• O'Tour de la Bulle 2013Avant-hier était un jour spécial. Non pas parce qu'il se trouvait que c'était dimanche et que j'ai la chance de ne pas travailler ce jour là, mais pour une autre raison encore plus réjouissante : Un Festival BD !  Oui, il ne me faut pas grand chose pour être heureuse.

    Ce weekend a donc eu lieu la 6e édition d'O'Tour de la Bulle à Montpellier, qui a transformé Odysseum en Village BD pour l'occasion. Ils n'en étaient peut être pas à leur première mais moi si ! Je vous l'avais dit, cette année, j'ai prévu d'aller partout, aux petits comme grands évènements culturels dans mon petit coin de ciel bleu. O'Tour de la Bulle n'y échappe pas non plus ! Et c'est parti pour du racontage de journée.

    On est dans une période où le temps est peu agréable. Il fait froid le matin, le soir, et le reste de la journée tu as trop chaud. En gros, tu te trimballes avec une veste toute la journée car tu sais que tu vas finir par avoir froid à un moment où à un autre. Surtout qu'il y avait un vent incroyable l'après-midi... C'est pas agréable du tout. Heureusement que tout n'était pas entièrement au grand air et que des chapiteaux avaient été montés.

    Je suis arrivée par le coin Manga, pas mal exilé du reste du festival. Je pensais retrouver à cet endroit Reno Lemaire et Guillaume Lapeyre, sachant qu'ils étaient présents. Et bah non ! Je ne cherchais pas à comprendre leur logique. Je ne cherche toujours pas d'ailleurs. Ca faisait un peu "coin des reclus" avec un petit accueil et deux personnes à côté totalement inconnues... Les pauvres. Ce devait pas être très drôle.

    Plus loin, je suis tombée sur le stand maquillage. Gratuit ! Pour les enfants... Zut, je suis trop grande pour avoir un maquillage de tigre peinturé sur le visage. C'est pas juste. Dans le planétarium à côté, une "expo" de Max et Lili. Je n'ai pas pris de photos. Je n'y ai pas vraiment pensé. Il s'agissait de plusieurs planches de Max et Lili. Des histoires très courtes en 3 à 6 planches. Ce sont les enfants qui étaient contents ! Ca a toujours un succès fou comme histoires.

    En poursuivant mon chemin, j'ai loupé l'exposition "La BD et l'histoire", cachée à l'intérieur de l'aquarium. Dommage. J'ai fait une erreur pour le coup. Zut. Flûte. Je m'en remettrai. À l'extérieur, un stand de caricatures, gratuit ! C'est un peu le fin mot d'ordre du festival, ça, "gratuit". À part les bouquins, on ne paie rien d'autre. Le pied.

    Au même endroit, des ateliers sur la BD. Comment on en construit une de A à Z, faire un peu de dessin avec un scénario... Je n'ai pas pris le temps de me poser (de toute façon je ne sais pas dessiner). Un petit chapiteau permettant d'avoir des dessins sur le corps était à côté. Ca devait être le "maquillage" pour les grands, bien qu'il ne s'agisse pas de maquillage. On te dessine sur le bras, la main, le torse... Où tu as envie quoi. J'ai été tentée mais la queue était immense ! Et je devais aller voir mes auteurs d'abord.

    Justement, on arrive ensuite à la place principale du festival où se tient la majeur partie de celui-ci :

    O'Tour de la Bulle 2013

    En faisant le tour, on découvre le stand de la librairie Sauramps, celui de Planètes Interdites, les différents auteurs présents en dédicace, le stand des médiathèques, celui pour les enfants, un autre permettant de se faire prendre en photo pour ensuite être intégré à une planche de BD (une histoire de chat qu'il faut gronder), le Cyclo Lunaire (il faut pédaler pour créer une peinture !), un atelier de bulles de savon pour les enfants, un grand tableau avec des crayons où chacun peut dessiner librement ce qu'il veut, des bulles géantes pour les enfants... De quoi s'occuper toute la journée ! Ca tombe bien, j'avais justement ma journée à passer sur place. Enfin, mon après-midi. J'ai dormi le matin (honte à moi).

    Tout ça pour dire que j'ai fait le tour de la place facilement 3 à 4 fois. Ca fait passer le temps. Et puis je regardais à chaque fois de nouvelles choses. Le premier était un tour de repérage. Où sont les auteurs qui m'intéressent? Est-ce qu'il y a du monde ou pas? Parce que s'il y a une queue de 3 kilomètres de long, autant que je m'attarde sur une activité, j'irai faire la queue plus tard. Donc, premier tour d'horizon, ça semble plein partout où ça m'intéresse. Zut.Tant pis. Va pour un deuxième tour en faisant plus attention.

    Et sous la première tente des auteurs, que vois-je? Zerriouh ! Et aucune queue ! Aucune attente ! Comme la dernière fois à la comédie du livre en fait. Je lui avais dit que je reviendrai. Normal. J'avais acheté le tome 1 et 3, fallait que je revienne pour le 2. Alors va pour le 2 ! Bon, il se souvenait de cette histoire. Après, est-ce qu'il se rappelait de moi en particulier, aucune idée. En même temps, ils croisent tellement de monde ! Bref. Le tome 1, c'était Léo, le tome 3, Digi. Il était convenu que le 2 aurait le chat. OK ! En plus, j'avais fait l'effort de lire le premier volume (pour une fois que je lis ce qu'à fait l'auteur/dessinateur avant de le rencontrer). Donc Zerriouh me dit que je peux demander le chat ou le dragon (qui se trouve sur la couverture du tome 2). Bêtement, j'ai voulu le dragon en train d'essayer de bouffer le chat. Bah oui, auutant avoir les deux ! Et puis une scène un peu "rigolotte" pour changer de mes précédentes dédicaces. Le résultat me plu totalement. Je suis repartie toute heureuse avec ma BD entre les mains. Oui, cette fois, j'ai pas trop trainé à discuter avec l'auteur. On a échangé un peu quand même ! Je le reverrai sûrement lorsque le tome 4 sortira, dans un an ! S'il passe dans le coin... En attendant, j'ai quand même une super dédicace et je peux lire la suite.

    O'Tour de la Bulle 2013
    Mangaka Tome 2 par Cazenove & Zerriouh aux éditions Cleopas

    Ma bande dessinée sous le bras, je suis retournée voir du côté de Reno Lemaire et Guillaume Lapeyre. La plupart des auteurs étaient déjà partis mangé, sauf Guillaume. J'ai profité qu'il n'y ai personne pour acheter la suite de Dreamland (Tome 4 et 5, il me manque plus que le 6 et j'aurais bouché mon trou ! Pour en savoir plus sur le série, je vous conseille de lire l'article de Yomigues) et le second volume de City Hall sous les yeux même de son auteur qui m'interloqua, me demandant pourquoi j'en prenais 2 de Dreamland et 1 seul de City Hall. Injuste ! Vraiment. À la caisse, j'appris que Reno ne serait pas là. Flûte. C'était pas prévu dans mon pseudo-programme ça. Je veux pas ! Je veux pas ! Je voulais mes dédicaces ! Tant pis. J'ai quand même acheté mes volumes. Et puis c'était l'heure de manger. Une pose repas bien méritée.

    O'Tour de la Bulle 2013J'avais lu, le matin même, le premier tome de City Hall. Dans la file d'attente, j'ai entamé le second. J'ai pu lire la moitié avant que ce soit mon tour. C'est qu'il y avait du monde qui se bousculait pour avoir une dédi de Guillaume ! En faisant la queue, j'ai aussi réfléchi à ce que j'allais bien pouvoir lui demander. Je voulais un truc un peu décalé et il fallait à tout prix qu'il y ait des cailloux qui chantent (un petit trip avec Pisst, idée qui est venue de l'auteur lui-même !). Il fallait les mettre en scène tout de même, et avoir une idée de ce que je voulais. Dans la file d'attente, l'illumination se fit : Jules attaqué par une horde de cailloux qui chantent "We will rock you" (y a même un jeu de mot en prime ! Je suis fière de moi-même).

    J'en arrive à mon tour. Je m'assure qu'on peut faire des demandes "spéciales". Il me rétorque tout de suite que ça doit rester "grand public" sur le ton de l'amusement. C'était très familier comme échange. Lorsque je lui ai dévoilé mon idée, ça lui a plu ! Il a même réagi sur le jeu de mot du titre de la chanson ! Yeah ! Inspiré, j'ai eu le droit à une dédicace fabuleuse 

    Il me restait encore un tome. J'avais apporté mon tome 1 qui était vierge. Pour le second, donc, je n'avais pas vraiment beaucoup d'idées. Ou vraiment très vagues. J'avais même parfois peur que ça fasse "trop". Finalement je suis partie sur "Virgile et Grü qui prennent le thé". J'ai eu mieux ! Virgile, en bon majordome, servant le thé à notre ami Grü (qui est quand même un ennemi, je vous rappelle. Mais on s'en moque, on peut demander ce qu'on veut après tout :D). De nouveau, un dessin superbe que j'adore.

    Je n'aurais pas vu Reno, mais je n'ai aucun regret. Les dédicaces de cette journée sont un tournant pour moi. Je n'ai commencé à faire des dédicaces qu'il y a quelques années. Je dois en être à ma troisième année tout juste. Je me souviens encore de ma première fois, c'était face à Reno, et je ne savais absolument pas comment ça fonctionnait. J'ai eu l'air cruche ce jour-là, lorsque je lui ai tendu mon livre et que je n'ai pas prononcé un mot, tandis qu'il me regardait et attendait que je lui demande ce que je voulais, et moi qui me demandait ce qu'il attendait pour dessiner... Et oui, c'était pas instinctif pour moi de devoir demander ce que je voulais comme dessin ! Justement, je me suis, jusque là, toujours contenté de "je voudrais tel personnage". Point. C'est chouette, ça fait une dédi. Cette année, en écoutant d'autres personnes faire leur demande, j'ai entendu des demandes un peu plus "spéciales", plus "poussées", comme "je voudrais tel personnage avec celui-ci en train de faire cela". Et ça marche ! En plus les dessinateurs sont contents souvent ! Surtout si l'idée est fun ! Ca montre un peu notre imagination et ils peuvent faire quelque chose qui sort un peu de l'ordinaire. C'était un peu mon mot d'ordre de la journée, faire des dédis qui changent de ce que j'avais pu avoir jusque là. Je me suis fait un plaisir monstre. Vivement les prochains !

    Ah, et un petit bonus : Guillaume Lapeyre avait sur lui un petit feuillet, un petit cross over avec Le visiteur du futur, une vingtaine de page à dévorer 

    Une superbe journée passée au festival O'Tour de la Bulle !

     

    O'Tour de la Bulle 2013

    O'Tour de la Bulle 2013

    O'Tour de la Bulle 2013

    O'Tour de la Bulle 2013


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    Ragnarok : The End of the Gods

    Titre : Ragnarok : The End of the Gods
    Auteur : A.S. Byatt

    Genre : Mythologie

    Année : 2011
    Editeur : Canongate
    Prix : 14,99£


    Un récit sur un mystère, sur comment un monde se créa, fut rempli de magie et d'êtres puissants, et ensuite prit fin. Une véritable fin. La fin.

     

    - Un Petit Mot -
    « It was at this point that, almost casually, to please or amuse themselves, they made human beings. »
    « Only in Asgard could they die in battle every day, as a game, and live again to feast in the evening. In the hard world, and in the world of shadows, death was not a game. »

    Comment vous expliquer à quel point je me suis décomposée au cours de la lecture de ce livre? C'est bien simple, il m'a donné un fil à retordre fou. Tout ceci pour deux raisons, dont l'une est bien simple : l'anglais. Ce livre n'est pas ma première tentative en ce qui concerne la lecture d'un ouvrage entier en anglais. Généralement, tout se passe sans problème, même si des mots me sont totalement inconnus. Sauf là. C'était presque une horreur. Je n'avais, je pense, pas le niveau adéquat pour me permettre une telle lecture. C'était trop complexe. En plus de comprendre un vocabulaire très dense, Ragnarok : the end of the Gods contient une multitude de descriptions. Je n'en suis déjà pas friande en français. Mais en anglais ! Quelle horreur ! Utiliser tous les synonymes possibles pour décrire la même chose sous toutes les formes qui soit... Rien d'étonnant que je n'ai compris que la moitié des mots que j'ai lu. Je comprenais tout de même globalement la description, je ne m'enquiquinais pas avec les détails.

    Le deuxième point qui a rendu cette histoire très difficile à digérer au début, ce fut le sujet même du récit : Ragnarok. La mythologie nordique, en voilà une bonne idée ! J'aime bien. Ça m'attire comme idée. C'est d'ailleurs pour ça, au début, que j'ai acheté l'ouvrage. Juste à cause du titre et que je savais que c'était lié (à la mythologie). Je voulais en savoir plus sur ces mythes qui viennent du nord et qu'on n’apprend pas en classe contrairement à nos amis Grecques. Sauf que, pour les découvrir, le mieux n'était peut-être pas de le faire au travers du livre. Étant donné qu'il s'agit de récits, de mythes, les choses peuvent partir dans des directions totalement folles. Par exemple, les enfants de Loki : L'un est un loup (Fenrir), l'autre un serpent géant (Jörmungand), la dernière étant la déesse des morts (Hel). Il y a aussi un eu un cheval (Sleipnir) à huit jambes. Quand je lisais ce genre de choses, je me demandais si je comprenais bien ce qui était écrit tant cela me paraissait parfois farfelu. Mais non ! Tout va bien, c'est tout à fait normal ! De même lorsqu'on explique les différents "mondes" qui existent... Il y a vraiment de quoi se perdre. Pour pallier à ce problème, la solution était relativement simple : documentation ! Ni une, ni deux, je suis allée voir mon ami Wikipédia (qui me rend bien service dans ce genre de situation). Et j'ai lu des pages et des pages concernant la mythologie nordique, les personnages que j'avais rencontré jusqu'alors et même un peu de l'histoire du fameux évènement appelé "Ragnarok" (sans pour autant me spoil, ça aurait été bien dommage !).

    « Something, somewhere, must have been missed, must have been forgotten. Stories are ineluctable. At this stage of every story, something must go wrong, be awry, whatever the ending to come. It is not given, even to gods, to take complete, foolproof, perfect precaution. »

    Une fois documentée, comment dire... le livre est soudainement beaucoup mieux passé ! Je devais en être au tiers quand j'ai pris cette initiative, ce qui a totalement libéré ma lecture. Tout devint limpide, clair comme de l'eau de roche. Ce fut un véritable plaisir de lire le livre. Bien entendu, je l'aurais lu en français, je n'aurais pas eu de problème du tout et nul besoin de m'informer sur le sujet. Malheureusement, ce livre n'existe pas en français... Mais est-ce vraiment une grosse perte? Je ne pense pas.

    J'ai eu plus l'impression de lire un documentaire que de lire un récit. Pour faire bref, on va suivre une petite fille qui tombe sur un gros et vieux livre parlant du fameux Ragnarok et elle le lit. J'ai l'impression d'avoir eu directement le livre sous les yeux avec de temps en temps des petits retours sur la petite fille, ses commentaires ou un petit bout de sa vie. En somme, j'aurais pu lire un simple livre sur la mythologie nordique que ça aurait été pareil. Donc pas besoin d'être dégouté de ne pouvoir le lire en anglais, un tout autre livre sur le sujet en français fera parfaitement l'affaire (en plus d'être compris du premier coup sans vous triturer les méninges).

    En tant que tel, j'ai tout de même beaucoup apprécié cette lecture. J'étais curieuse au sujet de cette mythologie qui m'était très rapidement connu (merci les jeux vidéo qui s'en sont inspirés). J'en sais un peu plus à présent. J'ai trouvé la lecture plus qu'intéressante et je serais heureuse d'en connaître plus sur le sujet ou de lire une véritable fiction s'en inspirant.

    « The black thing in her brain and the dark water on the page were the same thing, a form of knowledge. The is how myths work. They are things, creatures, stories, inhabiting the mind. They cannot be explained and do not explain ; they are neither creeds nor allegories. »


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  • Surpriiiise !Le matin, au levé du lit, on a tous nos petites habitudes : Replonger dans nos draps, ouvrir les volets immédiatement pour pas se rendormir, boire un café... Parfois, un petit truc fait que la journée va être merveilleuse. Une petite attention, une bonne nouvelle, un frigo plein, des fringues neuves qu'on va pouvoir sortir ce jour là... Ou le facteur. J'étais tellement fatiguée que je n'avais pas entendu sonner. J'ai eu la surprise d'apprendre directement en émergeant qu'il y avait quelque chose pour moi sur la table : Un colis ! Et je n'étais absolument pas au courant que j'allais en recevoir un contrairement aux autres fois ! Youpi Youp !

    Dedans, j'ai trouvé plein de choses, comme à chaque fois. Et surtout, j'ai trouvé Blue. Depuis la sortie du premier volume je lorgne un peu dessus sans pour autant céder. Mince quoi ! Kozue Chiba ! Une auteure que j'affectionne particulièrement ! Oui, elle fait que des shojos. Oui, je suis une fille. Oui, je flûte les garçons qui me prennent soudainement pour une dingue girly-girly. Je suis extrêmement heureuse ! Et à côté, j'ai eu d'autres bonheurs avec les autres séries. Mais Blue ! BLUE ! Y en a qui sont hystériques face à des acteurs ou chanteurs, moi devant certains bouquins... chacun son truc 

    J'ai la chance d'avoir reçu :

    • Blue T1 à 4
    • Kokoro Button T1, 2 & 4
    • Seirei Produce T1 & 2
    • Cosplay Animal T5 & 6
    • 100% Perfect Girl T1, 2, 3 & 6
    • Mei's Butler T1, 2 & 14
    • Be Loved T1
    • Seed of Love T2
    • Letter Bee T1

     

    Je sens qu'à ma prochaine sortie librairie, je saurai quoi acheter...


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  • The Belle Brigade - Sweet Louise


     

    Aller, pour la petite histoire qui va avec parce que parfois, y en a une :D
    J'ai regardé le film The First Time il y a deux jours (une comédie romantique, une histoire sur deux ados et leur "première fois"). J'ai apprécié le film et j'ai surtout aimé les musiques ! Résultats, j'ai cherché toutes les musiques du film, les ai toutes écoutées et celle-ci sort un peu du lot. Elle est juste belle ! Et puis, oui, ça correspond tout à fait à ma situation actuelle en plus donc ça colle parfaitement avec mon humeur :D


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    Comment sauver un vampire amoureux

    Titre : Comment sauver un vampire amoureux
    Autre : Jessica rules the dark side
    Auteur : Beth Fantaskey

    Genre : Bit-Lit
    Série : Vampire Amoureux
    Tome : 2

    Année : 2011
    Editeur : France Loisirs
    Prix : 17,30€

    Précédemment : Comment se débarrasser d'un vampire amoureux

    Le jour où Jessica Packwood a découvert qu'elle appartenait à une famille de vampires, sa vie a changé à jamais. À présent mariée au prince Lucius Vladescu, elle doit s'imposer en tant que souveraine face à une famille de vampires aux dents longues qui ne demandent qu'à l'écarter du trône.
    Quant un des Anciens est retrouvé assassiné avec le pieu de Lucius, tout accuse le prince-vampire. Emprisonné dans le château, affaibli par le manque de sang, il dépérit peu à peu, laissant Jessica seule face à son destin. Bien décidée à sauver son mari, elle demande l'aide de ses seuls alliés : sa meilleure amie Mindy et Raniero, le cousin de Lucius. Mais a-t-elle raison de leur accorder sa confiance? Quels secrets cachent-ils? (France Loisirs)

     

    - Un Petit Mot -
     
    « "Un prince est au roi ce que le lionceau est au lion." S'il est facile de se débarrasser du lionceau, personne n'osera se mesurer au lion. »

    J'avais lu le premier. Il était bien et sans plus. Pourquoi ne pas lire le second? Même si ça fait des lustres que le premier a été avalé. J'ai dû quelque peu creuser dans ma mémoire pour me souvenir de la façon dont tout se terminait. J'ai même parcouru rapidement les dernières pages puis je me suis lancée dans la lecture de cette suite.

    Je n'ai absolument pas apprécié le choix narratif fait. Le schéma est totalement changé par rapport au premier volet. Alors que nous avions auparavant un narrateur unique (Jessica), il y en a plusieurs à présent (Jessica, Lucius, Raniero et Mindy). Y a des fois, je m'y perdais. On passe de l'un à l'autre brusquement et très fréquemment. Il n'y a pas d'ordre particulier non plus, tout se fait en fonction de l'avancement de l'histoire. J'ai eu un peu de mal au début à m'y faire. Et, même si j'ai fini par ne plus avoir de problème avec cela, je n'aimais pas quand même.

    Surtout qu'en faisant ainsi, l'intrigue est totalement plombée ou presque. On devine le coupable vers le milieu du livre alors que les personnages tournent toujours autour du pot, cherchant des indices là où ils peuvent. Aucune surprise donc quand on en arrive au bout et que le coupable est dévoilé. J'étais plutôt à me dire "Eh bah enfin!". Parce que, comme j'avais deviné avant, le comportement de Jessica m'ennuyait parfois. Ses hypothèses, sa manie de chercher des indices pour inculper telle personne alors qu'elle devrait se concentrer sur une autre… C'était très embêtant.

    « Serions-nous les deux seuls vampires à savoir que le "Bluetooth" est une technologie sans fil et non une infection propre aux vampires, provoquant un bleuissement des dents suite à une mauvaise circulation? »

    Changer de narrateur tout le temps, ça apporte une nouvelle dimension à l'histoire. Oui. Mais il faut vraiment savoir en jouer et écrire avec. Personnellement, je préfère ne suivre qu'un seul personnage ou être totalement à l'extérieur que d'être comme une sorte d’esprit qui entre dans la tête de chacun les uns après les autres.

    La deuxième chose qui m'embête, c'est l'intrigue. On sent profondément que c'est une suite écrite pour faire durer l'histoire, pour dire qu'il y a un tome deux. Ce n'était pas prévu et ça se ressent de trop à la lecture. L'auteure a, en plus, laisser une petite porte ouverte sur la fin si elle souhaite une nouvelle fois ajouter un épisode à son récit. Pour le moment, elle se contente de la rédaction du mariage, qui est le tome 1,5. Il se situe entre les deux. Je n'en salive pas d’avance.

    Une nouvelle fois le titre m'a embêté, bien qu'il soit plus vrai que le premier, qui trompait totalement le lecteur. Mais bon, il fallait bien poursuivre sur leur voit de "Comment....". Je me demande ce qu'ils vont réussir à trouver pour le mariage ! Haha !

    C'est à lire si on a apprécié le premier et qu'on a envie de rester un peu plus dans l'univers créé par l'auteure. Parce qu'autrement, ça ne casse pas trois pattes à un canard, ça n'en vaut pas particulièrement le détour non plus.


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