• [Manga] Hana no Kishi

    Titre : Hana no Kishi
    Autre : Knight of Flower
    Auteur : Nishikata Mai

    Type : Shojo
    Statut : Terminé
    Volumes : 5

    Année : 2010
    Editeur : /

    Depuis le jour de la mort de son grand frère, Ran a pris la décision de poursuivre son but et de devenir le nouveau "Premier Chevalier" du futur chef de la famille Ohtori, même si pour cela elle doit renoncer à être une fille. Sei Ohtori est la personne que Ran protège en tant qu'homme. Leurs années de lycée sont en fait un test pour eux deux. De nombreux opposants à la famille Ohtori s'y trouvent, mais également le fiancé de Sei, Ibara Tennou, qui a tout sauf des allures d'homme convenable pour Sei d'après Ran.

     

    - Un Petit Mot -
    Hana no Kishi

    Il ne serait pas mentionné que Ran Kurono est une fille, je crois bien que je ne l'aurais pas deviné. Ce n'est pas la première fois, dans une histoire, qu'une fille se fait passer pour un garçon. Seulement, dans ce cas précis, il a réellement l'air d'un garçon ! Et pas seulement pas ses habits ou sa coupe de cheveux, mais aussi par ses traits ! Il y a un moment où nous la voyons de dos dans sa douche. Ce n'est pas un corps féminin qu'il a ! Ah ça non ! Du coup il est effectivement très facile d'oublier qu'il s'agit d'une fille. Je trouve qu'une balance est équitablement faite sur ce plan. Bien que physiquement Ran n'ait rien d'une fille, le fait que c'en est une revient à plusieurs reprise dans les discours, nous permettant de n'oublier à aucun moment ce détail important.

    Dès le début le principe m'emballe donc. Une fille qui se fait passer pour un garçon. Il est vrai que ce n'est pas l'idée du siècle puisqu'elle est reprise dans plusieurs mangas, mais elle reste une de celles que j'affectionne le plus, sans aucun doute possible. Je me suis donc sentie tout de suite dans l'histoire. Qui plus est, à mesure que j'avançais, j'avais bien l'impression de voir Ran de plus en plus féminine dans ses traits (ça reste tout du moins très léger, mais à mesure que je tournais les pages ça allait mieux qu'au début, où je n’arrivais pas à me dire que c’était une femme).

    Nous avons, à côté, une histoire de chevaliers qui sont entièrement dévoués à une famille principale. Ça peut faire un peu archaïque comme idée je dois dire. Continuer d'avoir des duel à l'épée alors que les armements, les pistolets existent. Mais pourquoi pas après tout. C'est une question de tradition. Une tradition bien respectée depuis des années. Cette tradition veut d'ailleurs que les chevaliers soient uniquement des hommes. Bien que ça puisse sembler un peu sexiste et qu'on puisse tout à fait comprendre cet argument, on ne le trouve à aucun moment déplacé puisqu'on sait depuis le début que le premier chevalier, le plus important, est une fille. Preuve est que les règles peuvent être outrepassées dans une certaine mesure !

    Il y a des choses qui m'ont semblées évidentes dès le début. Ou, tout du moins, très rapidement. J'entends par là les histoires de sentiments amoureux qui existent entre certains personnages. Néanmoins je dois dire que l'histoire m'a pas mal surprise à la fin, lors du dernier duel de Ran. Je vous laisse la joie de découvrir cette étonnante révélation.

    Et enfin, un petit mot sur Houjou, le président des élèves. Ce n'est pas que c'est là mon personnage préféré, je dois même avouer que je ne l'appréciais absolument pas au début, ce qui s'améliora quelque peu en avançant. Cependant, si je le mentionne maintenant, c'est que grâce à lui j'ai ris ! Ce n'était bien sûr pas au début du manga. Mais il fera un commentaire à un moment donné sur lequel je n'ai pu retenir mon euphorie (Si je vous en dévoilais ne serait-ce qu’une partie, je vais gâcher votre possible euphorie).


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  • [Manga] Kono Ie de Kimi to

    Titre : Kono Ie de Kimi to
    Autre : With you in that house
    Auteur : Hazuki Megumi

    Type : Shojo
    Statut : Terminé
    Volumes : 3

    Année : 2005
    Editeur : /

    Tachibana Itsuka a prévu depuis toujours de vivre toute seule lorsqu'elle entrerait au lycée. Le jour tant attendu est arrivé. Se rendant sur les lieux où se trouve son appartement, elle se rend compte que l'établissement a brûlé et qu'il est inhabitable. Elle est alors forcée de vivre avec le fils de la propriétaire de l'établissement avec deux autres filles, le temps que de nouveaux appartements soient prêts.

     

    - Un Petit Mot -
    [Manga] Kono Ie de Kimi to

    J'ai l'impression de ne pas avoir lu un manga depuis un bien long moment ! Ce qui est sans doute normal après avoir enchainé durant tout un weekend trois animes différents. Mais quel bonheur ce fut de retourner à du papier ! Que voulez-vous, il m'est impossible et même impensable de m'en passer. Et quoi de mieux pour un retour qu'une histoire d'amour? Un simple shojo, pas trop long, pour me remettre doucement dans le bain (bien que ce ne soit pas nécessaire de prendre autant de précautions pour moi).

    Une histoire intéressante. Une maison dans laquelle se retrouvent trois filles et un garçon. En partant avec cette base, il n'est pas possible de ne pas du tout avoir l'idée qu'au moins une des filles éprouve un certain intérêt envers le seul garçon de la maisonnée, et qu'il puisse y avoir des complications. Mais nous ne sommes pas les seuls à y avoir pensé ! Les personnages féminins ont aussi prévus que cela arriverait. Alors elles ont instauré une règle, dans la maison, que Renjiro ignore. Celle-ci dit qu'il est formellement interdit de tomber amoureuse de Renjiro. Cette règle va bien évidemment tout compliquer puisqu'il y aura des sentiments.

    L'histoire d'un amour qui semble impossible car interdit. Une petite romance qui a fait du bien à mon cœur (puisque juste avant j'avais regardé High School of the Dead). Les dessins ne font pas partis de ceux que je préfère, de ceux qui me rendent totalement folle au point d'aller ensuite lire chaque livre de l'auteur. Ils n'en restent pas moins agréables. Très étonnamment d'ailleurs. Le portrait de Renjiro fut plus d'une fois très agréable à regarder !

    Concernant Tachibana Itsuka, j'ai été surprise à plus d'une reprise. Je n'avais pas l'habitude d'avoir des héroïnes très, mais vraiment très, portées sur leur physique. Ou alors c'était dans des mangas ou ce trait était bien mis en avant (par exemple dans des milieux de mode). Or ici ce n'est pas le cas. Ce n'est pas mis en avant mais pas caché non plus. Du coup à plusieurs reprises il est possible de s'en rendre compte, aussi bien au niveau de ses cheveux que des vêtements qu'elle porte et du reste. Ça nous saute littéralement aux yeux lorsqu'un jour où elle est sortie précipitamment de chez elle, en dehors du fait qu'elle dit avoir oublié de se coiffer (ça je peux comprendre), elle parle aussi de son gloss qu'elle a laissé à la maison ! Et même si on regarde, on la voit toujours bien habillée, coiffée, avec des boucles d'oreilles quasiment différentes à chaque fois... C'est assez déroutant de se rappeler de ce trait à quelque moment en peine lecture. Peut-être parce qu'on en parle quasiment pas.

    On arrive à la fin rapidement, sans même s'en rendre compte (Ce qui s'explique en partie parce qu'il est court). Les trois volumes sont passés tout seuls. Les pages glissaient les unes après les autres. Je n'aurais pas été contre en avoir un peu plus, même si la fin me convient telle qu'elle est.


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    [Anime] Bungaku Shoujo

    Titre : Bungaku Shoujoi
    Autre : A Literary Girl
    Auteurs : Nomura Mizuki & Takeoka Miho

    Statut : Terminé
    Film : 1

    Année : 2010
    Editeur : /

    Adapté de Bungaku Shoujo
    Précédé de Bungaku Shoujo : Kyou no Oyatsu - Hatsukoi et Bungaku Shoujo : Mémoire


    Toko Amano est une Bungaku Shojo. Elle est la seule membre du club de littérature de son lycée avec Inoue Konoha. Ce dernier lui écrit une histoire chaque jour en guise de goûter, car Toko ne se nourrit que d'histoires. Le quotidien calme et paisible d'Inoue va être bousculé par le souvenir de Miu, son ami d'enfance.

     

    - Un Petit Mot -

     

    Bungaku Shoujo. Un titre qui n'est pas inconnu à beaucoup, tant il aura fait parler de lui. Il était très attendu par beaucoup de monde. J'en faisais partie. Pourtant ce n'est que maintenant que je me suis décidée et que je l'ai regardé. Et me retrouvant face à la fiche technique de ce film, j'apprends qu'il existe également Bungaku Shoujo : Kyou no Oyatsu - Hatsukoi et Bungaku Shoujo : Mémoire. Et là je fus quelque peu perdue. Devais-je les prendre comme des OAV et les voir comme de simples "bonus" dont il est possible de se passer? Ou était-il préférable de les regarder également?

    Face au doute, je suis allée les voir. Les quatre épisodes entiers, dispersés sous ces deux titres. Et je pense qu'il n'est pas mauvais de les regarder avant. Mais seulement avant le film. Les voir après serait quelque peu inutile. Ça apporterait peut être des éclaircissements après coup. Il faudrait alors faire jouer sa mémoire ou revenir à des instants du film pour bien comprendre leur impact dans l'histoire. Ce serait dommage.

    Donc pour ceux qui se sentiraient tout aussi perdus que moi face à ces trois titres, je vous conseille de voir en premier Bungaku Shoujo : Kyou no Oyatsu - Hatsukoi, qui présentait le film avant sa sortie ; puis vous pourrez regarder Bungaku Shoujo: Mémoire. Ces trois derniers épisodes vous en diront un peu plus long sur les personnages et leurs particularités, leurs relations. Chaque épisode est centré sur un personnage particulier. Par ailleurs, ce qui est présent dans ces épisodes ne se retrouve qu'à un degré très faible dans le film, dans le sens où nous avons un flashback d'une durée moindre ou juste un petit bout, alors que l'épisode nous en dévoile davantage. Ce sont des informations complémentaires pour le film. Ayant visionné ces quelques vidéos avant, j'étais parée pour débuter le film.

    Je vous recommande fortement de les avoir vues avant. Vous comprendrez ainsi dès le début le comportement de certains personnages plutôt que de se rendre compte des choses en cours de route.

    Venons-en au film en tant que tel ! J'ai beaucoup aimé le principe de la Bungaku Shoujo. Manger des livres au sens propre du terme ! C'est assez amusant. Je me dis aussi que ça doit lui coûter terriblement cher au niveau des repas (bien que ses goûters soient "gratuits"). Elle ne peut donc manger rien d'autre. La nourriture en tant que telle n'a pas de goût pour elle, que ce soit de la viande, de la glace ou un fruit. Rien n'y fait. Il n'y a aucune différence dans sa bouche. Par contre les histoires ont des goûts. Celui de soda, de crème caramel... Quelque part j'en viens à me demander tout de même comment elle peut comparer le goût des histoires au goût de la nourriture, puisqu'elle l'ignore ! Mais comme elle lit beaucoup, elle doit sans doute se fier aux descriptions qu'elle peut avoir parcourues dans ses histoires.

    Toko est une jeune fille calme. Elle a une présence apaisante. Cela se ressent même au travers du film. Ce n'est pas un personnage excentrique, vulgaire, cruche... Une fille relativement simple qui a une particularité, celle d'être une Bungaku Shoujo, et ainsi, d'avoir une grande connaissance des histoires, des livres. Elle sait néanmoins s'amuser, comme cela nous sera montré avec sa boîte au lettre. Elle est joyeuse, sereine.

    Son camarade, Inoue Konoha, est le personnage autour duquel tourne toute l'histoire. Toko joue également un rôle important, ce qui explique le titre du film. Néanmoins c'est Inoue que nous suivons. Ce jeune écrivain qui a voulu renoncer à l'écriture, celui qui a pour amie d'enfance Miu Asakura. L'intrigue tournera principalement autour de ces deux personnages, de leurs relations, des souvenirs, de la réalité présente.

    Le portrait brossé de Miu fait d'elle une fille qui semblerait immédiatement détestable. Et, si vous avez vu l'épisode de Bungaku Shoujo : Mémoire qui lui est consacré, dès que vous commencerez le film, vous ne l'apprécierez pas (En tout cas ce fut mon cas). Elle est manipulatrice avec Inoue. Elle est fausse. Elle peut même sembler incompréhensible. Je n'ai pas apprécié son comportement. Je ne peux malheureusement pas en dire plus sur cela sans en dire trop sur le film.

    Alors nous terminons ici. Juste une petite chose encore : ne quittez pas le film lorsque les noms de l'équipe apparaissent à la fin ! Il y a encore un petit bout une fois tous les noms passés ! ;)


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    [Anime] Toshokan Sensou

    Titre : Toshokan Sensou
    Autre : Library War
    Auteurs : Arikawa Hiro & Yumi Kiiro

    Genre : Shojo
    Statut : Terminé
    Episodes : 12

    Année : 2008
    Editeur : /

    Adapté du manga Library War - Love & War


    L'ère Seika est sous le signe de la censure, exercée par le gouvernement grâce à la Loi d'Amélioration des Médias mise en place, et appliquée par le Comité d'Amélioration des Médias. Face à eux se trouve le corps des bibliothécaires, la force militaire des bibliothèques qui se battent contre la censure et pour la liberté d'expression.
    Dans leur équipe d'Intervention se trouve Kasahara Iku, la seule femme qui fut intégrée.

     

    - Un Petit Mot -
     
    [Anime] Toshokan Sensou

    Une envie d'animes soudaine à assouvir et me voilà face à Library War après que les deux titres précédents que je voulais voir me soient impossibles à visionner.

    J'avais déjà entendu parler de Library War, de son histoire. Je me souviens encore avoir pensé au livre Fahrenheit 451 au sujet des livres et de la censure, bien que ces choses soient différentes dans les évènements. Aussi n’est-il pas étonnant que le livre soit cité dans un des épisodes.

    Je me suis donc lancée dans le premier épisode. J'ai parfois eu un peu de mal avec les dialogues trop rapides ou des évènements incompris. Très rapidement tout devint très clair dans mon esprit et je continuais l'aventure. Je ne savais pas trop à quoi m'attendre. Les relations tissées dès le début entre les personnages prédisent de bonnes choses, des rires comme des larmes. Surtout lorsqu'on voit Kasahara et son instructeur, Dojo. Je ne m'y serai pas trompée !

    Par contre, une chose que j'ai remarquée dès le premier épisode dans un plan où elle marche en sa compagnie dans la bibliothèque, les dessins ne sont pas toujours très bons. Elle avait à ce moment des hanches énormes ! Mais vraiment énormes ! C'était disproportionné par rapport à tout le reste de sa physionomie. Heureusement, ce genre de petit désagrément n'arrive que ponctuellement et ne gâche pas le visionnage^^

    Le personnage de Kasahara est intéressant. Je dois avouer qu'il m’est arrivé au début d'avoir un peu de mal à me faire à l’idée qu'elle soit bien une fille tant elle ressemble à un homme par son manque cruel de féminité ! Sa coupe de cheveux n'aide en rien à ses formes cachées. C'est malgré tout un trait que l'on apprécie chez elle. Un garçon manqué. Ce n'est pas pour rien que c'est la seule fille du groupe d'Intervention de la bibliothèque. Elle arrive à égaler les hommes au point d'avoir une place parmi eux (bien qu'ils ne soient pas sexistes et ne refusent pas les femmes. Ils prennent juste les meilleurs). Son tempérament de feu m'a plu. Elle fonctionne à l'instinct. Elle est sincère et tout se lit sur son visage. En plus de cela, elle n'a pas peur du danger et est une forte tête !

    J'aurais aimé passer plus de temps dans cet univers en compagnie de ces personnages. Il ne me reste plus qu'à me tourner vers le manga pour satisfaire mes envies !


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    [Anime] High School of the Dead

    Titre : High School of the Dead
    Autre : HOTD
    Auteurs : Satou Daisuke & Satou Shouji

    Genre : Shonen
    Statut : Terminé
    Episodes : 12

    Année : 2010
    Editeur : Dybex
    Prix : 24.99€
    Public : 14+

    Adapté du manga Highschool of the Dead


    Un virus se répand dans le monde. Les gens deviennent des zombies et quiconque se fait mordre par l'un d'eux se transforme. Le virus se répandit dans le lycée de Takashi Komuro. Il va former avec d'autres élèves et l'infirmière de l'école un groupe de survivants et vont tout faire pour rester en vie dans cet environnement hostile.

     

    - Un Petit Mot -
    [Anime] High School of the Dead

    Je ne suis à la base pas du tout fan d'histoires de zombis. C'était déjà le cas en ce qui concernait les films ou les livres. Il n'est donc pas étonnant que ce trait persiste avec les animes. Ce n'est simplement pas un thème qui me plait, que je puis apprécier. Voir un monde transformé en zombies où quelques personnes essaient de survivre au milieu de tous ces cadavres ambulants, de tout ce sang qui est projeté partout... Non, vraiment, ce n'est pas une ambiance qui me plait, ni qui me permet parfois de dormir la nuit. Je me réjouis donc dès le départ de savoir qu'il n'y a que douze épisodes à voir.

    Et puis voilà. Je suis arrivée au bout. Et malgré tout mon esprit reste assez vide. Pour faire simple et court : J'ai détesté cet anime. Et de tout mon cœur. Vraiment. Le plus dur sera maintenant de m'expliquer. Je vais bien évidemment laisser de côté l'univers post-apocalyptique zombie. Ce n'est pas un univers qui me plait, et vous le savez dorénavant. Mais même à côté de ça, c'est un anime détestable.

    Le point le plus important est sans doute l'ecchi. J'ai déjà fait des petites remarques parfois à ce sujet sur d'autres fiches. Non je ne suis pas une fan d'ecchi. J'avoue pourtant en faire de plus en plus fi quand cela reste léger. À tel point que je n'en parle même plus pour certains shonen/seinen. Parce que ça passe. Mais dans High School of the Dead ! Ah non ! Impossible pour moi de passer au travers, de faire comme si ça ne me dérangeait pas. Que les étudiantes aient toutes des poitrines de tailles disproportionnées (C'est à se demander si parfois les auteurs se souviennent que ce sont des lycéennes) c'est un fait incontestable. Mais c'est quelque chose que l'on retrouve dans beaucoup d'anime ecchi aussi. Pourtant, lorsqu'on arrive au personnage de Shizuka (l'infirmière) ça devient réellement disproportionné. C'est à tel point qu'au début de l'anime on la voit littéralement couchée dessus. Elle s'en sert comme d'un coussin alors qu'elle s'est assoupie à son bureau... C'est à se demander comment elle arrive à tenir debout.

    Puisqu'on parle de poitrines, allons jusqu'au bout. Il y a un épisode dans lequel Saeko combat les zombies tout en évitant les tirs que Takashi leur porte. Et à un moment donné, bien entendu, nous avons une scène au ralenti mais avec un gros plan sur... sa poitrine ! Pourquoi? Parce qu'elle est en mouvement et que la balle réussit à se frayer un chemin pile entre les deux ! On y croit...
    Outre ce détail, on remarquera que les poitrines sont prises pour des ballons gonflés d'eau. Je vous assure ! Remplissez un ballon d'eau et appuyez dessus. Vous aurez exactement les mêmes résultats que les effets rendus dans l'anime. Étonnamment, même quand les filles sont touchées sauvagement à cet endroit, il ne ressort que du plaisir de leur corps. L'auteur ignore donc que ça fait mal? O_o Qu'il fasse un séjour dans le corps d'une fille pendant quelques heures...

    [Anime] High School of the DeadFinissons sur l'ecchi de manière général. Y en a partout. Tout le temps, sans arrêt. Sans même parler de l'épisode où les filles prennent un bain (et ça vire au grand n'importe quoi), on remarque tout de même que lors de combats, lorsqu'une fille est proche de se faire mordre au niveau de la gorge (Donc toute l'action se passe à cet endroit-là!) on a soudainement un plan sur sa culotte avant de revenir là où nous en étions. Euh.... quelle est l'utilité de la chose? Et c'est ainsi durant douze épisodes. Sans même parler de Saeko qui pourrait avoir un orgasme tant elle prend de plaisir à tuer des zombies dans un épisode. Un gros n'importe quoi en somme.

    Essayons d'en faire fi également. Ce qui est déjà un peu plus difficile car ce sont deux points omniprésents dans l'anime. Nous avons tout de même des personnages ! J'avouerai n'avoir été attachée à aucun durant tout l'anime. Aucun ne m'a attirée une quelconque sympathie sauf Minami Rika. Dommage qu'elle ne fasse pas partie des "principaux". C'est la seule qui m'ait plu. Dans notre groupe nous avons une infirmière inutile. La seule chose qu'elle fait se limite pour ainsi dire à conduire les véhicules. À côté se tient Takagi Saya, une "génie" qui pourtant n'ose pas affronter les zombies (c'est seulement sur la fin qu'elle en tue quelques-uns). Dans le groupe il y a aussi Miyamoto Rei, l'amie d'enfance de Takashi. Son copain est mort sous ses yeux, tué par ce dernier. Elle semble se tourner de nouveau vers Takagi et elle passera plusieurs épisodes totalement nue. Au moins elle sait se battre. Tout comme Saeko ! Elle semble pourtant un peu folle sur les bords (une folie qui virerait à la démence). Et puis nous avons deux garçons : Hirano Kouta, un geek macgyver, il connait toutes les armes sur le bout des doigts ; et Takashi Komuro, le "leader" du groupe. Je me souviens d'ailleurs que la première fois que j'ai vu le groupe, je me suis dit que les filles se disputeraient Takashi (L'autre étant hors course au vu de son physique). Pas trop étonnée sur ce point du coup même si c'est pas non plus très "flagrant".

    Si je devais aborder un dernier point, ce serait peut-être la fin. Une fin qui n'en est en fait pas vraiment une. Les choses s'arrêtent quand une action devrait commencer. Au moins, ce qui est certain, c'est qu'avec une telle fin ils sont certains de pousser le public à demander une suite ou à acheter le manga pour connaître le réel fin mot de l'histoire. Sans aucune surprise je n'irai pas prendre cette peine. J'en ai eu déjà bien assez avec l'anime sans que je ne passe par le manga.

    Donc au final? Et bien j'ai été très déçue. Énormément. J'ai beaucoup entendu parler de cet anime. J'entendais partout dire qu'il était génial. Je l'ai même recommandé à quelqu'un il y a de cela plusieurs mois, pensant pouvoir faire confiance à l'avis général. Heureusement pour moi, cet ami est de sexe opposé, il l'a donc accueilli plus chaleureusement que moi. Mais je reste et campe sur ma position. Cet anime est une énorme déception.

    Si vous aimez les univers post-apocalyptiques zombie et l'ecchi à tout va (qui est tellement présent qu'on vire à l'obscène si ce n'est pas à la pornographie parfois), vous pouvez tout de suite aller le voir (à partir du moment où l'univers vous plait, courrez). Sinon, passez votre chemin.


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