• Kobato

    Kobato
    De : Clamp

    2009 - Pika
    6 vol. (terminé)

    Des mêmes auteurs :

    Chobits

    Kobato est une jeune fille qui découvre le monde des humains aux côtés d'Ioryogi, un chien en peluche qui parle et crache des flammes. Elle est chargée d'une mission : remplir une bouteille magique de "sentiments blessés". Pour ce faire, Kobato doit acquérir la mystérieuse bouteille en se montrant capable de vivre parmi les hommes. C'est le début d'un voyage initiatique pour notre jeune héroïne, qui n'est pas au bout de ses surprises...


    Aussi étonnant que ça puisse paraître, Kobato n'est que la deuxième oeuvre de CLAMP qui se retrouve sur le blog. Je "connais" comme tout le monde ce nom, ainsi que plusieurs mangas d'eux sans pour autant n'en avoir jamais lu que deux jusqu'au bout (car je n'avais pas tous les volumes, tout bêtement).

    Kobato

    Le dessin est tout simplement fantastique. Il est précis, détaillé et doux. Un régal pour mes yeux à chaque page que je tournais. Et il en est tout autant des illustrations de débuts de chapitre. J'étais sous le charme, tout simplement.

    Pourtant, lorsque j'avais lu la quatrième de couverture, je me suis dit "Je vais encore suivre l'histoire d'une gamine non-humaine qui va découvrir un monde dont elle ne sait rien. Ça promet d'être relativement ennuyeux et déjà-vu". Le principe ne révolutionne pas le shojo, certes. Il n'empêche que la façon dont l'histoire est contée et ce qui arrive à Kobato était bien loin de l'idée que j'avais en tête. Une merveilleuse surprise !

    Kobato

    Clamp va aborder des sujets que l'on peut considérer comme difficile sans pour autant en faire étalage ou partir dans de grandes discussions ou arguments. On se contente plutôt de lancer l'idée, de dire quelques mots et le lecteur peut y réfléchir à son tour. Je pense notamment au sujet du divorce ou encore celui de la famille monoparentale.

    À côté de ces aspects sérieux peu mis en avant, l'histoire est drôle grâce à notre duo Kobato - Ioryogi. Ioryogi est cette peluche qui la suit partout comme un mentor au caractère bien trempé capable de cracher du feu. Kobato, elle, est cette jeune fille innocente mais pas totalement naïve non plus, juste ignorante de bien des choses, ce qui mènera à des scènes comiques. Elle a un optimisme contagieux ainsi qu'une certaine force et détermination. Kobato est tout simplement adorable !

    Kobato

    Bien qu'en aspect simple, on va très vite se rendre compte qu'il y a certaines zones d'ombre et que les choses sont plus complexes qu'il n'y paraît.

    Kobato est donc une bonne surprise, c'est une fille attachante pour une histoire qui aura su me faire pleurer. Inévitablement, je vous le recommande !

    Kobato
    Kobato contient même un clin d'oeil à Chobits

     


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  • Comme vous le savez maintenant, j'ai une Kobo. Ce petit outil qui tient dans une main, tactile, qui me permet de lire sous un nouveau jour. J'expérimente petit à petit. Ce n'est pas comme si j'avais mis tous mes livres dans une cheminée pour me consacrer pleinement à mon nouveau compagnon. Ma stupidité a ses propres limites.

    Kobo : Niveau débutant

    Stupidité (il)limitée? Une histoire de rétro-éclairage

    D'ailleurs, j'en ai fait l'expérience lorsque j'ai voulu lire pour la première fois alors que le soleil était couché depuis belle lurette. On a beau avoir des lampadaires dans les rues, entre deux lampadaires, il fait relativement sombre quand on essaie de lire. Sauf que ma petite Kobo, elle a un superpouvoir : Le rétro-éclairage. Dans les faits, c'est génial. Dans la pratique aussi. Sur le moment, alors que j'en avais besoin pour la première fois, c'était assez délicat : impossible de retrouver comment l'activer.

    Après avoir parcouru les paramètres en long, en large et en travers plus d'une fois, je me suis résignée à utiliser l'aide en ligne pour apprendre que... il suffisait d'appuyer sur le seul bouton (or On/Off) de mon petit appareil. Stupide, disais-je?

    Kobo : Niveau débutant
    Le petit bouton noir, là !

    Maintenant, le rétro-éclairage, je maîtrise !

    Je suis allée un peu plus loin que lire avec de la lumière. En janvier, j'ai lu plusieurs ebook (des nouvelles ou flash-story) ce qui m'a permis de me familiariser un peu plus avec mon compagnon.

    On assimile très rapidement la machine. Il suffit de regarder l'ampleur du mode d'emploi fourni dans la boîte pour se rendre compte de la complexité avec laquelle fonctionne la Kobo : Beaucoup d'images, peu de textes, 6 "pages". Autant dire, adapté à tout public, que l'on soit flemmard, que l'on n'aime pas lire ou qu'on ait besoin d'avoir l'oeil attiré. Dans les faits, ça se résume à : Chargez votre Kobo, allumez, suivez les instructions à l'écran.

     

    Une Kobo haute en couleur

    Kobo : Niveau débutantCe qui surprend la première fois, c'est le manque total de couleur. La vaste palette comprend le blanc, le noir et toutes leurs nuances possibles. Moi qui aime les couleurs, en particulier le clair et le pastel, je ne suis pas servie. Je comprends bien que le texte n'a pas besoin d'être écrit en multicolore. Mes pauvres yeux n'y tiendraient pas.

    Adoratrice de livres, et surtout lorsqu'ils sont beaux, je suis un peu gênée par cet aspect très "vieille télévision" qui terni les couvertures. Et ça, c'est grave. Presque un crime. Une couverture, c'est beau, c'est coloré, c'est nuancé, ça possède de la profondeur... Là, c'est gris. Ce n'est pas rendre grâce aux illustrateurs !

    Pour compenser, on peut "habiller" sa Kobo. Pas de couleurs à l'intérieur? Compensons avec l'extérieur ! J'ai regardé en rayon ainsi que sur internet ce qui était proposé en termes de couverture de liseuse et on peut trouver de tout ! Du sobre, du coloré, du classique, de la texture, un effet "livre", du fun... De mon côté, j'ai un effet cuir crocodile bleu marin avec un intérieur bleu clair à pois plus foncés. La classe hein? Maintenant, je peux ouvrir un blog pour parler exclusivement de couvertures de liseuse.

    Je dois avouer que ma peur première était que mon pauvre compagnon ne s'échappe de son étui intempestivement et... tombe. Il n'y a que deux clips à droite et à gauche qui le retiennent. C'est tout. Mais j'ai beau eu la secouer comme un Orangina, elle s'accroche bien la bête.

    Kobo : Niveau débutant

     

    Si on parlait lecture?

    Parce que ce qui compte, tout de même, c'est de savoir si on peut lire ou non, dans quel contexte, de quelle manière... Je vous éclaire tout de suite : Je n'ai pas essayé de lire sous la pluie et n'essaierai pas. Tout le reste me paraît faisable. Lire dans le bus, en marchant, la tête à l'endroit ou à l'envers, en mangeant... Un peu comme un livre normal en fait. C'est ça. Le même usage !

    Dans les faits, j'ai été quelque peu déstabilisée par le fait de tourner les pages. On sait tourner les pages d'un vrai livre. On sait faire glisser son doigt sur une tablette ou un téléphone pour avoir le même résultat. J'ai peu souvent utilisé d'écrans tactiles dans ma vie mais j'ai bien assimilé le mouvement de doigt qui consistait à descendre dans le texte ou tourner la page. Autant vous l'avouer : Sur la Kobo, ce savoir vous est inutile car ça ne marche pas. Il faut glisser le doigt dans l'autre sens ! Rendez-vous compte? En sens inverse ! C'est bête, anodin, mais ça change tout.

    Au final, je triche un peu en me contentant de "cliquer" (ou presser) avec mon pouce le côté droit de l'écran, ce qu'il prend pour un tournage de page comme si j'avais fait glisser mon doigt. Ma vie a changé le jour où j'ai fait cette découverte

     

    Kobo : Niveau débutant

    Un peu de sérieux

    Je n'ai malheureusement lu que des histoires relativement courtes alors je ne saurais dire si sur une longue durée de lecture, tout se passe aussi bien. Jusque-là, en revanche, pas de problème au niveau des yeux. J'aime lire en petit, donc j'ai réglé la taille de police à ma convenance. J'ai surtout été surprise par le réglage de la luminosité. Alors que mon ordinateur, même au minimum, produit trop de lumière dans un environnement entièrement noir, la Kobo m'offre un panel plus vaste de luminosité me permettant de lire sans être éblouie par l'écran.

    J'avais la chance de posséder un compte Kobo auparavant. Le transfert de ma bibliothèque s'est donc fait naturellement par simple synchronisation de compte. Pour ce qui est des autres ebooks que j'avais, il suffit de brancher la liseuse, de copier et de coller. Comme une clé USB !

     

    Il me reste encore bien des choses à découvrir et expérimenter. J'ai peu ou pas touché aux diverses options comme le surlignage ou la prise de note. Je me suis contentée des tâches de bases qui me permettaient jusque-là de faire mes premiers pas tranquillement.

    La prochaine fois, je "level up" !

    Kobo : Niveau débutant


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  • La Tour Sombre T4 : Magie et Cristal

    La Tour Sombre T4 : Magie et Cristal
    De : Stephen King

    2005 - France Loisirs
    7 + 1 vol. (terminé)

    Voir aussi :

    La Tour Sombre T1 2 3

    La Tour Sombre T5
    La Tour Sombre T6
    La Tour Sombre T7

    Au-delà de la ténébreuse contrée de Tonnefoudre, au centre de tous les mondes possibles, se dresse la Tour Sombre, cernée par d'immenses champs de roses rouges. La Tour est le but ultime de la quête de Roland le Pistolero et de ses compagnons : Eddie le junkie, Susannah la Dame d'Ombres, Jake l'enfant martyr et Ote, son animal favori.
    Tous unis dans cette épopée infernale où les épreuves les plus terrifiantes leur sont infligées, ils doivent accomplir leur destin en affrontant le Mal au plus profond d'eux-mêmes jusque dans leurs souvenirs et même leurs rêves !


    À TOUTE, MA CHOUTE. À PLUS, MA PUCE. OUBLIE PAS DE M'ECRIRE. [Blaine le Mono]

    Le tome 4 débute exactement là où le 3 a laissé l'histoire : Avec nos personnages et Blaine le mono. J'apprécie grandement commencer une suite là où le tome précédent s'est arrêté et non avoir une ellipse. On tend davantage à visualiser la saga comme un tout et non une suite d'ouvrages.

    Je m'attendais, dans ce volume, à poursuivre la quête du Pistolero et de ses compagnons qui avait débuté dans le tome 3. J'étais enthousiaste, je pensais avancer avec eux, voyager, en savoir plus, me rapprocher du but... J'ai bel et bien voyagé ainsi que glané des informations... du passé.

    [...] la Première Loi de Malignité Satanique - à savoir, si le pire peut arriver, d'habitude il arrive - [...]

    Ce quatrième tome, qui est un des plus conséquents de la série avec pas moins de 860 pages à son actif, est un énorme flash-back. Une bonne centaine de pages se déroulent dans le présent tout de même ! Le reste, ce n'est que la longue histoire racontée par le Pistolero au sujet de la fameuse Susan, son premier amour.

    J'ai eu un gros choc face à cela. Si bien que j'ai dû mettre ma lecture en pause plusieurs semaines le temps de me remettre psychologiquement. La quête allait rester en suspend pendant un tome entier. C'est une épreuve de taille.

    - Il y a trois choses que l'on peut faire dans n'importe quelle situation, lui avait dit une fois son père. Tu peux décider de faire une chose, tu peux décider de ne point la faire... ou tu peux décider de ne point décider.

    D'autant plus qu'on ne saisit pas l'utilité du flash-back au moment où il est narré. Pourtant je devrais être habituée ! Depuis le début j'ai eu le droit de savoir nombre de choses dont l'utilité n'a été prouvée que plus tard. Il est impossible d'esquiver ce long flash-back et d'aller directement à la fin, dans le "présent". On ne comprendrait alors pas pleinement ce qui s'y déroule.

    Et puis, souvent on se plaint de ne pas en savoir plus sur un personnage ou une histoire. Ici, on est entièrement satisfait de ce côté-là.

    Le parfait amour, comme toute drogue dure qui rend accro, est chiant [...]. Et comme toute drogue dure qui rend accro, le premier parfait amour est dangereux.

    De plus, après des centaines de pages en compagnie d'un Roland jeune, on porte un autre regard sur son "lui" d'aujourd'hui. Ma vision a changé. Je ne porte plus le même regard sur cet homme que j'ai pu juger de froid. Il a été jeune autrefois, il a été plein de vie et d'émotions, tout du moins, en comparaison à ce qu'il est maintenant.

    On en apprend aussi davantage sur deux de ses amis : Cuthbert et Alain, deux noms qui ont été évoqués à de nombreuses reprises lors de la lecture. Ne parlons même pas de Susan, dont nous savons toute l'histoire dans ce flash-back. On sait enfin ce qu'il est advenu d'elle !

    Si avoir peur était normal, montrer qu'on en éprouvait était parfois une erreur.

    Ce récit permettra aussi d'en découvrir plus sur la quête de Roland et sur ses ennemis, dont ceux qui sont du côté du fameux "homme en noir" du début de la série.

    Ce qui est impressionnant, c'est que malgré cette longue histoire, le Pistolero est encore loin d'avoir tout dit, et on le sait. Il a d'autres souvenirs à nous raconter et je me surprends à vouloir les connaître, même si, pour ce fait, la quête doit être mise de côté à nouveau.

    - Comme le scorpion le dit à la damoiselle à l'agonie : "Tu savais bien que j'étais venimeux quand tu m'as ramassé."

    En attendant, on est de retour dans le présent. À cet instant, de nombreuses allusions sont fait à l'oeuvre de L. Frank Baum, Le Magicien d'Oz. J'ai envie de lire cette histoire afin de comprendre pleinement tout ce qui a été dit et les clins d'oeil non-cachés qui ont été fait à ce roman.

    Un quatrième tome qui a des allures de "pause" dans la série mais qui conserve un grand intérêt pour celle-ci.

    Qui comprenait encore quelque chose à quoi que ce soit?

     


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  • Continuons sur les bonnes bases que j'ai pu établir en Janvier. Je ne me leurre pas, ça ne durera pas jusqu'à Décembre alors autant essayer de faire en sorte de rester à jour le plus longtemps possible !

    J'ai plutôt bien lu ce mois-ci. Début d'année, reprise de la lecture. J'ai trouvé le temps de m'y consacrer tout en faisant ce que j'ai à faire à côté. Un bon début d'année je trouve !

     

    Un mois d'ebooksNight Café : My Sweet Knights

     Maki Enjoji  ▌ 2014 - Kazé  ▌ 3 vol. (terminé)

    Veuve à seulement 23 ans, Hina apprend du séduisant avocat de son défunt mari que ce dernier lui a légué un curieux héritage : un immeuble au sein duquel se trouve un café pas comme les autres, le Queen's Cafe. Tandis que la jeune femme part à la découverte de sa nouvelle propriété, elle perd soudain connaissance. Et quelle n'est pas sa surprise lorsqu'elle se réveille entourée de trois preux chevaliers : de jeunes et beaux serveurs qui gèrent ensemble cet établissement qui n'ouvre qu'à la nuit tombée...

     

    Je commence vraiment à apprécier le Josei. Au milieu de tout le shojo que je peux ingurgité, c'est un petit plaisir que de se retrouver dans un monde adulte. Night Café est une série courte se lisant facilement. Une romance plaisante, sans grande scènes dramatiques, qui ne marque pas mon esprit. Je l'ai lu, ça m'a plu et je suis passée à autre chose.

     

     

    Un mois d'ebooksThe Girl in the Converse Shoes

     Yaritza Garcia  ▌ 2012 - Yaritza Garcia Smashwords Edition ebook

    Un Geek est à la recherche d'une fille mystérieuse qui l'a embrassé lors de la soirée déguisée d'Halloween. Ses seuls indices sont ses cheveux blonds et... ses converses roses.

     

    Je ne connaissais pas le concept de "flash fiction" avant de lire cet ebook. J'aurai tendance à dire qu'il s'agit d'une nouvelle très courte, mais puisqu'on aime créer de nouveau concept, allons-y de bon coeur et parlons de cette flash fiction de dix pages.

    En fait, il n'y a pas grand chose à dire. C'est une histoire d'adolescent toute mignonne. Ca me fait regretter de ne jamais avoir fait de fête déguisée juste pour que quelqu'un puisse me chercher ensuite. C'est une belle déclaration, non?

     

     

    Un mois d'ebooksNikki and the Vampire

     Yaritza Garcia  ▌ 2012  ▌ ebook

    Une étudiante en deuxième année demande avec audace à un garçon que les rumeurs disent être un vampire de sortir avec elle. Que va-t-il lui arriver?

     

    Ayant aimé le précédent ebook, je me suis dit que j'allais regarder autre chose du même auteur. Je suis tombée sur une autre nouvelle et meilleure que la précédente. Tout est dit dans le résumé, on ne peut en dire plus. J'ai trouvé tout ce que j'attends dans ce genre d'histoire : Une fin qui marque !

    À ceux qui veulent s'essayer à l'anglais, jetez-y un oeil

     

     

    Un mois d'ebooksBloody Wings T1 & 2

     Adrienne Gordon  ▌ 2011 ▌ 2 vol. (en cours) ▌ebook

    Anna est en train de vivre quelques changements. Elle essaie d'en savoir plus par sa mère, mais la chasse a commencé et elles doivent toutes deux fuir pour sauver leurs vies.
    Anna doit oublier tout ce qu'elle connait et devenir quelque chose de nouveau et de différent si elle veut survivre. Et pourtant, quand la paix est en vue, elle doit prendre la décision la plus difficile qu'elle aie pu imaginer.

     

    Pas besoin d'un vote pour être sûr qu'on est unanimement d'accord sur un point : La couverture est hideuse. Le tome deux s'améliore peu. Ca a beau être un ebook, être gratuit et sûrement de l'auto-édition, ça n'excuse rien. L'intérieur est peu reluisant également.

    Pour tout dire, le premier tome m'a laissé un goût amer. À mes yeux, c'est le genre d'histoire que les gens mettent souvent sur leur blog et dont on a nouveau morceau d'histoire de temps en temps. Ca ne vole pas plus haut que ça. Appeler cela un "livre" est de trop. Je ne le considère pas comme tel.

    L'histoire n'est pas très bien écrite, les évènements s'enchaînent de trop et m'ont laissé un sentiment assez brouillon. Seule cette idée d'ailes couleur sang m'a tenu, et m'a fait lire la suite. D'ailleurs, entre la fin du tome 1 et le début du 2, c'est dur de s'y retrouver. Le 2e est mieux sur bien des plans, notamment au niveau de l'intrigue qui se met en place.

    Il n'en reste pas moins que cette série ne vaut pas vraiment le coup. Je ne l'ai lu que parce qu'elle était gratuite.

     

     

    Un mois d'ebooksA Troll Under Golden Gate Bridge

     Judy Goodwin  ▌ 2013  ▌ ebook

    Qui aurait cru que la déforestation aurait ouvert la porte vers le royaume féérique? Et ce monstre de conte de fée commencerait à revendiquer le monument le plus précieux d'Amérique? Dans une nouvelle comique, "A Troll Under Golder Gate Bridge", l'officier spécial Cathy Pembroke et son partenaire Robert s'attaquent à un gros problème lorsque un troll décide de prendre le pont.

    Comprend également la nouvelle "Damsel in Distress"

     

    Encore des courtes histoires, de quoi m'habituer un peu à ma liseuse. Cette fois, une histoire mêlant la fiction et la réalité avec l'apparition de créatures imaginaires dans notre monde. Le problème étant réelle, la police a même créé une cellule qui s'occupe uniquement de gérer les cas imaginaires. Cathy et Robert sont des habitués, on le devine tout de suite à leur artillerie. Des dialogues amusants, de l'action : de quoi passer une pause café agréablement.

    La deuxième nouvelle est tout aussi plaisante que la première, dans un autre genre. Une magicienne est retenue prisonnière et doit rendre invincible son bourreau si elle ne veut pas être exécutée. Elle va tenter de s'échapper de sa cellule à l'aide d'un rat !

     


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    Dengeki Daisy
    De : Kyousuke Motomi

    2011 - Kaze
    16 vol. (terminé)

    Shojo

    "Quoi qu'il arrive, je te protégerai."
    Depuis la mort de son frère, l'unique parent qui lui restait, Teru vit seule, avec pour soutien moral, le téléphone portable que son frère lui a donné et sur lequel elle reçoit les mails d'un personnage mystérieux se faisant appeler "Daisy". Un jour, pour une raison idiote, elle se retrouve à travailler au service de Kurosaki, le gardien du lycée aux allures de voyou. Mais ce vaurien n'aurait-il pas quelque chose à cacher à Teru?


    Dengeki DaisyDengeki Daisy est un manga qui a une place particulière dans mon coeur. J'en suis tombée sous le charme tout de suite, dès que j'ai commencé à le lire. C'est d'ailleurs aussi le premier manga que je lisais en scan que j'ai commencé à acheter dès qu'il est paru en France (en arrêtant de ce fait ma lecture des scans). J'ai été patiente, attendant que tous les tomes soient sortis avant de me plonger à nouveau dans cette histoire dont j'avais déjà lu la moitié.

    La magie ne fut pas la même lors de la relecture des 7 premiers tomes. J'étais assez loin des souvenirs embellisés que je m'en faisais. Je devais aussi être très pressée d'en découvrir la suite. Lorsqu'arriva ce moment, j'ai retrouvé le bonheur de lire Dengeki Daisy, de suivre Kurosaki, Teru et leurs amis dans leurs aventures.

    Dengeki Daisy m'avait au début séduite pour son principe de téléphone. Adepte du conte de Cendrillon, je n'ai pu m'empêcher de l'associer immédiatement au film "Comme Cendrillon" pour cet échange d'emails entre Teru et Daisy. Le début de la série est assez léger, il traitera principalement de sentiments amoureux bien que quelques mésaventures plus sérieuses se mettront sur la route des personnages.

    Dengeki Daisy

    Le lecteur va rapidement connaître l'identité de Daisy tandis que Teru devra patienter pour la découvrir. Malgré tout, ce ne sera pas là l'objet des 16 tomes. Cette idée de cacher son identité est plutôt bien menée, sans tomber dans de réelles lourdeurs dans lesquelles les indices seraient plus qu'évidents et l'héroïne serait trop cruche pour faire les liens. Non, Teru est plus perspicace que ça.

    D'ailleurs, les préoccupations de Teru ne sont pas de l'ordre de "Comment être plus jolie? Est-ce qu'il m'aime?" et patati, patata... Teru est une idiote. Une idiote intelligente mais une idiote quand même.

    Dengeki Daisy

    De manière générale, plusieurs personnages sont débiles. L'auteur saura habilement s'en servir. À chaque fois qu'une scène un peu romantique et sérieuse fera son apparition, elle ne manquera pas de tout détruire en une case avec une imbécilité. C'est très amusant à lire, d'autant plus que les excuses sont vraiment grotesques mais plausibles !

    En cours de route l'histoire va prendre une tournure plus sérieuse, sans totalement se défaire de son côté comique. Je n'avais pas l'impression de lire un shojo, surtout quand arriva cet instant. On échappe entre autres aux fameux "rivaux amoureux", que ce soit des ex ou de nouvelles rencontres. Un shojo pas comme les autres donc !

    L'auteure elle-même ne doit pas s'être entièrement prise au sérieux. Ce fut un véritable plaisir de lire le tome 13 qui nous plonge dans l'absurde. Je me suis autant prise au jeu que les personnages.

    Dengeki Daisy

    La force de Dengeki Daisy, je pense qu'elle est là, dans ce mélange d'absurde et de sentiments. J'ai adoré lire ces tomes. Je suis tombée amoureuse de Tasuku, j'ai pleuré avec les personnages et ri en leur compagnie. Je n'en demande pas plus à une bonne histoire : Me faire ressentir quelque chose, le tout avec un récit qui tienne la route.

    Je me sens bien incapable de mettre en mots tout l'amour que je porte à cette série, toute l'affection que j'éprouve pour les personnages ou le plaisir que j'ai à regarder les dessins. D'autant plus que l'auteure a su réaliser une bonne fin, offrant même de courtes histoires annexes afin de tout bien terminer.

     


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