• Archlord

     
    Archlord

    Titre : Archlord
    Auteur : Park Jin-Hwan

    Type : Manwha
    Genre : Aventure, Heroic-Fantasy
    Statut : Terminé
    Volumes : 6

    Année : 2006
    Editeur : Tokebi
    Prix : 6,95€

    An 501 de l'ère Tulan. La grande guerre éclate entre les humains et les orcs, deux nations qui étaient pourtant en bon terme auparavant. Les humains remportent la guerre grâce à l'épée de Brumhart qui peut faire appel au pouvoir des elfes. Une paix instable s'établit progressivement... jusqu'au moment où Hernan, le héros de la guerre, est trahi par ses proches et où l'épée sacrée disparaît en même temps que son héritier... (manga-news)

     

    - Un Petit Mot -

    J'avais découvert le jeu avec le film Ben X il y a de ça quelques années. Par curiosité, amatrice de MMO en mon temps, j'avais pianoté le nom du jeu sur Google, tombant sur le site. Je m'en suis tenue là. Je n'y ai jamais joué. Ce n'est peut-être pas plus mal pour lire ce manga, quoique, si c'est bien adapté, ça peut le faire. Pas comme l'anime Ragnarok qui m'avait totalement déçue ayant joué au MMO du même nom. Enfin bref, si vous avez joué au jeu et que vous avez lu ce manga, vous pourrez m'éclairer sur ce point.


    ArchlordDu coup, j'ai pu apprécier cette histoire tout simplement. On se rend compte à la fin que tout ceci n'est que la présentation du jeu, que c'est uniquement l'histoire qui précède le moment où toi, petit joueur de ton état, tu vas te créer ton personnage et partir en quête. C'est plutôt sympa comme mise en bouche. Après, c'est sûr que si j'avais voulu y jouer, je me serais certainement pas amusée à lire 6 volumes avant, un simple paragraphe me résumant le tout m'aurait largement suffit. Si on vient pour jouer, ce n’est pas pour lire 3h.

    Du côté de l'histoire, je n’ai pas grand-chose à dire en fait. Nous avons à faire à de l'héroïc fantasy pur, avec un grand méchant, un grand gentil. J'aime beaucoup l'idée des "archons", même si avec le recul ça me fait penser à tout ce qui est "élémentaire" (Genre "arme ultime de feu"' et compagnie). Mais c'est chouette quand même, parce que ces armes sont un peu comme Excalibur. C'est pas le premier couillon du coin qui pourra s'en servir. Et ça, c'est chouette. Même si le héros est lui-même un couillon. Ce qui se voit beaucoup, surtout dans la "première partie" (avant qu'il ne devienne super méchant parce que #@!§... ). En tant que tel, je l' aime bien le héros. J'avais juste beaucoup de mal au début, lorsque je passais d'une bulle "sérieuse" au joyeux trublion. Le changement se faisait trop brutalement, ou mal. Pour moi c'était trop brutal, ce qui me faisait un choc à chaque fois. Un petit coincement, un petit arrêt sur l'image car je me retrouve perturbée. J'ai fini par m'habituer, car c'est le style de l'auteur.

    Le deuxième point faible de l'histoire, c'est Arnin, la femme de l'histoire, la petite magette qui permet à la quête d'avoir lieu en venant trouver le grand-père de Zian. En dehors de sa personnalité totalement normale pour une histoire de ce genre, les histoires d'amour gravitant autour d'elle sont d'un plat phénoménal. Ok. Il y a Ugdrasil, et ce, dès le début. C'est le coup de foudre immédiat et ses sentiments sont totalement transparents pour le lecteur. Pourquoi pas. Du côté d'Arin, c'est pas trop ça. Ugdrasil est un demi-Orc. Même si c'est seulement à moitié, ça rebute totalement Arin, dont le peuple est en guerre contre cette espèce. Entre ces deux, ça va. Je n'ai rien contre la relation qu'il y a ou les sentiments de chacun. Le choc, c'est le troisième. Bah oui, il y a forcément un triangle amoureux, sinon c'est pas drôle. Et devinez avec qui? Le héros bien sûr ! Zian ! Quelle surprise ! Mine de rien, oui, ce fut une surprise pour moi. Ou plutôt un choc. C'est un peu passé de "Je m'en fou de toi, t'es qu'une fille rigolote dont je peux me moquer" à "je m'intéresse à toi" en un tour de main. Bon, souvent, quand on se moque de quelqu'un, on finit par l'aimer dans les histoires. Mais là, on est passé du néant niveau sentiment à quelque chose de très fort qui existerait. Non, vraiment, je n’y ai pas cru.

    Et puis Arin quoi ! Ce personnage, qui permet d'initier la quête, est d'une inutilité totalement dans le dénouement de l'histoire. Il y a une révélation à la fin et c'est chouette, même si ça sert assez à rien. Sauf que je me suis habituée à un personnage féminin qui se battait un peu voyez-vous. Elle n’était pas forcément la première à foncer dans un combat mais elle y allait, elle jetait quelques sorts. Sur la fin, c'est la cruche de service qui ne sert à rien et qui ne bouge pas le petit doigt. Elle m'a semblé être de la déco, rien de plus.

    C'est rigolo, je n’avais pas grand-chose à dire au début, et même rien du tout, puis les éléments se sont installés dans ma tête. Comme d'habitude, c'est du négatif, parce que c'est facile de dire ce qui ne va pas. Ce n’est pas pour autant qu'Archlord est totalement nul et qu'il faut à tout prix passer à côté. Non. C'est sympa comme lecture. Faut pas chercher une histoire trop élaborée. Ça reste le récit d'introduction d'un jeu vidéo tout de même ! Y a de quoi s'amuser avec Zian, se retrouver dans un univers fantasy et passer quelques heures sympatoche (mot qui n'existe pas mais qu'on emplois malgré tout).


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  • Commentaires

    1
    Dimanche 6 Octobre 2013 à 16:07

    De toute façon, les triangles amoureux sont de moins en moins élabré ! Juste une petite modification, Arclord est un Manwha et son un shônen, car publié en Corée même si de plus en plus de Coréen publie directement au Japon et bénéficie de l'appaellation manga. Voilou ^^ Bon article sinon, je les prendrai à la biblio.

    2
    Mardi 22 Octobre 2013 à 11:23

    Merci. Modification effectuée ;)
    À côté des triangles amoureux peu élaborés, je me fais plus exigeante... Mauvais mélange !

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