• Octobre en BrefSmiling Pasta

     2006 ▌ 15 eps. (terminé)

    Cheng Xiao Shi est une jeune fille qui rêve de vivre un véritable et long amour, car elle est poursuivie d'une sorte de malédiction qui l'empêche de rester plus de trois mois avec un petit ami. D'ailleurs, le lendemain du début de l'histoire c'est l'anniversaire des 3 mois avec Peter et avec son frère elle fait le pari qu'elle le ramènera chez eux. Malheureusement Peter la quitte et la jeune fille qui est très triste ne fait pas attention où elle marche et finit par bousculer un garçon avec qui elle va échanger un malencontreux baiser. Mais le jeune homme n'est autre que He Qun, un célèbre chanteur. Le lendemain de leur rencontre la photo de leur baiser fait la une des journaux et pour que He Qun évite le scandale les deux jeunes gens vont être obligés de se fiancer. Xiao Shi va donc voir sa vie bouleversée et c'est encore pire quand elle se retrouve en plein milieu d'un triangle amoureux qui va vite se transformer en un carré. 

     

    Le résumé était plutôt sympathique même si relativement banal. Une star, une jeune fille totalement ordinaire... Et un faux couple qui se transformera inévitablement en vrai. À côté, il y a cette malédiction amusante. Je dois en avoir une du même type, avec une durée un peu plus longue. Je devrais peut-être apprendre d'elle pour m'en débarasser, même si je démarre déjà avec un handicap : Je ne sais pas qui m'a jeté cette malédiction.

    J'ai quand même grandement apprécié visionner les épisodes. Les personnages sont très attachants et leur jeu l'est tout autant. Ils ne tombent pas trop rapidement amoureux l'un de l'autre, ce qui est un bon point. Ils jouent bien le jeu également.

    La famille de Xiao Shi est exceptionnelle. Leur joie de vivre est communicative, même à travers un écran. Je pense avoir partagé les sentiments de He Qun sur ce point. J'aime leur joie de vivre. Ils sont heureux et le font savoir. Ils sourient, s'exclament, dansent, chantent, font plein de choses librement ! Ils s'expriment en fait ! Aucune peur du ridicule ou de quoique ce soit d'autre. Ils vivent. Je les envie.

    Le drama était sur de très bon rails. Les personnages, l'histoire... Des épisodes durant, j'étais vampirisée par le drama. Puis arriva le moment fatidique, lorsque le récit aurait dû se terminer mais qu'on le poursuit, qu'on se forcce à le poursuivre alors que les objectifs de bases ont été atteints. Lorsque Xiao Shi fait tout pour qu'He Qun lui dise clairement "Je t'aime", j'ai décroché. Ca avait beau être plus qu'évident, il fallait absolument que ces mots soient prononcés. Son entêtement m'a ennuyée, lassée. Dommage ! Le reste du drama est cependant tout a fait agréable.

     

     

    Octobre en BrefBus for Spring

     Maki Usami  ▌ 2009 - Soleil  ▌ 4 vol. (terminé)

    Chaque jour, le bus suit sa route, transportant autant de “souhaits” et “d'espoirs” que de passagers et donnant parfois naissance à de belles histoires… Des avions dans le ciel pouvant exaucer des vœux, une promesse échangée pendant la saison des cerisiers, une parole qu'on n'a pas pu transmettre… Ce recueil d'histoires courtes d'une extrême douceur a pour toile de fond l'arrêt de bus où vont et viennent des milliers d'âmes en quête.

     

     En voyant que la série était constituée de 4 volumes, je m'attendais à trouver une histoire qui s'étendrait sur l'intégralité des volumes. Un récit continu. Or, le tout est composé de petites histoires, de oneshoots. Surprenant ! J'ai eu l'habitude de connaître les oneshoot seuls ou regroupés dans un volume, pas dans plusieurs !

    Encore une fois, les histoires tournent autour d'un bus. Ce n'est même pas fait exprès de ma part. Sinon j'aurais évité. En comparaison, Un bus passe était bien plus beau, plus poétique.

    Bus for Spring regroupe des histoires simples en rapport avec un bus. Toujours des histoires d'amour. Toujours avec des lycéens. Et toujours une happy end. Ce n'est pas déplaisant à lire, même si je ne me suis pas sentie transportée par ces histoires. Je les ai trouvé mignonnes, aussi mignonnes que peuvent l'être deux jeunes gens amoureux qui n'osent pas s'avouer leurs sentiments ou qui font les premiers pas ensemble vers une vie à deux.

     

     

    Octobre en Bref+C Sword and Cornett T1

     Yugiôji Tama  ▌ 2011 - Soleil  ▌ 2 vol. (stoppé)

    Un royaume pourtant prospère, sous la gouvernance d’une famille aimée de ses sujets, tout était réuni pour que la vie des trois fils du roi et leur petite soeur soit tranquille. Mais la maladie soudaine du souverain amène l’arrivée prochaine sur le trône du prince Hector, un jeune homme qui ne partage pas les idées conservatrices du conseil des nobles. Éliminé de la course à la succession, il laisse ses deux frères, le timide Orcelito et le fougueux Belca sous l’influence des conseillers. Découvrant la vérité derrière la disparition de leur frère, ils deviennent une menace et se retrouvent séparés. Le premier devient le pantin du gouvernement des nobles quand le prince Belca épouse une nouvelle vie d’aventurier qui va l’amener à découvrir ce monde extérieur qui a tant plu à son grand frère.

     

    J'avais pioché ce premier tome par curiosité avec quelques autres. Je n'avais pas même lu le résumé avant de l'emprunter à la médiathèque. Je l'ai simplement pris. J'ai eu le temps de me faire mon idée en le lisant. Je donne sa chance à chaque titre sitôt qu'ils sont dans mes mains !

    Et la pioche était plutôt bonne. Un royaume, un roi sur le déclin et plusieurs frères pour la succession. Mais aucune dispute pour celle-ci ! Tout est clairement définie, le plus vieux aurait le royaume, le suivant telle position. Ils ne se disputent pas le trône, ils sont très proches et fraternels. Au moins pour deux d'entre eux. Belca est à part. Il le sait. J'ai d'ailleurs failli en avoir mare de le voir répéter à tout bout de chant qu'il est un bâtard, qu'il ne peut pas vivre avec les autres et de le voir s'appitoyer sur son sort. Au début, pour présenter le personnage, ça me va. À force ça devient vite lassant. L'auteur a eu le bon sens de s'arrêter de répéter ce fait au bon moment : Le frère ainé est tué. Les deux autres en savent trop et sont en danger. Le premier est "prisonnier", Belca s'échappe...

    Arrive alors le barde de l'histoire ! Un personnage joyeux et haut en couleur. Il donne une véritable bouffée d'air frai à l'histoire. Il a l'air un peu bête en plus. Aider Belca dans le simple but de pouvoir ensuite chanter ses exploits... Il n'y a qu'un barde pour se satisfaire de si peu. Il doit en cacher plus. C'est obligé. Il connait du monde en plus ! Même si je ne l'ai pas encore vu au combat, il est très débrouillard et très intelligent. Plus qu'il n'y parait. Belca s'est fait un allié en or.

    Belca a encore beaucoup de choses à révéler aussi. J'ai moins d'idées sur ce qu'il pourrait cacher en revanche. Seule la suite me le dira ! Je tâcherai de me la procurer dès que possible.

     

     

    Octobre en BrefOtomen T6 à 9

     Aya Kanno  ▌ 2009 - Delcourt  ▌ 18 vol. (terminé)

    Depuis qu’il a revêtu son costume de samouraï, Asuka est devenu une véritable star mais également la proie d’un mystérieux paparazzi qui de toute évidence connaît personnellement notre otomen. Le photographe réussit à se faire engager comme figurant dans le film dans lequel jouent les samouraïs de la beauté et lors d’une scène, il parvient à retirer le casque d’Asuka sous l’objectif des caméras…

     

    Ce qui me dérange beaucoup dans ce manga, ce sont les répétitions et la lenteur de l'histoire. Finalement, la "quête" de base de notre héros Asuka, c'est de s'assumer tel qu'il est et de pouvoir révéler sa véritable personnalité au grand jour (même à sa mère). Au début, c'était donc mignon. Il se cachait, puis il a réussi à se dévoiler à Tachibana et Ryo. Et c'est tout. Le scénario s'est mis sur pause et de nombreuses petites histoires se sont accumulées.

    Surtout que, dans chaque volume, dans chaque épisode même, le même discours est ressorti en disant qu'il faut être tel qu'on est, ne pas se cacher... C'est le fil conducteur du manga et ça prouve que l'auteur ne perd pas de vu un peu l'objectif premier du héros. Il n'empêche que le héros n'avance pas. Des personnages font irruptions, des conseils leurs sont données pour qu'ils s'acceptent tel qu'ils sont et ils arrivent à afficher leur véritable personnalité. Asuka, de son côté, rame toujours. Il fait du sur place.

    J'ai aussi parfois l'impression d'être dans une parodie de shojo et de tomber complètement dans l'absurde par moment. Entre le rockeur gothique qui est tout gentil dans le magasin de CD quand il rencontre Asuka et son comportement de façon général aux antipodes de son image de rockeur. C'est vraiment "gros"; au point que je me demande si ce n'est pas voulu pour tourner un peu en dérision le shojo parfois (sentiment qui est encore plus fort quand on en arrive à la conclusion de cet épisode de rock).

    Par contre, l'auteure sait vraiment terminer ses tomes en pleine action pour pousser à lire la suite. J'ai envie de lire le tome suivant juste à cause de ce qui est laissé en suspend, même si c'est en suspend depuis des lustres. Et puis, il reste encore le père d'Asuka dans l'ombre, même s'il est déjà pas mal mis de côté. Je continue donc la série !

     

     

    Octobre en BrefCherish

     Yoshizumi Wataru  ▌ 2010 - Glénat

    Recueil composé de deux histoires Cherish et Happyness. La première nous raconte l'histoire de Chihiro, une jeune orpheline qui a été élevé avec amour à la mort de sa mère par un couple gay. Mais lorsque celle-ci tombe amoureuse, la réaction de son petit ami envers ses parents n'est pas celle qu'elle attendait...

     

    C'est le premier manga que je lisais dans lequel se trouvait des parents gays. Une première pour un bien fou. La complexité de la question n'est pas trop traitée, surtout par rapport au ressenti de l'enfant. Chihiro est heureuse avec ces deux hommes et n'a aucun mal à vivre avec. Elle sait que les autres la regarderont bizarrement si ça se sait donc elle n'en parle pas au premier venu. Seulement à celui qu'elle aime... qui réagira mal et qu'elle retrouvera des années plus tard dans son université !

    La question des parents gays est traitée de manière très légère. Les deux hommes sont en plus très attachants. C'est vraiment mignon quand l'un devient jaloux de l'autre car il a rencontré le copain de Chihiro et pas lui. Mignon et amusant. Ce sont les deux mots qui résumeront au mieux cette petite histoire dans laquelle on décourira que tout n'est pas toujours ce que l'on croit.

    La deuxième histoire se situe dans un contexte différent. Un jeune homme vivant seul tombe sous le charme d'une mère célibataire. Il aura du mal à réussir à sortir avec elle car elle se protège, et aussi son enfant. Mais lui ne renonce pas. Et grand bien lui fasse ! Il va ainsi découvrir une surprise de taille sur le père de l'enfant.

    Cette seconde histoire m'a beaucoup moins marquée. Sûrement à cause du thème traité qui me parle beaucoup moins. Quand j'aurais un enfant, je pourrais essayer de le relire. En attendant, je l'ai simplement trouvé plaisante à lire. Une petite surprise sur le père et une bonne détermination pour notre amoureux.

     


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  • Je n'avais pas fait d'article pour le mois d'Août faute de lecture, mais au mois de Septembre, tout bascule ! Je m'en suis donnée à coeur joie depuis le début du mois et je ne m'arrête pas, enchaînant les livres et mangas les uns après les autres. Conclusion : De belles histoires dans ma tête, une culture qui se développe, plusieurs livres à aborder aujourd'hui et plein d'autres à chroniquer ! Faisons déjà le tour de ce mois des rentrées :

     

    Septembre rime avec lectureUn bus passe

     Mizu Sahara  ▌ 2011 - Kazé  

    Chaque jour, le bus suit sa route, transportant autant de “souhaits” et “d'espoirs” que de passagers et donnant parfois naissance à de belles histoires… Des avions dans le ciel pouvant exaucer des vœux, une promesse échangée pendant la saison des cerisiers, une parole qu'on n'a pas pu transmettre… Ce recueil d'histoires courtes d'une extrême douceur a pour toile de fond l'arrêt de bus où vont et viennent des milliers d'âmes en quête.

     

    La couverture m'avait attirée mais aussi arrêtée. La quatrième de couverture semblait me dire que je trouverais de belles histoires à l'intérieur, la couverture me montrait deux personnages que je pense féminin... Le yuri, tout comme le yaoi, ne m'intéresse pas (ou pas encore. Peut-être que j'y viendrai un jour ! Pour le moment, ce n'est pas le cas). Du coup, j'étais un peu frileuse quant à l'idée de prendre le volume et ne serait-ce que le feuilleter. Fallait-il? Ne fallait-il pas? Il n'y a qu'en l'ouvrant que je saurais. Autant l'ouvrir.

    Un choix que je ne regrette absolument pas. J'ai découvert plusieurs petites histoires courtes très belles, très poétiques et merveilleuses. Elles sont magnifiques, tout simplement. Chacune d'entre elle, avec ses personnages, ses histoires et ce bus qui représente tant de choses et qui est au centre de chacun des récits. Un lieu de rencontre, de retrouvaille, où l'on franchit enfin le pas, où l'on attend quelqu'un... Tant de choses peuvent se passer près d'un arrêt de bus !

    Les deux derniers récits sont "à part", dans le sens où il n'y a pas ce bus en fond. Deux histoires dans des écoles. Des élèves qui ne se connaissent pas ou des amis d'enfance. Mais toujours cette douceur propre à l'auteur.

    Moi aussi, j'aimerai avoir une histoire près d'un arrêt de bus.

     

     

    Septembre rime avec lecturePiano Forest

     2009 - Kazé  

    Shuhei Amamiya est un jeune garçon destiné à un brillant avenir de pianiste professionnel. Au début de l'été, sa famille emménage dans une ville de province. Ses nouveaux camarades de classe lui racontent alors une bien étrange histoire. Il existerait un piano magique caché au fond d'une forêt ; bien que cassé depuis de nombreuses années, plusieurs personnes affirment avoir entendu une mélodie envoûtantes des profondeurs de la forêt. Seul Kai, un jeune garçon intrépide, affirme que la musique du piano est réelle et pour le prouver, il demande à Shuei de le suivre pour le vérifier sur place. Malgré l'entêtement de Shuei, le piano n'émet aucun son. En revanche, la magie opère lorsque Kai se met à jouer. Shuei comprend alors que son ami est un véritable génie capable d'interpréter une musique quasi divine alors qu'il n'a jamais pris une leçon de piano. Bien qu'opposés, les deux garçons deviennent vite inséparables, jusqu'au jour ou ils deviennent rivaux lors d'un concours national de piano auquel ils participent tous deux..

     

    J'étais moins qu'à moitié concentrée lors du visionnage de ce film. Je faisais autre chose, puis je revenais dessus, je le regardais en fond, parfois le mettais en pose pour vagabonder ailleurs... J'étais loin de le regarder d'une traite avec tous mes neurones connectés à suivre chaque seconde d'animation s'écoulant sous mes yeux. Très loin.

    Je n'ai de toute façon pas plus apprécié le film que ça. Une histoire qui m'a semblé plus que bateau entre un enfant pauvre et l'autre riche, le pauvre ayant un don naturel pour le piano tandis que l'autre s'entraîne chaque jour chez lui. Les environnements aussi sont diamétralement opposés. L'un a son piano en plein milieu de la forêt, l'autre dans une magnifique salle de musique chez lui. À l'un, tout va sourire, le prof de piano va lui proposer des cours, il se retrouvera dans un concours... tandis que l'autre va en baver davantage. Pourtant, ils sont amis. Une amitié qui sera à l'épreuve d'un concours de piano auquel ils participent tous deux.

    Oui, bon. Je passe. Je l'ai vu en entier sans être émue par l'un ou l'autre des personnages. La musique est très belle, je l'accorde. C'est sûrement le seul bon point que je trouverai. L'animation est pas mal non plus. C'est vraiment l'histoire qui ne me séduit pas. Trop bateau comme histoire, trop banal... Pas assez d'original ou d'éléments qui sortirait des sentiers battus à mon goût.

     

     

    Septembre rime avec lectureCyboy

     Nishikata Mai  ▌ 2008  ▌ 2 vol. (terminé)

    Quand il était plus jeune, Kujou Kiyosumi était incroyablement maladroit et ringard. Un jour à l'école primaire, il a courageusement avoué son amour à une fille, mais elle lui dit en face de toute la classe entière qu'il est "dégoûtant". Choqué, Kiyosumi demande au plus cool mec dans la classe, Sagiya Maki, pour l'aider à devenir plus sympathique, Ainsi, commença le jour de la formation, et maintenant au lycée, il avait enfin atteint le statut le plus populaire aux côtés de Maki. Tout semblait aller bien jusqu'à ce que...

     

    Un autre manga de Nishikata Mai ! (Elle a également écrit Hana no Kishi & Venus Capriccio). C'est totalement voulu de ma part de lire plusieurs récits d'elle, tant j'aime son coup de crayon. Par contre, au niveau de l'histoire, pour Cyboy, c'était un peu moins ça par rapport à ce que j'avais connu d'autre.

    J'apprécie lire, de temps en temps, un shojo qui a pour personnage principal un jeune garçon. Ça change. On peut espérer être un peu dans leur tête et comprendre comment ils fonctionnent (on espère toujours, car ça reste fictif). Et puis, à chaque fois, ils ont quand même un trait féminin qui fait que les filles vont forcément aller vers lui. Ils ne seront pas le beau brun ténébreux, mais ils auront quelque chose.

    Kujou Kiyosumi, ne semble pourtant pas avoir ce quelque chose qui fait que je me serais attachée à lui ou, pire, que j'en serais folle. Jeune, il était à part, préférant étudier. Au lycée, il a voulu changer avec l'aide de Sagiya Maki qui l'a coaché aussi bien physiquement qu'au niveau de son comportement. Maintenant, c'est le gars "cool" de l'école que toutes les files regardent. Sauf une, celle qui l'intéresse. Les mecs cools la font fuir plus qu'autre chose. Comme c'est prévisible comme comportement...

    Le seul personnage que j'ai trouvé intéressant est Sagiya. Il est gentil, bienveillant, en plus de sembler cacher d'autres choses. Toujours à venir en aide à Kiyosumi, surtout dans la bagarre. Il avait du potentiel ! Dommage qu'il n'ait pas été approfondi.

    Après, on peut voir le message véhiculé par l'histoire. Il cible les jeunes, comme quoi changer l'extérieur, c'est une chose, mais il faut aussi rester soi. Et ça, l'intérieur, on ne le change pas. Il faut apprendre à s'aimer tel qu'on est.

     

     

    Septembre rime avec lectureOtomen T2 à 5

     Aya Kanno  ▌ 2008 - Delcourt  ▌ 18 vol. (terminé)

    Aux yeux de tous, Asuka Masamune est la personnification même de la virilité. Particulièrement fort en kendo, mais aussi en karaté et en judo, il fait craquer toutes les filles, inspire le respect de tous ses congénères masculins. Mais en réalité, il cache un terrible secret : malgré son apparence extérieure, il a un goût très prononcé pour tout ce qui est mignon ! Il lit avec assuidité le shôjo manga « Love Tic », et est particulièrement doué en couture et en cuisine. Mais depuis l’enfance, à cause du départ de son père – qui désirait au plus profond de lui-même être une femme – Asuka, pour faire plaisir à sa mère, tente de refouler sa nature profonde...

     

    Et le tome 1 alors? C'est par là !

    Après l'engouement du premier tome, il était impossible que je passe à côté des suivants sans m'arrêter les lire. Pourtant, ce fut difficile. Le second, je l'avais même lâché en cours de route tant j'en avais tout simplement mare. Rien ne se passait vraiment, n'avançait. OK. C'est un shojo, ce n’est pas fait pour que le couple et tout le tralala se fasse en deux volumes. Mais pour le coup, je ne supportais pas.

    J'ai quand même été jusqu'au bout des choses. Plusieurs jours après, je me suis repenchée sur le tome 2 pour le finir, enchainant ensuite avec le 3e. Toujours la même impression. Ca rame. Je n'ai pas l'impression d'avoir une histoire sous les yeux mais une succession d'épisodes divers totalement décousus les uns des autres, comme si on me mettait juste les évènements importants qui se passait dans un lycée (rencontres sportives, examens...). C'était horrible. Passer d'un épisode à un autre sans autre lien que les personnages qu'on retrouve. Ça ne se suit pas.

    Je n'ai cependant pas été dégoutée au point d'arrêter la lecture. Je ne sais pas ce qui a guidé ma main. La curiosité? Dans tous les cas, je me suis retrouvé avec les volumes 4 et 5 à côté de mon lit la semaine dernière. Le tome 3 datait du début du mois. Il ne s'est donc pas écoulé tant de temps que ça. Pourtant, j'ai davantage apprécié ces deux volets.

    Le quatrième partait sur la même base en débutant avec l'anniversaire de Ryo, puis l'arrivée d'un nouveau personnage (un peu de dynamisme !). Le coup du "je-sais-que-tu-es-comme-moi-même-si-tu-veux-pas-l'avouer" m'a ennuyé sérieusement. Ça s'est transformé en sentiment totalement désespéré de trouver des gens qui ressemblent à Asuka. Plus tard, on retrouve Tonomine et sa détermination à vouloir affronter Asuka et gagner un duel face à lui quel que soit l'épreuve. Rebelote. Sa persévérance devient pesante. L'histoire était pourtant plus intéressante. J'accrochais plus facilement, ce qui s'est poursuivi avec le tome suivant.

    À croire que j'ai réussi à replonger dans l'aventure. Ce ne sont plus simplement des épisodes les uns derrière les autres, on en apprend davantage. D'une sur Tachibana et le fait qu'il soit mangaka et à la fin du tome, avec l'arrivé d'un nouveau personnage encore inconnu (bien que j'ai ma petite idée sur lui).

    Tout ça pour dire que l'histoire redémarre et que j'ai retrouvé de quoi me rattacher au récit. On en apprend enfin un peu plus sur les personnages, de nouveaux font leur apparition et une intrigue s'est mise en place sur la fin. Alors je dis oui au prochain tome !

     

     

    Septembre rime avec lectureFullMetal Alchemist

     Arakawa Hiromu  ▌ 2005 - Kurokawa  ▌ 27 vol. (terminé)

    En voulant ressusciter leur mère, Edward et Alphonse Elric vont utiliser une technique interdite relevant du domaine de l'alchimie : la transmutation humaine. Seulement, l'expérience va mal tourner : Edward perd un bras et une jambe et Alphonse son corps, son esprit se retrouvant prisonnier d'une armure.
    Devenu un alchimiste d'Etat, Edward, surnommé " FullMetal Alchimiste ", se lance, avec l'aide de son frère, à la recherche de la pierre philosophale, leur seule chance de retrouver leur état initial.
    Ils commencent à enquêter sur un étrange homme, "le fondateur" qui passe pour un faiseur de miracles...

     

    Hey ! Hey ! T'as vu ça ? J'ai LU FMA ! Comment que je me sens fière tout à coup ! Je peux enfin le dire haut et fort : Je l'ai luuuuu !

    Mais pourquoi en faire tout un fromage? Parce que FMA, c'est un peu un manga à part, un manga culte que tout le monde connait et que tout le monde est censé connaître. J'avais l'impression d'être un peu nouille, comme un alien, de ne pas l'avoir lu. J'avais beau avoir vu les deux animes et le film, il fallait que je le lise pour savoir réellement de quoi il en retournait. Et c'est fait !

    Outre ce sentiment de fierté intense et le fait que j'apprécie toujours autant l'univers d'FMA, je ne peux pas vraiment en dire plus. Comme ce n'était pas une découverte, je n'avais pas les yeux qui brillaient et ne m'étonnais pas de toutes les actions qui avaient lieu : elles m'étaient déjà connues. Et puis, présenter FMA aujourd'hui... ça ne se fait plus voyons ! Enfin, pas à mon sens puisque dans ma tête, tout le monde le connait, au moins de nom. Si ce n'est pas votre cas, il ne vous suffit que de franchir le cap ! Plongez au cœur d'un monde où l'alchimie fait partie du quotidien, suivez Ed & Al dans leur quête pour la pierre philosophale qui leur permettra de retrouver leurs corps. Attachez-vous à eux et aux nombreux autres personnages que vous croiserez comme Mustang, Armstrong, Winry, Izumi, Hawkeye, Hughes et tellement d'autres !

     

     

    Septembre rime avec lectureNanami

     Nauriel, Corbeyran & Sarn  ▌ 2006 - Dargaud  ▌ 5 vol. (terminé)

    Une adolescente rêveuse et timide éprouve des difficultés à assumer ses devoirs scolaires et à affronter son quotidien social et familial. 

    La découverte d'un livre magique l'amène à incarner une princesse dans une pièce de théâtre et la fait basculer dans un terrifiant monde imaginaire...

     

    Ce fut assez amusant, le moment où j'ai commencé cette série. Juste avant j'avais regardé le film Lost in Austen, qui avait le même principe : L'héroïne se retrouve plongée dans l'univers du livre. Je n'ai même pas fait exprès ! Mais le but n'est pas d'écrire en me contentant de comparer les deux. Ou même d'aller plus loin dans les analogies.

    J'aime bien les concepts de type "rentrer dans un livre". Nanami est tout de même un peu spécifique. Il y a des conditions pour rentrer dans l'histoire, il faut être en train de la jouer. Comme du théâtre, c'est cela. Donc ils rentrent à plusieurs dans cet univers ! Au début ça a un peu des allures de "Jeu vidéo du futur". On y rentre quand on joue, on en sort quand on "s'arrête". Un peu comme moi qui étais dedans quand j'avais le livre dans les mains, et qui en sortait quand je le fermais.

    Il y avait vraiment de quoi faire une bonne histoire avec Nanami. De l'étoffer beaucoup plus que ça n'a été fait. Je ne suis pas spécialement restée sur ma faim lorsque j'ai refermé le dernier tome, je me suis simplement rendue compte qu'on aurait pu en faire beaucoup plus au milieu. En roman ça aurait pu être franchement pas mal. Approfondir davantage le monde dans lequel Nanami se retrouve transporté, évoquer peut être plus ou "mieux" les autres qui avaient joué des rôles auparavant comme le font Nanami et ses "amis" aujourd'hui. En savoir plus sur ces gardiens... On aurait même pu imaginer un complot à leur niveau ! Ca aurait peut être fait "trop" pour une BD qui est tout de même destiné aux "enfants". Quoiqu'il en soit, c'est une histoire que j'ai grandement apprécié. 

     

     

    Septembre rime avec lecturePéchés Mignons T1

     Arthur de Pins  ▌ 2006 - Fluide Glacial  ▌ 4 vol. (terminé)

    Elles sont girondes, mignonnes à croquer, terriblement sexy. Un album coquin qui cartonne. Fluide glamour, tout le charme de l'humour.

     

    Séduite par La Marche du Crabe, j'ai décidé d'essayer d'autres livres de l'auteur, dans un registre singulièrement différent.

    Lors de ma lecture, je me suis demandé sur quoi j'étais tombée. Terminé, je l'ai mis sur le côté en me demandant ce que je venais de lire. Avec du recul, j'en arrive à "C'est totalement génial !".

    Les dessins sont tout simplement adorables. Ils sont mignons, comme si on avait des petits chibis de partout. Et puis ces femmes ! Ah ! Ces femmes ! Avec des formes, des vraies ! De belles femmes ! Je les trouve à croquer.

    La BD consiste en une succession de petites histoires drôles entre notre petit homme et les femmes qu'il rencontre. Parfois mignons, parfois coquins mais toujours avec humour, c'est ce qui fait tout le charme dePéchés Mignons.

    Juste pour le plaisir, un petit aperçu 


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  • J'ai énormément lu durant la première moitié du mois de Juillet. Je me suis beaucoup calmée depuis et ça se voit sûrement puisque je suis même assez absente. Je fais tout de même en sorte de lire un minimum pour pouvoir alimenter ce blog.  Je ne suis pas sûre de pouvoir fournir un "En Bref" au mois d'Août vu que je risque de profiter pleinement de mon été mais sait-on jamais. En attendant, je vous présente une partie de ce que j'ai pu lire et voir en Juillet :)

     

    En Bref... Juillet 2013Boys Over Flowers / Boys Before Flowers

     2009 - Kazé  ▌ 25 eps. (terminé)

    Jan Di est une jeune fille pauvre et sans histoire dont les parents gèrent une blanchisserie à proximité du prestigieux collège Shinhwa. Après avoir empêché un étudiant de sauter du toit du collège, Jan Di se voit admettre dans cette école à l'aide d'une bourse qui lui permet d'intégrer l'équipe de natation. Une fois sur place, elle essaie à tout prix d'éviter la moindre confrontation avec le « F4 », une bande de quatre garçons riches et excentriques, étant au courant du sort réservé à ceux qui s'opposent à eux. Cependant, lorsque Oh Min Ji, son amie, fait accidentellement tomber sa glace sur la chaussure du leader des F4, Gu Jun Pyo, Jan Di se voit contrainte de lui déclarer la guerre.

     

    J'ai déjà pour ainsi dire totalement oublié ce drama. J'avais pas envie de m'embêter à lire alors je l'ai lancé mais à partir de la moitié j'en avais un peu marre. Je le regardais sans réelle envie. Le concept est sympa à la base, une jeune fille "pauvre" se retrouve dans un lycée de riche (Vous pensez à Host Club vous aussi?). Sauf que la suite diffère puisqu'elle se met à dos le leader des "Princes" et par ce fait toute l'école. Elle a du caractère la petite ! L'histoire avance plutôt bien et rapidement même puisque Jan Di ne sera pas la cible de tout le lycée tout le temps. C'est après cela que les longueurs ont tendance à arriver. Les relations de couple partent dans tous les sens au point que ça devient un peu n'importe quoi. Surtout entre le fameux couple de l'histoire. En étant sur la fin, je me disais que je ne pourrais vraiment pas faire comme eux, que c'était bien un drama. Tous les hauts et les bas que le couple connait ! Pouah ! Ca fait longtemps que je serais passée à autre chose plutôt que me torturer sur le même garçon.

     

     

    En Bref... Juillet 2013Nui !

     Mukai Natsumi  ▌ 2007 - Ki-oon  ▌ 3 vol. (terminé)

    Nui, en japonais, ça veut dire peluche.

    Enfant, Kaya a trouvé dans un terrain vague un mystérieux animal en peluche qui ne ressemble à aucun autre. Le jour de ses 16 ans, elle s’aperçoit que Purple, comme elle l’a baptisé, marche et parle.
    Et ce n’est pas tout... Il se transforme aussi en être humain dans les moments critiques !

     

    En voila une petite lecture sympa et fraiche pour l'été ! J'ai mis mon cerveau de côté pour me laisser prendre ma cette histoire toute mignonne avec des peluches. Les peluches m'ont un peu fait penser à celles de Kämpfer au départ. Les histoires sont totalement divergentes en revanche. Ici, pas de combat ni rien, seulement la vie quotidienne de Kaya depuis qu'elle se rend compte que ses peluches sont quelques peu "spéciales", puisqu'elles peuvent prendre vie, marcher et parler. Est-ce vraiment ses peluches qui sont spéciales ou y a-t-il autre chose?

    Un petit plus pour Aqua, la peluche poisson, qui est la plus drôle, autant en forme de peluche qu'humain. Et puis, c'est l'occasion de voir des beaux garçons et de rêver que nos propres peluches se transforment de la même manière alors pourquoi s'en priver?

     

     

    En Bref... Juillet 2013Les vacances de Jésus et Bouddha T1

     Hikaru Nakamura  ▌ 2011 - Kurokawa  ▌ 11 vol. (en cours)

    La divine colocation de Jésus et Bouddha.
    Après avoir oeuvré au bonheur de l'humanité pendant 2000 ans, les deux amis décident de prendre quelques vacances en louant un petit appartement sur Terre. Ils vont découvrir un mode de vie bien éloigné du paradis et vous offrir un regard inédit sur notre quotidien. Vous apprendrez ce que ressent Jésus quand on le prend pour Johnny Depp, ou ce que pense Bouddha de ces statues à son effigie, qui ont tant de succès dans les magazines de décoration.

     

    Je l'ai lu ! Je l'ai lu ! Et c'est géniiiaaal ! Je ne me voyais juste pas écrire une chronique dessus. De toute manière le net en est parsemé alors une de moins, ça rend presque service. La médiathèque le possède, alors j'en ai profité. Au point de me retrouver à rire dans la médiathèque devant mon livre tant c'était drôle.

    Il ne faut pas chercher spécialement une histoire là dedans, ce sont plus des petits épisodes d'une vie qui se passent les uns après les autres. C'est frai. C'est plaisant et tellement bien mis en scène. Parce que la religion, tout de même, c'est une sacré question et on peut facilement se prendre les pieds dedans. Le faire avec humour en mélangeant Jésus et Bouddha, ça donne un petit bijou parfait à lire au bord de la plage ou même à n'importe quel moment de l'année. Il saura vous rendre le sourire à tout moment !

     


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  • J'ai décidé de me lancer dans une petite nouveauté pour le blog qui me changera grandement. Jusqu'alors, je mettais un point d'honneur à chroniquer tout ce qui me passait entre les mains, même si parfois je n'ai rien à dire du tout ou que ça m'ennuie royalement d'écrire dessus. Je me forçais. Alors, après réflexion, j'ai fini par accepter l'idée de faire une sorte de bilan, chaque mois ou moins régulièrement, je verrais bien, le tout sur ce que j'aurais pu lire ou voir et que je n'aurais pas voulu chroniquer comme d'habitude. À la place, je parlerai brièvement de ces titres.

    Pour cette première fois, il s'agit principalement de titres que j'ai lu en Juin, bien que le premier a été lu en Mai.

     

    En Bref... Juin 2013L'île de Puki

     Danjou & Djet  ▌2011 - Vents D'ouest  ▌2 vol. (terminé)

    Est-il plus courageux de se battre ou d'accepter ?
    Une petite fille s'éveille sur une île inconnue et fantastique, un bout de terre perdu au milieu de nulle part. Une île qui possède un certain nombre de règles qu'heureusement, l'étrange Phylegos lui explique dès son réveil. Il est son guide et son protecteur pendant son séjour. Et pour commencer il lui donne son nom : Puki. Car comme tous les autres enfants déjà présents, Puki a tout oublié. Ici, personne ne sait pourquoi ni comment il est là, et encore moins ce qu'il était avant. Pour répondre à ces questions, Puki doit quitter l'île. Et pour partir de l'île, elle doit, au terme d'une périlleuse quête, récupérer un cœurâme afin de réveiller son totem. Voici un diptyque onirique et poignant, fortement inspiré de l'univers du manga et du jeu vidéo…

     

    J'ai été très déçue par cette lecture. J'avais été séduite par les couvertures des deux volumes, par le dessin que j'ai ensuite retrouvé à l'intérieur et c'est tout. L'histoire en elle-même aussi aurait pu être intéressante. Pas pour moi. Le problème est que j'ai trouvé le récit trop prévisible. J'avais deviné la fin seulement lors du premier volume tant je m'y attendais. C'est pour dire, j'avais même passé outre l'amnésie du début, chose qui m'ennuie souvent tant je trouve ce fait rébarbatif. Pourtant je ne lis plus tant que ça des histoires avec des pertes de mémoire quelconque. Mais dès que ça arrive, je trouve ça chiant. C'est comme si c'était la solution à tout, pour débuter une histoire, pour en relancer une... Mais là n'est pas la question. Puki est très mignonne, elle est un peu étrange car elle a des sabots aux pieds (mais rien n'est dit à ce sujet), elle est toute gentille et innoncente mais elle ne peut pas compenser l'histoire à elle seule. Pour un enfant cela peut sûrement passer.

     

     

    En Bref... Juin 2013Seven Shakespeare T1

     Sakuishi Harold  ▌ 2012 - Kazé  ▌ 6 vol. (en cours)

    "Je connais Shakespeare depuis des années ! C'est lui, l'imposteur, pas moi !" À la fin du XVIe siècle, alors que le théatre est considéré comme un loisir vulgaire, et par certains comme un contre-pouvoir corrupteur, un jeune auteur sans éducation est parvenu à attirer l'attention de la cour royale avec des pièces qui brisent les vieilles conventions d'écriture. Mais derrière ce succès sans précédent se cache un personnage au passé mystérieux. Bienvenue dans un monde de faux-semblants, où chaque rencontre, chaque événement dramatique forme une pièce supplémentaire du puzzle Shakespeare. 

     

    Oui, ce manga va raconter la vie de Shakespeares. Seulement, ce sera en suivant un fil particulier : la théorie selon laquelle ce grand homme ne serait pas l'auteur de ses oeuvres. Un imposteur ! Ce n'est pas sans rappeler le film Anonyme, pour ceux qui connaissent. Et, si ce n'est pas le cas, allez le voir. Mais, vu ou pas, cela ne vous empêchera pas de lire ce manga. L'idée globale, celle "d'imposteur" est la même. Le récit diffère.

    Le premier volume en dit relativement peu. La majeure partie de celui-ci est constitué d'un flash-back centré sur la "Déesse Noire". Une histoire très intéressante d'ailleurs. Je n'ai pas douté de la nécessité de ce long retour en arrière puisqu'elle semble liée à Shakespeares. De quelle façon? La suite le dévoilera. Le premier volet se termine lorsque ces deux personnages se rencontrent. Shakespeare est, du coup, presque absent du premier volume de son histoire. Impossible, ainsi de connaître le personnage.

    Par rapport à cet élément -qui occupe la plus grand partie de ce tome- il m'est difficile de me faire un avis sur Seven Shakespeares. Ca peut sembler être du 50/50 : on poursuit pour lui laisser sa chance, par curiosité ; ou on passe car l'histoire est trop longue à se mettre en place.

    Etant curieuse de nature, ayant trouvé les dessins plaisants, l'histoire de la Déesse noire intéressante et adorant la théorie de l'imposteur qui remet tout en question, je me laisserai tenter par un second tome, qui, j'espère, me permettra de me faire un meilleur avis de la série.

     

     

    En Bref... Juin 2013Conductor

     Nokiya & Manabu Kaminaga  ▌ 2011 - Ki-oon  ▌ 4 vol. (terminé)

    Jeune flûtiste de talent, Naomi est perturbée par un cauchemar récurrent : un inconnu vêtu de noir qui tient un crâne entre ses mains la précipite dans les ténèbres. Elle finit par consulter un psychanalyste pour comprendre la raison de ces rêves inquiétants.

    C’est alors que la police fait une macabre découverte dans l’appartement voisin du sien : un corps sans tête, momifié. Y aurait-il un lien avec ses cauchemars ? Un passé oublié semble revenir hanter la jeune fille…

     

    J'ai tout lu, donc j'aurais pu écrire une véritable chronique, mais je n'ai rien à dire. Ou plutôt, je crains tellement de spoiler l'histoire en disant quoique ce soit que je n'arrive plus à dire une seule chose. Cette histoire est en fait un thriller psychologique, pour reprendre des termes que tout le monde utilise. Je fus fascinée par cette histoire et la façon dont elle est menée. C'est un coup divin ! Autant le développement que le dénouement, qui fait tomber des nues. Alors, oui, personnellement, j'avais su qui était derrière tout ça (ce qui n'est pas difficile), les révélations n'en restent pas moins surprenantes. Même si je ne vous en dit rien car je m'en sens incapable, je vous conseille vivement de le lire si vous en avez la chance.

     

     

    En Bref... Juin 2013Abara

     Nihei Tsutomu  ▌ 2007 - Glénat  ▌ 2 vol. (terminé)

    Les Shiro Gauna sont des créatures mutantes métamorphes qui sèment la terreur dans une cité futuriste. Partant de leur colonne vertébrale, une armure faite d'ossements indestructibles enveloppe le corps de leur propriétaire et se déploie dans toutes les directions, attaquant toutes formes de vie à proximité. Quelle est l'origine de cette monstruosité ? Une femme et un homme que tout sépare vont tenter de percer ce secret

     

    Je suis scotchée par le style graphique de Nihei. C'est la première oeuvre que je lis de lui et j'en garderai un souvenir indélébile. On peut se faire une petite idée avec la couverture, mais l'intérieur est tout autre chose. Les dessins sont tellement intenses ! Ils collent parfaitement à l'atmosphère de l'histoire.

    L'auteur est, apparemment, particulier. Les dialogues ne sont pas très nombreux. Ils faut lire en étant un minimum concentré, ce n'est pas quelque chose que l'on peut simplement survolé, ou alors on aura du mal à tout suivre. Pourquoi? Parce que tout n'est pas dit. Il semblerait que ce soit le propre de l'auteur, sa marque, son style. C'est au lecteur de faire les liens, de construire en partie l'histoire.

    Ce n'est absolument pas un titre à mettre entre toutes les mains et surtout pas entre celles d'un novice en matière de manga qui voudrait commencer à s'y mettre.  C'est très spécial, d'une part par son auteur, qui est du genre à parler avec ses dessins plutôt qu'en utilisant des mots, ensuite par son histoire, qu'il faut bien suivre. J'ai moyennement accroché à celle-ci. C'est un peu brouillon comme scénario. J'ai quand même été très contente de me lancer dans un manga qui sort inévitablement du lot, de ce que j'ai connu jusqu'à lors. Un grand dépaysement !

     


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