• Liqudation : la bonne affaire

    Le mois touche à sa fin, les soldes bientôt aussi. Les soldes ne se font pas encore sur les livres (question de prix unique du livre) pourtant, depuis peu, je vois parfois un petit coin "soldes" dans certaines librairies. Juste de quoi remplir un bac avec des livres généralement pas intéressants, mais c'est toujours ça. Au moins je ne suis pas très tentée.

    C'était sans compter de tomber sur une boutique d'occasion qui avait décidé de tout liquider. Tout. Tout ce qui était à l'intérieur. Des mangas aussi... D'autant plus que c'était une boutique d'occasions ! Donc, en plus d'avoir déjà des mangas pas chers, il y avait une réduction supplémentaire à cause de la liquidation ! Yaaahhhaaaa ! Je me suis jetée dessus comme une affamée. Comme si j'avais pas de livres chez moi, franchement. Mais c'était le Saint Graal ! Impossible de résister à ce type d'offre ! Surtout quand on en vient à payer seulement 2€ le tome ! De quoi devenir dingue ! Dingue je fus.

    Liqudation : la bonne affaire
    Après les châteaux de cartes
    et les Legos,
    la construction manga !

    J'ai bien squatté la place, car, comble des choses, l'endroit où se trouvait les mangas n'était pas large. Deux petites bibliothèques. J'en occupais une. Pauvre autres clients qui durent être patients (y avait pas foule non plus). Parce que bien sûr, je ne me suis pas simplement contenté de survoler tous les titres pour prendre ce qui m'intéressait, non. J'ai pour ainsi dire tout passé en revu. Une série que je connais et que je veux? Je prends d'office. Un premier tome d'un truc sorti de je-ne-sais-où ? Je prends bien le temps de lire la quatrième de couverture pour savoir si je lui donne sa chance ou pas, tout en prenant la suite si elle y est.

    Je ne sais pas combien de temps je suis restée à tout regarder. En revanche, je peux affirmer que j'ai vérifié deux fois tous les tomes avant de définitivement me diriger vers la caisse. Et j'avais une bonne pile à côté de moi ! Une pile comprenant pêle-mêle :

    • Douze tomes de Bakuman, du 1 au 9 et du 11 au 13
    • Les quatre premiers de Say Hello To Black Jack
    • L'intégralité de Chocola et Vanilla (8 tomes)
    • Deux tomes de Nora
    • La Légende de Raoh à essayer
    • Stigmata à découvrir
    • Un premier volume de Vairocana
    • Le shojo Captive Hearts à commencer

    Soit un total de 30 tomes pour lesquels il faudra trouver de la place sur mes étagères. Par chance, les quatre derniers s'ajoutent automatiquement au défi manga qui va commencer dans une dizaine de jours. Je vais donc laisser le tout trainer le temps que je lise un peu. Quelques piles sur ma table basse, ça passe inaperçu, non?

    D'ailleurs, j'en profite pour passer un SOS. J'ai un gros problème avec les étiquettes de prix qui ne... se décollent pas. Rien à faire, ça se déchire constamment, et ce n'est que la première couche de papier. Si vous avez une astuce ou une solution miracle pour retirer les étiquettes des mangas (et livres de manière générale), je serai ravie de la connaître :D

     

    Liqudation : la bonne affaireIl y en a quand même un dans le lot qui n'a pas une étiquette à s'arracher les cheveux. Il n'avait pas d'étiquettes du tout et ne provient pas de la liquidation. Il est neuf. Il est beau. Il sort de la librairie. Il me tente terriblement. Il est pas épais et c'est un livre ! Et même si c'est le premier tome d'une série, rien à faire. Je ne suis plus à une série près de toute façon ! C'est ainsi que je  me retrouve avec La Sélection que j'ai bien hâte de lire !


    9 commentaires
  • Kare First Love

    Kare First Love

    De : Kaho Miyasaka
    Editeur : Panini
    10 volumes (terminé)

    Type : Shojo
    Genre : comédie, romance, vie scolaire

    "Et si tu disais simplement "non" à ce que te demandent les gens...."

    Après avoir lu et apprécié A Romantic Love Story l'an dernier, je m'attaque à une autre série de l'auteure : Kare First Love. Un titre que Luthien m'avait dit avoir beaucoup aimé, alors je m'y suis essayé.

    Trop timide avec les garçons, Karin Karino s'est inscrite dans un lycée pour filles. Les journées s'écoulent toutes semblables aux autres... jusqu'à sa rencontre embarrassante avec le turbulent Kiriya Aoi dans le bus ! Karin est bien décidée à ne plus jamais le revoir mais se retrouve piégée par ses copines de classe qui organisent une séance de speed dating sans la prévenir. Incapable de supporter l'alcool, Karin s'évanouit et se réveille... dans la chambre de Kiriya !?

    Kare First LoveIl n'y a pas à dire, la série est dans la même veine que l'autre. Un bon shojo très agréable à lire en une dizaine de volumes. Pour une fois, alors que j'ai déjà lu une autre série de l'auteure, je n'ai pas eu de fameux "tiens, ce trait me rappelle quelque chose" en lisant Kare First Love. Allez savoir pourquoi. Peut être parce que j'avais oubié A Romantic Love Story aussi rapidement que je l'avais lu? Devinez quoi, il en fut de même pour Kare First Love !

    Je suis loin de ne pas avoir aimé cette série, très loin même. J'ai lu tous les tomes d'une traite (l'avantage de tous les posséder avant de se lancer dans la lecture) et je ne voulais pas les quitter tant que je n'étais pas arrivée à la fin. Ce qui ne tarda pas trop. Malheureusement, je n'arrive pas à être marquée par l'histoire. J'étais entièrement dedans quand je la lisais, mais une fois que ce fut fini, que les tomes furent refermés et que j'en ai fait une pile sur ma table basse, pouf, tous mes souvenirs se sont évaporés. Il n'y avait plus rien, ou presque. Je suis sûre qu'on me prendrait un jour au dépourvu pour me demander de quoi parle Kare First Love que je ne saurais pas répondre. Ou alors je ne pourrais pas aller plus loin que dire qu'il s'agit d'une histoire d'amour entre deux lycéens. Ce qui ne dévoile pas grand chose en fait...

    Et je regrette beaucoup que cette histoire n'ait pas imprégné ma mémoire, car elle était agréable sur le moment. Fort heureusement, j'ai eu la bonne idée de prendre quelques notes.

    Kare First Love, bien que traitant du premier amour du Karino, ne tourne pas trop en rond. J'ai eu le sentiment que l'histoire avançait au cours de la lecture. C'est très appréciable. Pour une fois, en plus, je n'ai pas retrouvé de "je t'aime / moi non plus" à chaque tome. Il arrive souvent qu'on passe par là qu'on se dispute fort, qu'on ait du mal à se rabibocher et que cela continue tout du long. Ennuyeux à la longue. Par chance, on ne passe pas par ces étapes dans ce manga. Même s'il y a des hauts et des bas, il n'y a jamais des "je te quitte" ; "je veux qu'on soit ensemble" ; "c'est fini entre nous !" ; "Mais je t'aime toujours" ... Vous voyez ce que je veux dire?

    Kare First Love

    L'autre point très intéressant dans ce shojo est pour ainsi dire l'absence de triangle amoureux. Oui, j'ai bien marqué "absence". Deux rivaux existent pourtant. L'un masculin, l'autre féminin. La jeune demoiselle sera très peu présente. Je ne sais même pas si on cite son nom en fait. On aurait pu en faire une rivale et arrêter tout le reste pour mettre le couple à mal. L'auteure n'a pas fait ce choix et je l'en remercie. Le rival masculin est un peu plus présent dans l'histoire mais sans enquiquiner de trop son monde non plus. Il y avait possibilité donc, possibilité qui n'a pas été exploitée. Au plus grand bonheur de ceux qui en seraient lassés ! Et de temps en temps, éviter les triangles amoureux présents dans toutes les histoires d'amour, ça fait du bien. Bon, par contre on a au début la fille jalouse qui veut pas laisser Karino sortir avec le type qu'elle a en vu... Mais je n'ai pas trouvé ça embêtant à lire du tout.

    Dans l'histoire, il y a surtout Karino. Une jeune fille qui va doucement commencer à changer, à s'occuper d'elle même physiquement parlant, ce que toute fille fini par faire un jour ou l'autre. C'est une sorte d'étape dans la vie. Alors que ce changement est parfois radical dans certaines hitoires, ici Karino avance doucement. Elle va parfois se coiffer différemment, ne plus porter ses lunettes... Des petits pas de rien du tout qui vont pourtant la changer peu à peu. Et le changement ne sera pas que physique, elle apprendra également à faire face, à avoir la tête haute et à dire ce qu'elle a sur le coeur.

    En somme, une belle histoire comme il y en a beaucoup, une histoire qui ne marque pas l'esprit certes, mais un récit dans lequel on plonge quand même sur l'instant.


    2 commentaires
  • Voyageurs T1 : La Cité des Rêves

    Voyageurs T1 : La Cité des Rêves

    De : Emilie Zanola
    Editeur : VFB éditions (ebook)

    3 volumes (terminé)

    Genre : Fantasy

    "Mais qu’est-ce qui te fait croire que tu sauras différencier le réel du rêve ?"

    Dans les histoires, on parle souvent d'élu(e) ou de personnage spécial. Je dois dire que je me sens un peu comme ces personnages aujourd'hui, car j'ai eu la chance de faire partie de ceux qui ont reçu un jour le livre d'Emilie Zanola, le premier volume de la série Voyageurs : La Cité des Rêves. Cette chance, je la dois au forum Lecture-Imaginaire et surtout aux éditions VFB qui ont proposé ce partenariat. Je fus toute excitée à la lecture même du résumé et l'étais encore et plus le jour de la réception de l'ouvrage. Le livre refermé, je l'étais encore bien plus avec un grand sourire béat et des étoiles dans les yeux. Alors du fond du coeur, je remercie VFB éditions et Lecture Imaginaire car j'ai pu prendre un immense plaisir à lire cette histoire :

    Liana est une jeune femme à qui la vie n’a pas fait de cadeau. Abandonnée dans un jardin public vers l’âge de quatre ans, elle s’inventera des vies au travers de ses rêves plus qu’étonnants…

    À l’université de Chambéry où la psychologie y est dispensée, elle rencontrera un groupe d’amis et surtout Gab, un jeune homme venant d’une famille étrange et riche, qui saura la séduire…

    Un jour, un grimoire, un rêve et son destin va être bouleversé. Un monde secret lui sera dévoilé, celui de la Cité des Rêves. Elle n’est autre qu’un Voyageur, un être capable de naviguer au cœur même des productions chimériques des humains. Cette histoire improbable se mêle à la réalité et son tuteur onirique, Naël, tentera de lui inculquer leurs règles dans ces deux mondes.

    Des cauchemars, des missions, des meurtres, un voyage en Italie et Liana accepte enfin la réalité…

    Carl Gustav Jung, un des précurseurs de la psychologie, a dit :

    « En chacun de nous existe un autre être que nous ne connaissons pas. Il nous parle à travers les rêves et nous fait savoir qu’il nous voit bien différemment de ce que nous croyons être. »

     

    Ainsi commence la saga « VOYAGEURS »…

      

    Rien d'étonnant à ce que je me sois ruée dessus et que j'ai sautillé comme une puce quand on lit le résumé, non?

    Ce qui m'a toujours paru anodin dans les autres ouvrages m'a ici interpelé : la France, le pays dans lequel se situe la plus grande partie de l'action. Lire des noms de lieux, de villes ou d'organismes qui me sont connus et peuvent faire partie de mon quotidien m'a procuré un étrange sentiment. Chambéry, Annecy, SNCF, CROUS... Qui ne connait aucun de ces mots? Ils m'ont ancré dans la réalité, dans le monde réel, car ils en font partie. De ce fait, j'ai d'abord cru que ce serait un frein à l'imaginaire, que je n'arriverais pas à totalement m'immiscer dans l'histoire à cause de ces éléments qui sont eux bien réels. Un blocage qui n'aura pas duré. Je tiquais dessus systématiquement puis mon esprit s'y est fait, réalisant que ce n'était pas un mauvais point du tout.

    Mon imagination s'est retrouvée aidée par ces éléments. Je ne suis jamais allée à Chambéry, mais j'ai déjà vu des chambres du CROUS et pris le train. Je n'avais donc pas de mal à me créer mon propre film, à dessiner les lieux dans mon esprit. Tout s'imbriquait tout seul. Et à mêler le réel à l'imaginaire, j'ai eu l'impression que des choses fantastiques pouvaient vraiment arriver dans notre monde, autour de nous. Un sentiment agréable de se dire que juste à côté, qu'en dehors de mes quatre murs, il peut se passer des choses fabuleuses. Il ne suffit que d'un grain d'imagination...

    Ce que l'auteure possède de toute évidence ! Je me suis joyeusement laissée emportée par ses phrases tout au long des pages. J'ai eu des phrases sur lesquelles je butais parfois, dont le sens ne me percutait pas immédiatement, ou dont la ponctuation me titillait. Une question d'habitude à prendre je suppose. Habitude que j'ai finie par avoir à mesure que ma lecture avançait. Je refaisais ma propre ponctuation mentalement lorsque j'en avais besoin, ce qui n'arrivait pas très souvent. Si je devais compter les phrases qui m'ont réellement arrêté dans ma lecture pour les relire et en comprendre le sens, elles tiendraient sur les doigts d'une main. Un petit désagrément de rien du tout en somme, mais un désagrément tout de même.

    Chers voyageurs,
    Vous venez de trouver ce livre, il est important d’être seul au moment de sa lecture. Un lourd secret y est dévoilé et vous êtes concernés, vous Naoçiens. Vous n’avez certainement jamais entendu parler de nous, pourtant si vous me lisez aujourd’hui, il n’y a aucun doute, votre vie va changer.

    Puis arriva Liana, deuxième point qui fit que j'ai facilement accroché au roman. On est à l'université, elle a une vingtaine d'années. Elle est entre l'adolescence et l'âge adulte, ce passage entre les deux qui n'est pas forcément évident pour tout le monde. J'ai un âge proche, ce qui aide. Et ça me fait énormément de bien de lire une histoire suivant les aventures d'une étudiante ! Généralement, ce sont les lycéens ou les collégiens qui se retrouvent au centre de telles histoires. Pas ici. Ce qui permet à l'auteure de toucher un autre public.

    C'est malheureusement avec Liana que j'ai aussi pu constater une incohérence de l'histoire. Elle a une vingtaine d'années, précise qu'elle est née en 1994 et, un jour, il est dit qu'on est en septembre 2012. Un petit décalage de deux années qui aurait presque pu passer inaperçu, tout autant que les quelques coquilles encore présentes dans le texte. 

    Puisque je suis avec Liana, autant avancer encore un peu en sa compagnie. J'aime son prénom qui semble sortir d'un autre monde. Comme celui de Naël. À côté, ceux de Jess, Sarah, Pierre ou Gab font plus terre à terre. Un autre moyen de mélanger le réel et l'imaginaire à mes yeux.

    Liana a beau ne pas avoir de famille, elle s'en est très bien accommodée. Elle ne pleure pas à chaque fois qu'elle y pense ou qu'elle évoque ce souvenir. Elle n'en a pas de toute manière. Elle ignore totalement qui est sa famille, raison pour laquelle elle la cherche. J'apprécie le fait qu'elle n'ait pas d'attaches, qu'elle soit libre au point de prendre un train du jour au lendemain pour partir en Italie. Il en faut du courage pour ça !

    Bien qu'elle possède du courage, je l'ai trouvé perdue à un moment. Enfin, elle l'était vraiment. Liana a su passer ce cap, mais je n'ai pas trop su comprendre comment. Elle a eu, à mon goût, un revirement trop soudain. Hésitante un long moment, elle s'est lancée dans une direction sûre d'elle alors qu'elle était encore totalement confuse la veille. J'ai trouvé cela brutal et sans réellement d'explications.

    « Lui ? Un prof ? » s’étonna Liana. Il n’avait pas le physique de l’emploi. Son look décontracté, ses cheveux bruns décoiffés, son physique de mannequin ne le rendaient pas crédible.

    Liana est aussi sérieuse, studieuse... jusqu'à ce que Gab apparaisse. Elle a beau ne rien connaître en amour ni avoir eu de relation auparavant, je n'ai à aucun moment eu l'impression de lire quelque chose de "niais". Et, même s'ils sont en couple, les projeteurs sont loin d'être braqués sur eux, le livre a des intrigues plus importantes à mettre en avant !

    Comme ces histoires de rêves et de voyageurs par exemple. Je n'avais qu'une seule crainte avant de me lancer dans la lecture. Une toute petite crainte : que ces histoires de rêves et de voyageurs ne ressemblent au manga Dreamland. Un ouragan se pressa d'emporter ma faible inquiétude ! On en est loin ! L'auteure nous plonge dans un monde de rêves totalement passionnant. Liana bondit du rêve d'un humain à un autre, aussi facilement et rapidement que je tournais les pages du livre. J'avais vraiment l'impression d'être dans des rêves, aussi proches du réels ou fous soient-ils. Ils ressemblent tant à ceux qu'on peut avoir la nuit !

    Mais les rêves ne sont pas tout. Il y a la Cité des Rêves aussi, où se trouvent tous les voyageurs. Les voyageurs sont intéressants au plus haut point. Ce qu'ils sont réellement, les "pouvoirs" qu'ils semblent posséder, leur mission, leur cité et la façon d'y vivre... C'était un régal d'en découvrir plus avec Liana. À chaque nouvel élément il y a de nouvelles interrogations qui font surface. Et là, on attaque un point fort du roman.

    Le mystère plane tout du long. Lors de la lecture, plusieurs éléments sont donnés au lecteur. J'ai l'impression de n'avoir que des pièces d'un puzzle qui ne vont pas ensemble. Gab est étrange depuis le début. Par sa conduite, par ses absences, ses coups de fil... Mais on ne sait rien. Sarah également intrigue, de même que Liana elle-même ! Qui sont les responsables de certains faits? Certains voyageurs cachent des secrets sans qu'un seul indice soit dévoilé...

    J'ai beau avoir de forts penchant pour certaines réponses, mon esprit a beau me dire "c'est ça !", je n'arrive pas à le suivre les yeux fermés. C'est comme si je savais à 99% certaines réponses, sans pouvoir jamais atteindre les 100%. Seule l'auteure possède le dernier pourcent. Ce n'est que lorsqu'elle révèle les choses noir sur blanc que je peux savoir quelle est la vérité absolue.

    — C’est quoi ce délire, comment t’es entré dans ma tête bordel !

    Quelque part, c'est terriblement frustrant de se retrouver devant tant de questionnements. D'autre part, c'est une grande qualité de l'histoire. Car, bien que ces mystères planent, qu'il y en ait de nouveaux à chaque chapitre, tout ce qui est écrit ne semble pas là pour "combler" ou rallonger le roman en vue d'éviter de tout dévoiler au grand jour trop tôt. Non. L'histoire avance tout le temps. À croire que tout ce qui est dit est important et peut générer des indices. Les temps morts n'existent pas vraiment. Comment cela pourrait-il être possible quand on voyage chaque nuit dans les rêves?

    Arrivée à la toute dernière ligne, j'étais complètement retournée. Je n'ai certes pas pleuré ou ri durant la lecture, peut-être ai-je souri à un moment ou à un autre, mais j'ai été transportée. Littéralement. Mes tripes étaient prises. Et je dois dire que ça fait un bien fou de tomber sur une lecture qui m'emporte à ce point. Un bien que je dois à Emilie Zanola, que je remercie sincèrement pour avoir écrit cette histoire. Surtout que ces lectures sont malheureusement pour moi très rares (la dernière remonte à l'été précédent, il y a 6 mois). Je les apprécie donc d'autant plus quand j'ai la chance d'en avoir. Et je les partage !

    Pour la seule raison d'avoir été chamboulée, d'être folle à la fin parce que je voulais dévorer la suite, de crier partout "mais c'est trop bien !" lorsque la lecture était en cours et de me sentir comme sous les effets d'une fabuleuse drogue qui s'appellerait Voyageurs, j'aurais envie d'en faire un coup de coeur. Vraiment. Juste à cause de petites notes négatives, je ne peux pourtant pas. Et ça me torture, parce que ce livre le mérite tellement !

    La meilleure des nouvelles est encore pour la fin : Ce n'était que le premier tome, la suite arrivera ! Chouette !


    votre commentaire
  • Quand on traine sur des blogs littéraires, il y a des choses qu'on remarque très rapidement. En dehors des banales chroniques et autres articles, on peut souvent remarquer un billet concernant un challenge. Remarquant cela sur plusieurs blogs je me suis intéressée à la chose, jusqu'à ce que je finisse par essayer par moi-même il y a un an et demi. Après tout ce temps, j'ai eu le temps de me faire ma petite opinion sur la chose.

    Retour sur les challenges, lectures communes et défis diversJ'ai débuté par un challenge manga sur le forum Aux Mille et Une Pages (qui n'existe aujourd'hui plus). Tant qu'à choisir, autant prendre le support que je préfère. En plus de cela, il ne contenait qu'une petite dizaine de titres, ce qui est plus qu'abordable pour quelqu'un qui les gobe. D'autant plus que pour chaque titre de série, lire le premier volume est suffisant, pas besoin d'aller plus loin. Tant qu'à faire, je me faisais tout de même toute la série. Au début, il devait s'étendre sur 6 mois, puis il devint illimité.

    Je me suis lancée dans l'aventure curieuse, et j'appréciais le principe qui me permettait de découvrir de nouveaux titres. J'étais assez sceptique sur le mode d'échange au début, qui consiste à prévenir sur le sujet du forum où on en est et mettre le lien de sa chronique. Je trouvais au début que ce n'était pas un véritable échange, n'ayant connu que des sujets de discussions dans lesquels les gens se répondent. Mais ce principe est pas mal aussi, juste différent. Lire les avis des autres est intéressant et il est toujours possible de réagir en commentant.

    Ce qui m'a réellement plombé, c'est le temps. Avoir une durée limitée, c'est chouette. Comme ça, quand on voit que la fin approche, on se dépêche un maximum pour réussir à finir dans le temps imparti. Quand ça devint infini, je n'ai plus eu l'impression d'avoir un "challenge" au sens propre du terme et n'ayant plus de durée, je n'ai plus eu de motivation. J'ai immédiatement lâché le challenge, n'y ayant plus trouvé aucun intérêt (surtout que les trois séries me restant étaient déjà connues si ce n'est déjà lues il y a des années).

    Cette première expérience m'a pas mal coupé l'envie. Et trouver des challenges mangas, ce n'est pas ce qu'il y a le plus facile comparé à un challenge avec des romans, ce qui court les rues.

    D'autre part, ça voulait aussi dire pour moi rejoindre une autre communauté de gens et j'ai beaucoup de mal à bien me sentir sur un forum.

    Alors j'ai laissé cette idée de côté.

    Plus tard, à la fin de l'année, je suis tombée sur un marque-page qui m'a beaucoup plu : 50 livres à lire avant de mourir. J'ai immédiatement voulu le partager. M'intéressant aux classiques, j'ai également eu envie d'essayer de suivre cette liste. Encore une fois, le temps imparti est très long, puisque c'est jusqu'à notre mort. Mais ce n'est pas grave. C'est un peu comme un défi de fond, que je conserve toujours. Et comme j'ai le marque page chez moi, je ne peux pas vraiment l'oublier.

    Néanmoins, avec un lapse de temps aussi long, je ne me sens absolument pas pressée de lire tous les livres et prend plus que largement mon temps. J'avais donc bien compris une chose : Il me faut un lapse de temps relativement court. Un an ou plus, c'est bien trop long.

    Printemps 2013, je découvre Club Shojo et suis très intriguée par leurs challenges. Ils avaient deux points pour me séduire : Ils étaient sur des mangas, animes ou dramas ; et ils s'étendaient sur le mois. Le support correspondait tout à fait à ce que j'ai sur mon blog et la durée était courte. Parfait ! En plus de cela, une directive est donnée (un thème, un genre, lire une série complète...), ce dont j'avais besoin à ce moment.

    Retour sur les challenges, lectures communes et défis divers

    Je l'ai réalisé avec grande joie, bien que je fusse un peu short sur la fin. Ça reste quand même une très bonne expérience, même si je ne l'ai pas réitérée depuis, ce que j'essaierai de changer !

    La même année, j'ai essayé ce qu'on appelle les "Lectures Communes" (LC). Là-dessus, c'était le gros blanc. Je ne savais pas comment ça fonctionnait ni rien. Totale découverte.

    Ma première fut avec Luthien, qui propose sur son blog de faire une LC si on a un livre en commun dans nos PAL. On s'est alors retrouvé à lire L'étrange histoire de Benjamin Button, un livre tout petit. Si petit qu'on l'a lu sur skype, en une seule fois et en échangeant des commentaires au cours de la lecture, principalement à chaque chapitre. Un moment que j'ai particulièrement apprécié et j'ai toujours voulu recommencer depuis.

    Retour sur les challenges, lectures communes et défis divers

    Dans le même principe des LC, il y a les Projets initiés par Ryuusei. J'ai participé à trois des quatre projets. J'apprécie beaucoup le fait que cela se déroule en comité restreint (même si on serait ravies d'accueillir de nouvelles têtes^^). Je regrette en revanche la longueur de la mise en place des projets et surtout le fait que jusqu'alors, je n'ai découvert que des titres que j'oubliais aussitôt, qui ne m'ont pas franchement emballée. J'aimerais bien avoir une valeur sûre pour la suite.

    Enfin, dernièrement je me suis inscrite au défi de janvier du forum Lecture Imaginaire. Encore une fois, la durée est courte et en plus, on choisit son défi parmi les trois possibilités offertes : un défi perso (ça peut être tout ce qu'on veut), une diminution de sa PAL ou la découverte d'un livre. Etant donné qu'en ce moment ma PAL m'obsède, c'est un bon moyen de m'aider à l'écouler. Cela me sera encore plus utile quand je ne saurai que lire, ce qui arrive souvent. Je n'arrive souvent pas à me décider au milieu de tous ces titres.

    Retour sur les challenges, lectures communes et défis divers

     

    À la suite de ces quelques essais, j'ai pu connaître mes critères :

    • Le délai doit être court (1 ou 2 mois)
    • Avoir le titre sous la main (éviter au maximum les achats juste pour des challenges ou LC, à moins que je ne veuille déjà le titre)
    • Me sentir bien dans la communauté (je ne fais pas le challenge juste pour le challenge, mais aussi pour échanger avec des gens)
    • Une petite communauté (j'aime bien les petits groupes :D)
    • 1 ou 2 défis à la fois seulement

     

    Puisque nous sommes en début d'année et que les résolutions sont de rigueurs, appelons ce qui va suivre des résolutions (ou des souhaits).

    J'espère de tout coeur poursuivre les défis sur Lecture Imaginaire et recommencer sur Club Shojo, quitte à faire un mois chacun.

    J'espère également refaire une LC avec Luthien

     Et ce serait déjà très bien^^


    14 commentaires
  • Il était une MelMel, tout simplement -


    Melwen de mon pseudo, Mel partout pour simplifier la vie à tout le monde (et surtout à moi), je m'occupe de Vagues Souvenirs lors de mes nombreux temps libre.

    À 23 ans je ne suis pas encore pleinement entrée dans le monde des adultes mais j'ai terminé mes études (dans les métiers du livre).

    J'essaie donc de profiter de ce petit moment de la vie où tout me semble possible, où on peut tout faire :D

     


    Passionnée de lecture et... -


    Il était une MelCollectionneuse de marque-pages, adoratrice de mon chat, amoureuse inconditionnelle de multiples personnages fictifs, chanteuse invétérée au volant de ma voiture... Ah, je m'égare là.

    Curieuse dans l'âme, mon intérêt est aisé à capter, ce qui fait que j'ai envie de tout lire, tout voir, tout essayer... La vie offre tellement !

    J'aimerais pouvoir affirmer que je lis tout, ce qui n'est pas vrai. Policier, thriller, polar ; ces choses-là, je ne m'y intéresse pas (encore?). Tout le reste, en revanche, je l'accueille à bras ouverts ! Avec une préférence pour la fantasy, la romance, la comédie et le Young Adult.

    Il était une Mel

    Côté formats, par contre, c'est la folie. Livres, mangas ou BD, je ne fais pas ma difficile. Ils sont tous les bienvenus ! Même sous forme électronique et même en anglais (oui, oui !)

    En dehors de la lecture, j'ai surtout envie de voir le monde, le notre, le vrai, celui qui est ancré dans la réalité. J'ai une soif de liberté et d'ailleurs à laquelle je cède parfois tant elle est forte. À l'aventure !

     


    Où me trouver? -


    Pour ceux qui souhaiteraient me joindre, les moyens sont divers et variés,
    Il était une Melsuivez le chat ou passez par :

    ○ Rubrique Contact du blog

    ○ Mail : Vagues.Souvenirs@gmail.com

    ○ Skype : Moewyn

     


    10 commentaires



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires