• Atsu Atsu Trattoria, de l'amour dans l'air entre deux bouchés

    Atsu Atsu Trattoria, de l'amour dans l'air entre deux bouchés

    Titre : Atsu Atsu Trattoria
    Auteur : Washio Mie

    Type : Shojo
    Statut : Terminé
    Volumes : 1

    Année : 2008
    Editeur : /
    Prix : /


    Le père de Sora a toujours voulu ouvrir un restaurant italien. Il réussit à faire de son rêve une réalité. Malheureusement, après plusieurs années, le restaurant est en crise. Peu de clients, pas assez de recettes. Pour lui faire remonter la pente, le père de Sora décide d'embaucher un nouveau chef : Habuka, un jeune chef célèbre et talentueux.

     

    - Un Petit Mot -

     

    Atsu Atsu Trattoria, de l'amour dans l'air entre deux bouchés

    Shojo, 1 volume, 4 chapitres. Ces quelques mots résument à eux tout seul la plus grande partie de l'histoire. C'est un Shojo, donc, forcément, il y a une histoire d'amour entre Sora et Habuka (mais c'est pour ça qu'on la lit). C'est court, de ce fait, ce sera rapide et on ne va pas trop s'encombrer avec des longueurs, ni même à se tourner autour pendant des tomes (Ca ne peut durer que sur un seul) et encore moins à donner plein de détails. Mais en même temps, si on commence un manga dans ce genre en sachant d'avance ces quelques petites informations, c'est parce qu'on recherche ces choses ! (On qu'on a un sérieux problème, du genre "maso" pour lire quelque chose que l'on sait qu'on va détester d'avance)

    Le restaurant, voilà qui va donner faim ! Ah ! Que j'aime ces histoires avec de la nourriture (Ce n'est pas mon estomac qui parle). Je ne sais pas pourquoi, mais les quelques mangas que j'ai pu lire (ou animes que j'ai pu voir) avec pour thème la nourriture, qu'il soit au centre de tout ou en arrière-plan, ça m'a toujours plu. Ça change un peu du contexte "école" qui passe alors au second plan. On se concentre davantage sur le restaurant en lui-même. On voit des jeunes qui travaillent et ne se contentent pas juste de râler après les cours (ça, on le fait tous très bien). Inconsciemment, j'ai peut-être tendance à trouver ces personnages plus attachant car ils avancent dans la vie, ils tentent des expériences, même si ce n'est qu'un petit boulot. C'est un premier pas dans le monde en quelque sorte, même si ça doit commencer par l'entreprise familiale.

    En revance, il ne faudra pas s'attendre à de grandes étendues sur la cuisine. L'action se déroule dans le restaurant, certes, mais ça se limite pas mal à cela. On ne va pas nous exposer des plats, leurs recettes, le tout couplé avec des explications. On a pas le temps de faire cela en 4 chapitres. Ce n'est donc pas un manga culinaire. Il est centré sur la romance. La cuisine, c'est le contexte et rien de plus. D'un côté, je trouve ça dommage, d'un autre, je ne m'étais pas lancée dans ce manga pour cette raison mais bien pour les quelques mots que j'ai écrit au tout début.

    Pour parler rapidement des personnages (car ce n'est pas sur l'intrigue que je vais vraiment avoir la possibilité de vous dire grand-chose), nous avons Sora, adolescente assez garçon manqué, qui ne se maquille pas et qui ne semble même pas savoir se laver les cheveux (On a sûrement la même pensée vous et moi). Elle est pourtant une fille enjouée, pleine de vie et ne cache surtout pas ses émotions, quelles qu'elles soient (Ce qui explique qu'elle n'hésite pas à jeter des objets à la tête des gens ou à s'énerver et dire ses quatre vérités à Habuka). En face, Habuka, dont on ne sait pas grand-chose si ce n'est qu'il a un caractère qui ne plait généralement pas à ses collègues, d'où le fait qu'il change tout le temps de restaurant. Grand chef, jeune, ténébreux, mystérieux car il ne parle que peu de lui mais en même temps très prévenant, notamment envers Sora (et qui sait merveilleusement bien cuisiner, même si je n'ai pas pu goûter ses plats). Et enfin, le père, veuf, prenant soin de sa fille mais ne la forçant pas non plus à faire ce qu'elle n'aime pas. Un bon père amusant qui ne semble pas avoir une grande autorité dans toute l'histoire (Il a plutôt le rôle du "papa-drôle").

    C'est sûr, donc, l'histoire est totalement prévisible (ou presque). Et pourtant ! Y a bien un passage surprenant ! (Ca a peut-être même surpris l'auteur) :

    Atsu Atsu Trattoria, de l'amour dans l'air entre deux bouchés

     

    Atsu Atsu Trattoria, de l'amour dans l'air entre deux bouchés

    Aurait-on dit à l'auteur après trois chapitres de s'arrêter? Possiblement. Ca expliquerait en tout cas cette scène.

    Quoiqu'il en soit, comme dit dans ce petit mot, si vous aimez les Shojos, que vous ne souhaitez pas vous prendre la tête et lire quelque chose de court entre deux bouchés, ce manga fera l'affaire.


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