• Merci à liame pour la série !
    Lu pour le Défi T1

    2nd Love

    2nd Love T1

    De : Akimi Hata
    Editeur : Kaze
    3/5 volumes (en cours)

    Type : Josei
    Genre : Romance, Tranche de Vie

    En pleine lecture, j'ai réalisé que je lisais peu de manga de type josei. Très peu même. Pourtant je me dis que ces mangas seraient sûrement plus adaptés que des shojos et que je me retrouverai mieux dans ceux-ci. C'est en tout cas le sentiment que j'ai après avoir terminé 2nd Love : Once upon a lie.

    2nd Love : Once Upon a Lie T1Sumi, 28 ans, travaille dans une société de cosmétiques aux côtés de Natsuki, dont elle est secrètement amoureuse depuis dix longues années. Un jour, pour récompenser le travail de ses employées, sa patronne ouvre une cantine d'entreprise plutôt originale : le service est assuré par de jeunes et beaux gaçons... parmi lesquels l'impertinent Satsuki, le petit frère de son amour de jeunesse. Mas lorsque Natsuki invite innocemment à son mariage une Sumi médusée, ce serveur espiègle vient à son secours armé d'une proposition pour le moins indécente...

    Une histoire de type tanche de vie sans aucun cadre scolaire, et ce, sans que ce soit de la fantasy. Je suis heureuse !

    Alors que je me sens proche de l'héroïne pour plusieurs raisons, il y en a une sur laquelle je resterai bien différente : je n'aimerais pas un même homme pendant dix ans sans jamais le lui dire. Ou alors je passerais à autre chose. C'est un type d'amour que je ne connais pas qu'éprouve Sumi. Ce qui ne m'a nullement empêché de compatir lorsqu'elle apprend son mariage en se faisant inviter à celui-ci. Au contraire. 

    J'aime le côté fort de Sumi, sa tête haute qui affronte cette épreuve comme une autre, même si le but est pour elle de ne rien laisser transparaître face à Natsuki. J'aurais eu exactement la même réaction qu'elle dans ce genre de situation : continuer à travailler mais faire en sorte de ne plus tomber sur ladite personne, sans pour autant être trop flagrant, commencer à se cacher derrière des pots de fleur ou autre. On reste dans quelque chose de totalement plausible avec un comportement tout à fait normal (d'après moi).

    2nd Love : Once Upon a Lie T1La normalité n'est pas partout, la cantine en est une preuve flagrante. Elle est la démonstration de l'excentricité de la patronne mais c'est loin d'être une mauvaise idée qu'elle a eu. En tant que fille ça me plairait bien une cantine avec seulement des beaux garçons, même si je n'accroche pas à la personnalité de chacun. Je trouve qu'ils se forcent un peu, les serveurs, pour marquer leur personnalité et ainsi plaire aux jeunes femmes. Un peu comme s'ils jouaient chacun un rôle, un personnage.

    Parmi eux, Satsuki, petit frère de Natsuki. Je n'ai pas pu m'en empêcher, je suis quelque part tombée sous son charme. Il m'a touché, ses sentiments ont réussi à me parvenir même s'il n'est pas du genre à s'exprimer très explicitement et à garder une certaine façade. En tant que lectrice, je savais malgré tout ce qu'il en était de ses sentiments et je me doute fortement de la suite des évènements entre Sumi et Satsuki. À voir comment Sumi, de son côté, va réussir à y faire face et si elle l'acceptera. Car il ne faut pas oublier qu'elle vient de se prendre un rateau monumental de la part de son amour de dix longue année ! Il faut prendre le temps de se reconstruire et d'accepter d'aimer à nouveau. Satsuki va sûrement l'aider dans ces épreuves !

    De toute manière, il a le don d'apparaître dans les moments de faiblesse de Sumi, prêt à l'épauler, à l'aider même si elle refuse sa présence la plupart du temps. Mais quand elle accepte, elle est bien contente d'avoir enfin quelqu'un auprès d'elle avec qui elle peut se laisser aller et faire part de sa souffrance. Sans compter qu'en plus, elle doit faire face au mensonge qu'il a créé, déclarant qu'ils étaient tous deux ensemble !

    Je tombe à nouveau sur une bonne surprise que j'ai très envie de poursuivre grâce à une Sumi dont je me sens très proche et un Satsuki charmant qui a pourtant un ego dont il devra se débarrasser.


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  • Lu pour le Défi T1

    Captive Hearts

    Captive Hearts T1

    De : Matsuri Hino
    Editeur : Panini
    5 volumes (terminé)

    Type : Shojo
    Genre : Comédie

    Ce titre-là, je l'ai un peu pris au hasard. La couverture me criait "je suis un shojo" et le résumé ne me tentait guère. Mais comme il était à un prix dérisoire, je l'ai ajouté à ma pile par curiosité. Si ce jour-là j'avais un peu plus prêté attention à ce volume, je me serais rendue compte qu'il s'agit de l'auteure de Meru Puri Märchen Prince et de Vampire Knight. Rien que ça ! Pour avoir lu le premier et bien entamé le second, il n'y avait aucune raison que je n'apprécie pas le dernier arrivé.

    Captive Hearts T1Chez les Kuroishi, on est majordome de la famille Kôgami de génération en génération. Mais depuis que Monsieur, Madame et leur fille ont disparu au cours d'une expédition en Chine, Megumi Kuroishi vit dans le luxe et l'opulence grâce à leur héritage. Mais la situation change lorsqu'on retrouve la seule survivante de la famille Kôgami, la jeune Suzuka, qui récupère toute sa fortune, sa maison et la malédiction familiale des Kuroishi !

    Si je ne me suis au début pas précipitée sur le titre, c'est que je pensais avoir affaire à une histoire d'amour de type bateau entre une maîtresse et son majordome puisqu'on peut trouver pas mal d’histoires suivant ce schéma. Mais le mot important dans ce résumé est "malédiction". Il ne faut pas sous-estimer la malédiction !

    Comme Megumi n'a pas grandi en compagnie des Kôgami, il est le premier à prendre à la légère cette histoire et à ignorer même l'existence de cette malédiction au tout début. Sauf que celle-ci va le frapper de plein fouet lorsque Suzuka sera de retour.

    Mais en quoi consiste cette soi-disante malédiction?

    La famille Kuroishi est vouée à servir la famille Kôgami. Et ce n'est pas de gaieté de coeur. Tout ça à cause de cette fichue malédiction. Lorsque Megumi croise le regard de Suzuka, il change du tout au tout et devient un majordome prêt à tout pour la servir, que ce soit en lui portant ses bagages, préparant ses repas, l'accompagnant à l'école... Et il l'appelle même "Ma Princesse" ! Alors qu'elle ne demande rien !

    Ses "crises d'esclave" comme il les appelle, qui le prennent majoritairement quand il croise le regard de Suzuka, vont le rendre fou. Tandis que de mon côté, je ris de sa situation.

    Car l'auteure a joué la carte de l'humour dans ce premier tome avec cette histoire de malédiction. Et comme en plus on suit Megumi, on ne loupe pas ses changements d'état et les commentaires ou réactions qui vont avec.

    Une histoire bien drôle grâce à une malédiction qui rend Megumi totalement barré. Un vrai plaisir !


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  • Lu pour le Défi T1

    Stigmata

    Sigmata T1

    De : Ko Yasung
    Editeur : Kabuto
    2 volumes (arrêté)

    Type : Seinen
    Genre : Action, Fantastique

    Partie à la recherche d'un religieux, la jeune nonne soeur Rosa renverse par mégarde un jeune berger. Si celui-ci sort indemne de l'accident, il est devenu totalement amnésique. Mais est-ce vraiment l'accident qui lui a fait perdre la mémoire? En effet, ses bras sont couverts de bandages qui cachent des blessures semblables à celles du Christ sur la croix, des stigmates étranges qui semblent intéresser les démons que pourchasse soeur Rosa. Ces blessures confèrent également des pouvoirs étranges au jeune homme dont la jeune nonne va découvrir la véritable identité avec stupeur...

    Stigmata T1En recopiant ce résumé figurant sur la quatrième de couverture, j'ai l'impression que la véritable identité du berger qui va stupéfier soeur Rosa est qu'il serait le Christ. C'est peut-être la façon dont il est tourné qui me fait penser ça. Mais oublions cette idée totalement folle. Non, le berger n'est pas le Christ ! Et pour savoir qui il est, il faudra tourner quelques pages.

    Les quelques premières pages ne m'avaient pas inspirées confiance. On tombe tout de suite en pleine bataille, les hommes perdent du terrain face à un démon jusqu'à ce que Radem (le centre de recherches en criminologies occulte) intervienne. Ce sont des clercs, habillés en clerc, avec de gros fusils qui communiquent même par radio. Lorsqu'ils tirent sur le démon, ils récitent une prière se finissant par "au nom du père, du fils et du saint esprit.... AMEN". À cet instant, je me suis dit que si à chaque fois qu'ils devaient tirer ou combattre un démon, j'avais droit à une prière qui se finirait comme ça, ça n'irait pas. Ça m'aurait fortement agacé. Mais j'ai été rassurée par la suite : tout cela n'était que l'entrée en matière !

    Stigmata T1L'histoire tourne autour d'une guerre qui devrait à nouveau éclater. Il y avait déjà eu une guerre sainte une dizaine d'année plus tôt et l'histoire serait sur le point de se répéter. Radem veut donc se préparer à l'affrontement. La trame de l'histoire est posée. Il va y avoir de l'action, surement beaucoup d'action.

    Et, bien que le tout soit sur fond religieux, c'est plutôt agréable. J'ai tendance à bien apprécier les histoires de ce type. Il y a un fond de Bible là dessous à n'en pas douter mais il n'est pas question de mettre la religion au premier plan pour vous convertir. Allons taper du démon plutôt.

    Avant cela, je vais évoquer un fait qui m'a déplu : l'amnésie du personnage principal. Je sature des personnages principaux qui se prennent un coup sur la tête et deviennent amnésique par la suite. Ça passait comme une lettre à la poste les premières fois, comme pour Elfen Lied, mais maintenant, j'ai tendance à en avoir un peu marre même si je n'en croise pas si souvent que ça. Le berger a beau s'en sortir sans une égratignure, il perd la mémoire. J'ai dû mal à y croire.

    Malgré tout, c'est plutôt bien passé avec le berger. J'ai accepté le fait, même s'il ne me plaisait pas trop. De la même manière, ce personnage mange énormément (aux frais de Rosa), ce que j'ai trouvé un peu trop "déjà vu" à la façon dont c'était présenté et utilisé par l’auteur.

    Il n'empêche qu'il est bien agréable ce berger, bien sympathique. Avec lui, on va découvrir la force sacrée, des sortes de pouvoirs dont disposent les clercs lorsqu'ils ont réussi à les activer. Sinon, ils sont armés, comme l'est Rosa.

    Stigmata T1

    C'est après l'apparition de la force sacrée dans le manga qu'on va en savoir plus sur le titre Stigmata. Le titre est proche de "stigmates", qui sont des "marques des plaies de la Passion de Jésus apparaissant sur le corps de quelques extatiques et généralement accompagnées de souffrances physiques et morales rappelant celles endurées par Jésus." (Larousse). Je viens d'aller vérifier la définition du côté religieux du terme et c'est effectivement ça. On parlera même dans le manga de "Stigmaster" pour désigner certains personnages, les fameux "chevaliers de l'apocalypse" qu'on évoque sur la couverture.

    Couverture sur laquelle j'ai d'ailleurs du mal à reconnaître le personnage. S'il s'agit de Gabriel, je ne trouve pas qu'il ressemble beaucoup à celui que j'ai aperçu à l'intérieur des pages.

    Pour poursuivre, je ne connaissais pas l'auteur avant de me lancer dans Stigmata. Je découvre aussi bien son histoire que ses dessins qui m'ont rapidement plus. Surtout ceux des scènes de combat que je trouve précis. J'arrive à suivre les mouvements et bien visualiser la scène, ce que j'ai souvent du mal à faire quand ça bouge beaucoup.

    Autant dire que Stigmata est une bonne surprise. Dommage que la publication ait été arrêtée au second tome alors que la série est composée de trois volumes. Après, à voir si l'auteur ne s'est pas arrêté en cours de route. Je compte fortement vérifier en lisant les deux volumes suivant.


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    Lu pour le Défi T1

    No Longer Heroine

    NLonger Heroine T1

    De : Momoko Kôda
    Editeur : Delcourt
    10 volumes (terminé)

    Type : Shojo
    Genre :Tranche de vie

    Toutes les filles rêvent un jour de rencontrer l'amour.... Et Hatori ne déroge pas à cette règle. Elle est d'ailleurs parfaitement persuadée que Rita, son ami d'enfance mais véritable coureur de jupons, finira par tomber légitimement amoureux d'elle. Mais quand ce dernier commence à sortir avec Adachi, l'intello de la classe.... rien ne va plus ! Et si Hatori était en train de se faire voler la vedette de son propre manga ?!

    No Longer Heroine  T1De temps en temps, dans certains mangas, on a le droit à des textes de type "On se croirait dans un manga" comme petit trait d'humour. No Longer Heroine a carrément choisit ce principe comme ligne directrice. Pour Hatori, on est dans son manga, dans son film à elle et ça ne peut donc être qu'elle le personnage principal de l'histoire. Personne d'autre. Toute l'histoire est basée sur ce principe, en suivant une fille qui est dans son monde tout du long.

    Ce n'est pas juste un monde imaginé qu'elle raconterait. C'est la réalité qu'elle voit ainsi et elle y croit dur comme fer. Les projecteurs sont sur elle et il est obligé qu'elle finisse avec le garçon qu'elle aime. Parce que ça finit souvent comme ça dans les shojos qu'elle a pu lire : les amis d'enfance finissent ensemble.

    J'ai beaucoup aimé ce côté très décalé et second degré que ça provoque. Je ne prenais pas du tout Hatori au sérieux et trouvais le concept sympa. Il sort du lot à n'en pas douter. Il ne faut juste pas que ça s'essouffle.  Dès le début j'ai trouvé qu'elle se faisait des films et qu'il faudrait qu'elle redescende sur terre.

    Et elle en aura mis du temps pour redescendre sur terre. Un peu trop de temps d'ailleurs car il aura fallu qu'elle soit très clairement confrontée à la réalité plus d'une fois pour toucher le sol.


    Mais en même temps, Hatori a un comportement très vrai. Ce n'est pas une héroïne qui va être parfaite et dont le garçon ne manquera inévitablement de tomber amoureux. Non. Elle va faire des choses pas sympa du tout et aura un comportement plutôt détestable par moment (comme quand elle est chez Rita). Il n'empêche que ce genre de comportement entre filles, ça arrive. Et bien qu'en lisant l'histoire, j'ai trouvé ça pas sympa de la part d'Hatori, on est déjà tous passés par le sentiment qui l'a poussée à en venir là.

    No Longer Heroine  T1Dans la même lignée, le monde des lycéens que l'auteure dépeint m'a semblé très proche de la réalité. Un garçon très beau ne sort pas toujours avec la plus belle fille du lycée. Les filles ont cette tendance à être hypocrites les unes envers les autres, même avec leurs ami(e)s. Et, même si on est contre l'injustice et révolté intérieurement, on n'a pas toujours le courage de faire face.

    L'auteure a aussi un ton très particulier. Que ce soit dans son histoire ou dans les mots qu'elle a laissé, on sent qu'elle est très vivante, qu'elle aime partager, qu'elle est communicative, animée... Ca se ressent énormément et ça donne une certaine atmosphère au manga. C'est très familier, comme si c'était une amie qui nous le racontait.

    Par moment, c'est pour moi un tout petit peu trop familier. Pas dans le sens où y aurait des insultes, juste une question de vocabulaire. Je ne suis pas adepte du mot "kiffer" et voir dans une bulle "kess tu", ça me fait tiquer.

    Néanmoins, j'attends autre chose de la suite. J'espère vraiment qu'au second volume, la page sera tournée et qu'Hatori passera à autre chose car il faut se faire une raison.


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  • Merci à liame pour la série !
    Lu pour le Défi T1

    Le Chemin des Fleurs

    Le Chemin des Fleurs T1

    De : Ako Shimaki
    Editeur : Kaze
    9 volumes (en cours)

    Type : Shojo
    Genre : Tranche de vie

    Il y a un peu plus d'un an, j'avais parlé de Secret Girl d'Ako Shimaki. Cette fois, je m'attaque au Chemin des Fleurs, qui est bien loin du précédent !

    Le Chemin des FleursKyônosuke appartient à une grande famille de kabuki mais réalise de piètres performances par manque de volonté et d'envie. Il va tomber sur Ayame, une fan inconditionnelle de kabuki qui cumule les petits boulots. Alors qu'il tombe amoureux d'elle, Ayame le rejettera immédiatement en lui apprenant être amoureuse d'Hiro, jeune homme brillant au kabuki qui va s'inscrire à l'école de kabuki dont Kyônosuke est l'héritier.

    Je n'ai aucune connaissance en kabuki. Lorsque, à la page de présentation des personnages, j'aperçois l'encadré "lexique du kabuki", j'ai fortement craint d'être inondée de termes spécifiques qui rendraient la lecture moins fluide. Je ne viens d'ailleurs de lire ce fameux lexique qu'à l'instant tant il m'avait effrayé au premier abord. C'est donc dire à quel point il ne m'a pas manqué lors de la lecture. Les termes sont très intéressants et j'aurais effectivement pu les retrouver au cours de la lecture. Je les rencontrerai peut être dans le volume suivant. Mais en tant que tel, pour ce premier tome, j'ai facilement pu m'en passer. Aucun des termes n'était utilisé.

    Bien que mes connaissances du théâtre traditionnel japonais soient nulles et que je n'ai jamais regardé une image ou vidéo, l'auteure a su magnifiquement me présenter le kabuki. Les dessins liés au kabuki, lorsqu'il est exercé sérieusement, sont d'une force incroyable. J'ai réussi à ressentir la puissance de leur jeu sur les quelques dessins où on peut les apercevoir.

    J'ai envie d'en voir plus, que ce soit sur le jeu de Kawamura ou celui d'Hiroki. Ou même un autre personnage qui arriverait dans l'histoire.

    Au cours de ma lecture, je n'ai pas pu m'empêcher de penser à liame. Je me souviens avoir dit pour A Romantic Love Story que j'avais particulièrement apprécié avoir la perspective du personnage masculin. Elle m'avait alors dit qu'elle essaierait "d'en trouver d'autres où il y a l'avis du garçon." Avec Le Chemin des Fleurs, je suis totalement comblée !

    Kawamura n'est, au début, pas un personnage auquel on pourrait s'attacher. Il ne fait aucun effort au kabuki car ses spectatrices n'ont d'yeux que pour lui plutôt que son jeu. Il ne s'embête donc pas à faire les choses bien et profite de sa popularité. Vraiment pas le genre de garçon que je fréquenterais.

    Lorsqu'Ayame fait son apparition, il perd pied. Elle ne lui court pas après comme ses fans et a bien conscience qu'il joue très mal lors de ses représentations. Elle ne cherche même pas à le voir faire du kabuki. Grâce à elle, il va être obligé de faire face à la réalité. Réalité qu'il avait tendance à fuir jusqu'à présent. Mais l'impact sera encore plus grand : Il en tombera amoureux. Une fille désintéressée, c'est le secret pour attirer ce type de garçon. Il va s'attacher à elle rapidement et voudra à tout prix être avec, même si ce n'est pas réciproque.

    Le Chemin des FleursC'est peu après ce moment que Kawamura prend un nouveau chemin.

    J'ai tout de suite accroché avec le personnage d'Ayame en fille totalement désintéressée de notre héros. Et pas juste désintéressée pour l'être, pour ne pas être dans le même sac que les autres ou pour l'embêter. Non. Elle est déjà amoureuse. Et pas de lui. Même en dehors de cette histoire d'amour, elle est à part. Je la trouve imprévisible. Elle dit ce qu'elle pense et s'occupe de ce qu'elle a à faire sans s'occuper du reste. Elle me fait penser à un électron libre.

    Le tome 1 se contente d'être une introduction à l'histoire. Ce n'est que le début, qu'un seul volume. Pourtant, j'ai pleuré à deux ou trois moments tellement j'étais embarquée par les émotions qui s'échappaient des images. Il m'est déjà arrivé plusieurs fois de pleurer en lisant une série entière, souvent sur la fin (comme pour Elfen Lied), mais là, dès le premier tome et plusieurs fois ! Je n'en reviens pas moi-même. Oui, je suis très sensible !

    Le Chemin des Fleurs est donc un manga à l'émotion palpable entraînant le lecteur sur les planches du kabuki et dans le coeur d'un garçon amoureux.


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