Hadès lui accorda mais il ne devait pas se retourner avant d'être sorti. Et Orphée se retourna pour regarder sa douce et tendre, qui disparut instantanément. Ce mythe, qui a été repris bien des fois et sur lequel un nombre incroyable de version a été fait, est aussi la trame principale du film. Avec un angle nouveau, vraiment nouveau.

    Nous avons tous une certaine vision des enfers. C'est sombre, c'est noir, c'est brulant, morbide, sordide... Un endroit où on n’aimerait pas vivre. Ici, Agharta (les « enfers »), c'est plutôt un endroit féerique. Une sorte de monde parallèle à celui des humains, peut-être un peu moins évolué industriellement. Ca a un peu des allures d'Atlantide, bien que ce ne soit pas une île. Ils possèdent des savoirs que les humains ont pillé à plusieurs reprises, notamment les grands conquérants de l'Histoire, servant leurs propres desseins. J'ai été très surprise par Agharta, qui ne ressemble en rien à ce qu'on nous décrit dans notre culture. Si le royaume des morts est ainsi, je veux bien mourir.

    Cette histoire ne se contente pas simplement de réécrire le mythe d'Orphée, il fait aussi passer un message, que je n'avais pas tout de suite remarqué. En y repensant, le film ne se contente pas de faire passer le message, c'est comme s'il apprenait au public dans un sens. Mais de quoi parlai-je donc? (c'est très français, n'est-ce pas?) De l'Adieu. Apprendre à dire adieu à un être cher qui nous a quitté. Pas simplement parce qu'il est allé vivre ailleurs, mais parce qu'il est mort. Accepter qu'il soit parti définitivement et qu'on ne le reverra plus. C'est ce que vont devoir apprendre à faire les personnages de Voyage vers Agharta.

    S'ajoute une animation magnifique comme je n'ai pas la chance d'en voir beaucoup. Les paysages sont merveilleux. Il faut dire que ce film n'a pas été réalisé par n'importe qui puisqu'il s'agit de Shinkai Makoto, qui a déjà fait 5cm par seconde et La Tour au-delà des Nuages.


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