• Nakanmon!

    De : Haru Tsukishima
    Editeur : /
    4 volumes (terminé)

    Type : Shojo
    Genre : Vie scolaire

    "I also hate myself for being such a crybaby." 

    Hirahara Tsukasa est une pleurnicheuse. Alors qu'elle vient d'emménager à Tokyo, elle est en retard à son premier jour d'école parce qu'elle a loupé le train, tout comme quatre autres de ses camarades. Les cinq retardataires se retrouvent dans la même classe et une amitié s'installe entre eux.

    Pleurnicheuse n'est pas un mince mot pour décrire Tsukasa. Au début, ça allait. Quand on vient de se faire jeter, normal qu'on pleure. Quand on lui dit des mots blessant, elle pleure également. Il y a donc des raisons à ses larmes. Des raisons que je trouve valables. Et d'autres moins. J'ai parfois eu l'impression qu'il suffisait de lui dire "il y a un nuage gris dans le ciel" pour qu'elle se mette à pleurer.

    Nakanmon !

    D'un autre côté, elle a perdu sa soeur et y pense fréquemment. Sa soeur est la principale source de ses larmes et là-dessus, je suis très mal placée pour comprendre une telle chose.  J'ai quand même l'impression que c'est un peu exagéré.

    On suit donc une jeune adolescente qui se retrouve dans une nouvelle ville (une grande ville !) et qui souhaite changer. Un changement qui pourrait se faire grâce à ses nouveaux amis qui sont tous assez différents. J'apprécie beaucoup Chisai et Misa qui sont "à part". Des personnages studieux, qui ne parlent pas beaucoup, sont brefs quand ils ouvrent la bouche et très peu d'émotions passent sur leurs visages. Ils ont malgré tout une certaine prestance qui fait qu'on les remarque, qu'on les respecte. Les autres personnages se dirigent vers eux pour avoir des conseils généralement. Comme si leur parole avait une valeur au-dessus de celle des autres.

    Les autres personnages ne sont pas en reste. Ils sont juste plus vivants, pas dans la même catégorie. Pour Himeno, tout se lit sur son visage depuis le début. C'est un livre ouvert pour le lecteur. Nozomi est plus particulier. On suit un peu Tsukasa là-dessus. J'ai eu tendance à l'apprécier bien que méfiante, puis l'inverse et ensuite à avoir de la pitié, bien que difficilement. Je trouve ça un peu trop facile de balancer son passé pour le faire soudainement passer pour un gars pas si méchant que ça.

    Et puis le triangle amoureux ! J'y ai peu cru également. Surement à cause du deuxième garçon. J'avais du mal à subitement croire qu'il avait craqué pour Tsukasa.

    Une petite note sur les dessins aussi. Je ne les trouve pas très travaillés, pas très bien finis. Lorsque Himeno rougit ou que Tsukasa a les yeux qui se remplissent de larmes (ou qu'elle pleure), c'est assez flagrant. Une petite chose qui n'empêche en rien la lecture et d'apprécier l'histoire.

    En fin de compte, Nakanmon n'est pas un manga pour moi. Je n'ai pas accroché à l'héroïne ni aux personnages masculins. Je n'ai éprouvé aucune compassion pour eux ni quoique ce soit. L'histoire me sort même de la tête sitôt que je m'arrête de lire. Un titre à côté duquel j'aurais pu passer sans problème.

    Ce manga a été lu dans le cadre du Projet n°4 de Nuits Sans Sommeil
    Découvre également ce qu'en a pensé :

    Merliana

     

     


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  • Thermae Romae

    Thermae Romae

    De : Mari Yamazaki
    Editeur : Sakka
    6 volumes (terminé)

    Type : Seinen
    Genre : Historique

    "Rome & les bains, mes deux amours." 

    Si j'étais tombée sur cette série en librairie (ce qui est déjà arrivé) et que j'avais pris le temps de le prendre dans mes mains (ce qui n'est pas arrivé), j'aurais eu la surprise de découvrir une quatrième de couverture parfaitement blanche. D'accord. Pour les tatillons, il y a bien le code barre et l'éditeur. Mais rien sur l'histoire de ce manga. Niet. Pas un mot. Et pas la peine de croire que ça a été mis à l'intérieur, dans les rabats de la couverture ! J'ai essayé aussi. Blanc est toujours là. Vide. Blanc. Rien. Aucun indice. Un titre sonnant historique. Une illustration plongeant aussi dans l'histoire. Pour en savoir plus, j'ai enclenché la lecture.

    Thermae RomaeJ'ai alors fait la rencontre de Lucius Modestus, architecte romain spécialisé dans la construction de thermes. Alors qu'il venait de perdre son emploi, il se rend dans des thermes et se retrouve miraculeusement transporté dans des bains de notre siècle au Japon. Lucius découvre alors les bains japonais et s'en inspire pour construire à son retour dans sa Rome antique des thermes originales, ce qui lui vaut de retrouver un emploi et d'être au service de l'empereur Hadrian.

    Aussi étonnant que ça puisse paraître, la première chose qui m'a interpellé après avoir tourné deux pages, ce sont les pages en elles-mêmes. Quel contact ! Quelle douceur ! Quelle qualité de papier ! Notez bien : Je ne m'extasie habituellement pas devant ce genre de chose. L'odeur d'un livre à la limite, quand c'est particulier. Mais le papier, qu'est-ce que je peux en avoir à faire. Du moment que je peux lire ce qu'il y a écrit dessus, ça me suffit. Pourtant, il fallait que j'en parle pour Thermae Romae. C'est exceptionnel. Je ne me souviens pas avoir déjà touché un tel papier. C'est vraiment agréable. Et le contenu est à la hauteur de la qualité du papier utilisé.

    Thermae Romae

    Thermae Romae est un condensé d'informations. Je dirais même que c'est un manga de type documentaire. L'auteur ne se contente pas de créer une histoire pour faire de la fiction, elle transmet un savoir. Dans le cas présent : Les bains ! Sujet qui peut dérouter bien plus d'un occidental tant nos "bains" sont aux antipodes des bains de la Rome Antique ou des japonais. C'est pourquoi le mot thermes est souvent employé. Le lecteur découvre les bains de Lucius au travers son travail d'architecte mais surtout grâce aux voyages temporels de ce dernier. Les voyages ne sont jamais de sa volonté. C'est à chaque fois un accident. Un accident qui permet d'engendrer des connaissances.

    J'ignorais tout de la façon de prendre un bain au Japon. J'ai déjà vu es scènes dans des bains dans des animes ou mangas, mais j'étais loin d'en savoir autant qu'après avoir lu Thermae Romae. Chacune des étapes est expliquée, tout autant que l'utilisation des divers outils qu'ils ont. Et, effectivement, en dehors des outils qui ont évolué, la façon de prendre un bain à Rome à l'époque de Lucius ou au Japon actuellement est relativement similaire.

    Thermae Romae

    Le manga a beau être une véritable source d'informations, il n'est pas pour autant difficile ou lourd à lire. Il n'est pas nécessaire non plus de posséder des connaissances particulières. L'auteure les a rendues accessibles à toute personne sachant lire. Ainsi, sa passion est transmise à tous les lecteurs. Autant les chapitres que ses espaces d'écriture libres intitulés "Rome & les bains, mes deux amours" dégouline de toute la passion qui l'anime pour les thermes de la Rome Antique. Si bien qu'elle est transmise au lecteur. Je dois dire qu'en le lisant et même après lecture, je ne dirais absolument pas non pour prendre un bain comme ils le font.


    Comme toute l'action, si je puis dire, se déroule dans des bains, les personnages sont quasiment systématiquement nus. Il faut le savoir, il faut s'y attendre. C'est inévitable avec un tel sujet en même temps. Mais du calme ! Rien à craindre ! Il n'est pas du tout question de mettre en avant l'anatomie du genre humain. Donc rien n'est visible à proprement parler. Néanmoins, une exception persiste : Le premier chapitre du deuxième tome. Un chapitre sur les dieux et la fertilité. Bien évidemment, le Dieu en question possède un pénis démesuré et des colliers et statuettes de pénis se trouvent un peu partout. Ça peut paraître choquant mais là n'est pas le but de l'auteure. Il ne faut le voir que sous forme de croyance et réaliser aussi que ce tabou n'existe pas à leur époque.

    Thermae RomaePassé la moitié des volumes, la série prend un tournant. Le côté documentaire est mis de côté au profit de la fiction. Ce changement était nécessaire. Je pense que si l'auteur avait continué dans sa voie, j'aurais été lassée. J'avais très en tête le schéma de chaque quête de Lucius : Demande d'une construction de thermes/bains originaux ; voyage temporel accidentel ; découverte du type de bain dans lequel il est tombé ; retour à Rome et construction d'un bain similaire avec les moyens de l'époque. Le tournant a permis de casser cette chaîne de quêtes et de partir vers quelque chose de nouveau. La tête du lecteur peut se reposer, rassasiée par tout ce qu'elle a appris auparavant. Les nouvelles connaissances se faisaient de toute manière de moins en moins nombreuses.

    J'ai ainsi pu me laisser porter avec joie par la fiction lors du voyage prolongé de Lucius chez les visages plats. Les bains ne sont pas entièrement laissés de côté, cela reste tout de même le fil conducteur du manga. Lucius se trouve dans des thermes et continue d'apprendre leur fonctionnement. Sauf qu'au lieu de rester figé sur cet apprentissage, comme il a le temps, il sort son nez dehors et rencontre Hanako, les voyous du coin et surtout Diane.

    Malheureusement pour moi, je n'ai pas eu la chance de finir cette série, le dernier volume me faisant défaut. Je ne doute cependant pas que ce dernier sera tout aussi appréciable que le précédent.

    Thermae Romae est donc un très bon mélange de documentation et de fiction racontée simplement par une auteure passionnée qui vous donnera envie de prendre un bon bain chaud.


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    Bakegyamon

    Titre : Bakegyamon
    Auteur : Mitsuhisa Tamura & Kazuhiro Fujita

    Type : Shonen
    Genre : Aventure, Fantatique
    Statut : Terminé
    Volumes : 5

    Année : 2008
    Editeur : Casterman (Sakka)
    Prix : 6,45€

    Adaptaté en anime sous le titre de Bakegyamon

    Le Bakegyamon est un jeu organisé par des créatures mythiques appelées "yôkai" tous les quarante-quatre ans. Pour cela, ils rassemblent de jeunes humains qui vont devoir surmonter de nombreuses épreuves. Le gagnant du Bakegyamon se verra accorder son voeu le plus cher... Guidé par le mystérieux Fué, le jeune Sanshirô Tamon, fils d'un célèbre explorateur, va lui aussi participer au tournoi. Une aventure fantastique grandiose va commencer pour lui !!! (Sakka)

     

    - Un Petit Mot -

     

    Le gamin a très exactement 10 ans. Quand je vois les enfants d'aujourd'hui à cet âge, je me dis qu'il y a un fossé énorme au niveau mental. Mais passons.

    Physiquement, le petit Tamon ne fait penser à personne? Une casquette rouge et blanche vissée sur la tête, une veste de la même couleur...? Non? Toujours pas? Je donne un indice : Pikachu. Facile maintenant ! Enfin presque. Je ne pense pas à Sacha que nous avons connu dans notre enfance. Bien qu'il y ait des ressemblances aussi. Il est dans l'univers Pokémon également et est un personnage important. J'ai nommé... Red ! Enfin, un Red avec une tête plus "gamin".

    Quand j'ai lu "tournoi" sur la quatrième de couverture, je pensais avoir à faire à quelque chose comme Beyblade puis comme Yu-Gi-Oh. J'étais pas mal loin de la vérité. C'est un tournoi étrange. Seule la dernière épreuve est réellement un tournoi au sens propre du terme comme on peut se l'imaginer. 32 concurrents, des affrontements deux par deux, le gagnant affrontant un autre gagnant et ainsi de suite jusqu'à ce qu'il n'en reste plus qu'un. Les combats se font à l'aide des yôkais que chaque playeur invoque à partir de talismans qui sont en sa possession. Un yôkai par combat. Il faut bien choisir !

    BakegyamonC'est bateau, n'est-ce pas? Totalement. Enfin... juste cette épreuve. Toutes les autres qui sont avant, c'est du pur bonheur. Une sorte de grand n'importe quoi, une série d'épreuves totalement farfelues et aussi débordantes d'imagination. Honnêtement, j'aimerais bien un petit jeu vidéo de ce genre. Entre un plat de nouilles géantes dont il faut sortir alors qu'un géant est en train de manger et un jeu de domino où ceux-ci sont représentés par des immeubles qu'il faut détruire... C'est un grand n'importe quoi ! Et je m'en délecte. Mon petit favori, c'est "Le code de la route". J'en suis tombée amoureuse. Si un petit malin veut l'adapter en un petit jeu flash ou autre, je prends tout de suite !

    Le principe est en plus tout simple : respecter le code de la route. On est un piéton et on a le droit d'invoquer un seul yôkai durant l'épreuve, qu'il faut réussir en un lapse de temps limité. Ça paraît enfantin, et pourtant ! Les panneaux sont pris au pied de la lettre... Notre bon vieux panneau "hauteur limité à X mètres" se transforme en un rectangle invisible positionné à partir de X mètres de haut et il faut dont ramper pour passer en dessous. Lorsqu'on passe à côté de celui indiquant "poids minimal Xkg", on gagne un sac rempli compensant notre propre poids afin d'arriver au X. Éboulement fréquent devient un éboulement continue de roches XXL, les différences de niveaux se transforment en mur de plusieurs mètres à escalader, les feux rouges ne passent plus au vert, un panneau indique qu'il est obligatoire d'avoir une remorque... C'est assez "simpliste" comme jeu mais j'ai trouvé ça tellement intéressant de prendre un élément de notre quotidien et de le détourner pour en faire un amusement ! Enfin, une "épreuve".

    À côté de bons points, on en trouve des moins alléchants. J'ai noté une incohérence au niveau des informations fournies. Je ne sais pas si cela vient de l'auteur ou de la traduction. À l'épreuve 3, on nous annonce au début qu'ils ne sont plus que 10 et qu'il n'y a que 5 clochettes à trouver, donc seulement 5 participants seront qualifiés. Plus tard dans l'épreuve, on nous informe qu'ils sont 8 pour seulement 5 clochettes... Et lors de l'épreuve 5, on apprend qu'ils sont encore 200 en course... DE QUOI?! Il y a comme qui dirait un truc qui ne colle pas.

    Ce qui peut en énerver certains, également, ce sont les "grands" discours de ces jeunes enfants. Entre celui un peu fou sur le Rock ou Tamon qui répète à tous ses adversaires que les yôkais ne sont pas des armes mais des êtres vivants... Y a des moments, c'est trop répétitifs ou trop "naïf" et on a juste envie de les bâillonner. Et puis cette fin! Je pense qu'elle a été décidée car le manga s'adresse davantage aux enfants, sinon, on aurait dû s'arrêter quelques pages avant. L'effet aurait été plus grand sur le lecteur.

    Bakegyamon ne comprend que 5 volumes et est destiné à un lectorat plutôt "jeune", ce qui explique certains traits qui peuvent déranger ceux plus "âgés". Il n'en reste pas moins que les idées sont très sympa et déjantées. On a l'impression d'être dans une sorte de jeu vidéo par moment mais sans aucune manette pour pouvoir vraiment s'amuser :P


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    Le dernier été de mon enfance

    Titre : Le dernier été de mon enfance
    Autre : Tom Sawyer
    Auteur : Shin Takahashi

    Type : Shojo
    Genre : Aventure
    Statut : Terminé
    Volume : 1

    Année : 2010
    Editeur : Delcourt (Akata)
    Prix : 14,99€

    Haru est une jeune étudiante en arts plastiques qui vit seule à Tokyo, peinant pour joindre les deux bouts. Alors qu'elle retourne dans son village pour assister aux funérailles de sa mère, les souvenirs douloureux de son enfance refont surface. Son séjour, qui ne devait durer que quelques jours, va finalement se transformer en une magnifique aventure humaine. Amitié, jeux, escapades, chasse au trésor mais aussi crime et réaction à l'injustice ! Shin Takahashi revisite avec brio et originalité Les aventures de Tom Sawyer, le roman de Mark Twain. (Akata)

     

    - Un Petit Mot -

    Vous connaissiez Tom Sawyer en tant que roman, découvrez le sous forme de Manga ! L'adaptation est réellement bien. Il est certain qu'un point important va tout de suite choquer : Haru est une fille. Oui. Tom était un garçon. Ça ne pose pourtant aucun problème. En fait, c'est comme si Haru était simplement un personnage en plus dans l'histoire de Mark Twain. Celui qui représente Tom est une autre personne. Le récit est globalement le même, mais le fait qu'Haru soit là apporte une nouvelle dimension.

    Le dernier été de mon enfanceCette revisite de Tom Sawyer permet de s'adresser à un public plus large. Alors qu'au début cette histoire est pour les enfants, Le dernier été de mon enfance peut toucher les jeunes adultes. En effet, Haru est une jeune étudiante qui peine à vivre à Tokyo. Elle vit dans une grande ville et toute seule. Elle n'a plus le regard si naïf de l'enfance et n'ira pas faire n'importe quoi juste parce que c'est amusant. Elle est "adulte". C'est sans doute ce qui m'a fait totalement accrocher.

    En revenant dans son village et en côtoyant les enfants qui y vivent, Haru va retrouver une certaine insouciance. Elle leur racontera des histoires de magie pour leur plus grand plaisir même si elle sait que ça n'existe pas, elle inventera un rituel pour enterrer son chat mort... Elle se laissera ensuite totalement prendre par ces enfants et suivra leurs aventures. Elle deviendra enfant à nouveau, savourant pleinement chaque moment sans s'inquiéter de son frigo vide. Ah ! La jeunesse ! Profitons-en encore !

    Même si cette histoire m'a donné envie de faire de même, il ne faut pas oublier de revenir à la "réalité adulte" ensuite. Ce n'était que le temps d'un été. Un parmi des dizaines d'autres dans sa vie. Un qui pourtant marquera à jamais Haru par son caractère magique et insouciant.

    À côté se trouvent bien les aventures de Tom Sawyer comme on les connait. Son voyage avec ses amis pour être pirates, l'inquiétude des parents, les escrocs, le trésor à retrouver... Tout y est. Pourtant, c'est Haru dont je me souviens. C'est de son histoire à elle, de ce qu'elle a vécu grâce à "Tom", du regard des villageois sur elle car elle devrait être plus "adulte" par rapport à ces enfants, de cette solitude qui a toujours existée en elle...

    N'oublions pas de vivre nous aussi notre dernier été ou toute autre saison. De profiter comme il se doit de cette jeunesse avant de passer définitivement dans le monde des adultes et de ne plus pouvoir faire marche arrière. Il est encore temps.


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    Titre : Chi, une vie de chat
    Auteur : Kanata Konami

    Tome : 1
    Type :
    Seinen
    Genre : Comédie, Tranche de Vie

    Editeur : Glénat
    Sortie : nov 2010
    Prix : 10.75€
    Résumé de l'éditeur

    Ce manga raconte l’histoire d’un petit chat recueilli par une famille et son évolution au sein de cette famille. Chaque épisode met en scène un moment marquant de cette vie de chat : sa première rencontre avec une auto, avec un chien, comment il va apprendre à faire ses besoins dans la litière, le bon goût des croquettes, la chaleur du soleil à travers les vitres, le confort ouaté des pantoufles de papa, etc. 

     

    Bon, alors là, grosse déception. Je pense que c'est davantage dû à l'aura "médiatique" qu'il y a eu autour qu'au manga en lui-même. C'est simple : On en parlait partout. Toutes les bouches laissaient échapper des "Chi" et toutes les oreilles les entendaient. Les yeux n'y échappaient pas non plus. Je n'ai pas forcément lu de critique dessus, de review, d'avis ou comme vous voulez les appeler. Je n’en ai pas lu du tout en fait. Ça s'est cantonné à quelques mots par-ci par-là que j'apercevais ou simplement la conclusion d'un écrit dessus. C'est assez léger. Ca suffisait néanmoins à se faire une idée : Ça avait l'air pas mal puisque l'opinion générale tendait à en dire du bien. Bah oui, c'est pas mal. Pour des enfants surtout.

    Chi, une vie de chat T1Ne me huez pas tout de suite. Déjà, j'ai un chat. C'est censé aider dans ce cas de figure, car on reconnait des comportements qu'on assimile à son propre chat. En plus la mienne (oui, c'est une femelle) est tigrée gris-noir. Elle a pas le ventre blanc comme Chi mais lui ressemble un peu quelque part du coup. Des comportements sont similaires, d'autres absolument pas. Chaque chat possède sa propre personnalité, je ne l'oublie pas. Sauf que la façon dont c'est tourné et raconté, c'est enfantin. Pour un enfant, oui, ce manga est mignon, génial et je le lui mets tout de suite entre les mains. Pour un adulte, pourquoi pas. Ça passera avec beaucoup. C'est juste que je n'ai pas plus adhéré que ça.

    J'ai immédiatement tiqué sur les "ze" de Chi plutôt que "je". C'est sans aucun doute psychologique et propre à moi-même, mais ça m'ennuie ! Ça m'ennuie ! Terriblement. Ça fait gamin. Normal. C'est le public visé. Puis, comme Chi se perd, elle (?) voudra "rentrer à la maison", où se trouve sa maman et sa famille. Cette partie m'a semblé trop répétitive. Elle veut revoir sa famille, est attirée par quelque chose et oublie, puis y repense, et rebelote... J'étais bien contente quand Chi décida de rester dans la famille où elle se trouvait !

    Ce qui est sympa, tout de même, c'est que la série soit entièrement en couleur (le choc a la première lecture !) et que le comportement du chat est plus que réaliste. Il suffit d'observer le sien pour le constater, pour ceux qui en possèdent. Pour les autres, ils peuvent en rêver en espérant qu'un jour ils en aient un qui soit comme Chi. C'est le point fort de l'histoire qui l'a propulsé en avant (en plus d'être accessible à tous).

    Je ne suis absolument pas tentée par un second volume de cette série à cause de son côté trop enfantin. Mais qui sait, un jour d'ennui, si je me retrouve avec le volume suivant dans les mains... Tout est possible !


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