•  
    Hunger Games [Trilogie]

    Trilogie : Hunger Games
    Auteur : Suzanne Collins

    Genre : Science Fiction, Jeunesse, Romance
    Statut : Terminé

    Tome 1 : Hunger Games
    Tome 2 :
     L'Embrasement
    Tome 3 : La Révolte

    Année : 2009
    Editeur : France Loisirs
    Prix : 16,70€ (tome)

    Adaptaté en film sous le titre de Hunger Games


    Les Hunger Games ont commencé.
    Le vainqueur deviendra riche et célèbre.
    Les autres mourront...

    Dans un futur sombre, sur les ruines des Etats-Unis, un jeu télévisé est créé pour contrôler le peuple par la terreur.
    Douze garçons et douze filles tirés au sort participent à cette sinistre téléréalité, que tout le monde est forcé de regarder en direct. Une seule règle dans l'arène : survivre, à tout prix.

    Quand sa petite soeur est appelée pour participer aux Hunger Games, Katniss n'hésite pas une seconde. Elle prend sa place, consciente du danger. À seize ans, Katniss a déjà été confrontée plusieurs fois à la mort. Chez elle, survivre est comme une seconde nature...

     

    - Un Petit Mot -

    « Mais dans le district Douze, où le mot de "tribu" rime avec "vaincu", les volontaires sont une espèce disparue depuis longtemps. »

    Est-il encore nécessaire aujourd'hui de présenter Hunger Games? Pour avoir été totalement imperméable à ce sujet, tu dois probablement vivre dans une grotte. Entre les livres et les films (le second arrive), difficile de ne pas en entendre parler. C'est LE titre du moment. Je ne vais donc pas m'amuser à décrire tout l’univers de cette trilogie. Je vais me contenter de mon ressenti sur l'ensemble de la trilogie.

    Comme énormément de monde, j'ai été tout simplement accro à cette lecture. Il ne m'a fallu que 4 jours en tout et pour tout pour venir à bout des trois tomes (environ 400 pages chacun). C'est dire à quel point la trilogie m'a plu ! C'est un signe évident : ce titre a quelque chose qui fait qu'on y accroche. Juste pour info, j'avais vu le premier film avant de me lancer dans la lecture. Pour autant, j'ai apprécié chaque moment comme si je découvrais l'histoire pour la première fois. Il est donc toujours temps de s'y lancer (et plus plaisant).

    Ce qui fait la force de cette trilogie, c'est qu'elle a été pensée comme un "tout". Il ne s'agit pas juste d'une histoire, d'un tome, qui aurait plu et auquel une suite aurait été accolée. Nullement. Là se situe toute la différence avec plusieurs séries. Hunger Games ressemble plus à un livre entier qu'on aurait coupé en trois pour éviter que ce ne soit "trop gros". Tout se suit véritablement. Chaque fin de volume se termine comme un épisode d'une série : sur une action, une révélation... quelque chose qui fait qu'on est obligé de poursuivre. La véritable fin, tu ne l'auras qu'au troisième volet. Pas avant. Mine de rien, c'est une force.

    « - La musique? (En terme d'utilité, je classe la musique quelque part entre les rubans pour les cheveux et les arcs-en-ciel. Et encore. L'arc-en-ciel donne au moins une indication sur la météo) »

    L'écriture et la narration jouent aussi un rôle important. Le récit se fait intégralement au travers des yeux de Katniss, ce que ne peut retranscrire convenablement une adaptation cinématographique (malheureusement). J'ai pris plaisir à la suivre. Bien qu'adolescente, elle a un mental d'acier et une certaine maturité. Je n'ai absolument pas eu l'impression d'être avec une gamine que j'ai envie de claquer après trois pages. Une héroïne qui peut donc séduire un large public.

    Une "quête" dans laquelle on s'embarque immédiatement : Lutter contre l'injustice, contre la pauvreté... Une idée à laquelle on adhère. Un public qui souhaitera savoir comment elle saura s'en sortir dans cette entreprise. Avec le recul, je me rends assez bien compte de l'évolution. Elle voulait une révolution (sans vraiment le vouloir, mais elle était contre le système). Sauf qu'elle n'avait pas beaucoup de connaissances, qu'elle n'était jamais allée dans un autre district et qu'elle ignore le fonctionnement réel du Capitole. Une jeune fille qui va avoir la force de se battre pour ses idées et qui devra faire face aux conséquences. On la découvrira forte, volontaire, téméraire mais aussi coincée, déprimée, limite naïve par moments. Humaine.

    Lorsqu'elle est au fond du trou et que ça dure, et dure, et dure... j'ai trouvé cela un peu long. Je m'en rends compte avec le recul seulement. Lorsque j'étais dedans je ne le sentais pas. C'est sûrement la seule partie de la trilogie qui m'a moins plu que les autres. Une fois ses idées remises en place, Katniss avance pour mon plus grand bonheur !

    « Je ne suis pas une excellente cuisinière - je suis la première à l'admettre. Mais puisque préparer une soupe se résume plus ou moins à jeter les ingrédients dans l'eau et à attendre, c'est l'un des plats que je réussis le mieux. »

    Le second, tout autant que le troisième tome, sont fascinants. Le tome 2 pour retrouver tous les vainqueurs et retourner dans l'arène ; le 3 pour les révélations qu'on apprend par rapport aux jeux des Hunger Games. Captivant! Découvrir ce qui peut se tramer derrière tout cela, Katniss se rendant un peu mieux compte de l'ampleur de la situation... Merveilleux ! Il n'est vraiment pas possible de dissocier les volumes. Je ne suis pas même capable d'établir un ordre de préférence. C'est un tout.

    L'amour n'est pas absent de cette trilogie. Il occupe une part de choix. Qui Katniss va-t-elle choisir? Peeta? Gale? Pour beaucoup de filles, ça représentera l'intrigue la plus importante. J'ai peut-être un peu passé l'âge. Et puis, dès le début du troisième volume, à la façon dont c'est écrit, j'avais deviné qui gagnerait son coeur. Ça ne s'est joué qu'à un petit mot anodin. Un mot qui dévoilait pourtant tout. Je n'en fus pas déçue pour autant. Les enjeux à côté étaient bien plus prenants !

    Hunger Games reste une série à côté de laquelle il serait dommage de passer. Au besoin, attendez que ça se calme un peu et qu'on en ait pas plein la tête pour vous lancer, mais faites-le. Il va aussi faire partie de mes coups de cœur, comme pour des centaines d’autres personnes. J'ai été tellement hystérique lors de la lecture que c'est inévitable !

    « - Penche-toi d'abord, dit-il. Il faut que je te dise un truc. (J'approche ma bonne oreille de ses lèvres, qui me chatouillent en murmurant : ) N'oublie pas que c'est l'amour fou entre nous, alors si tu as envie de m'embrasser, il ne faut pas te gêner.»


    9 commentaires
  •  
    Démons

    Titre : Démons
    Autre : Demonkeeper
    Auteur : Royce Buckingham

    Genre : Fantasy, humour
    Série : Démons
    Tome : 1

    Année : 2010
    Editeur : Castelmore
    Prix : 13,10€

    Suite : Démons 2

    Gardien de démons, c'est pas un métier facile !

    Nat est devenu gardien de démons depuis que son mentor a disparu. Heureusement, la plupart de ces créatures gaffeuses sont relativement inoffensives. Enfin... à l'exception de la Bête enfermée dans la cave.
    Et puis Nat a des instructions claires. Par exemple: un Gardien ne doit pas avoir de petite amie. Mais quand Sandy lui propose un rencard au centre commercial, Nat oublie ses bonnes résolutions et tout part en vrille: la maison est cambriolée et la Bête s'échappe... (Castelmore)

     

    - Un Petit Mot -

    « Nat posa un pied sur le perron qui frétilla, content comme un chien fidèle que son maître rentre à la maison. »

    J'étais persuadée d'avoir déjà rédigé un papier. Je le suis toujours. Je me vois encore l'écrire. Au moins le début. Pourtant, impossible de mettre la main dessus, de le retrouver, qu'il ait été virtuel ou réel. Retour à la case zéro avec mes petites notes et mon cerveau.

    En me renseignant un peu sur Démons et son auteur, j'ai appris qu'il s'agissait en fait d'une série. D'une trilogie pour être exacte. En France, seuls les deux premiers volets sont parus. Le troisième suivra-t-il? Bonne question. Il y a déjà un deuxième, c'est pas mal !

    « "Ton médecin est la seule personne à avoir jamais vu ton décolleté?" Une croix. »

    Quand j'ai lu la quatrième de couverture, ma première pensée fut "J'vais avoir du fun !". De la fantasy un peu comique, ça me change pas mal comme registre. Du second degré, des monstres qui sont des animaux de compagnie... J'adhère tout de suite au métier de "Gardien de démons". Entre ça et babysitter, le choix est vite vu!

    Il fallait que l'intérieur soit à la hauteur de mes attentes. C'est toujours délicat lorsque je me fais une certaine idée du livre et que je le débute. Il vaut mieux que je ne m'attende à rien, comme ça je n'ai aucune déception. Pour le coup, je n'en ai nullement eu. Lorsque j'ai découvert la maison dans laquelle vivait Nat, j'étais comblée. Des masques qui parlent et se chamaillent, un banc avec trois têtes sculptées qui parlent en canon, un attachant petit Pernicieux qui ne fait que des bêtises... Je suis tombée sous le charme immédiatement. Je veux bien un petit Pernicieux comme animal de compagnie /ceci est un message subliminal/.

    « Les têtes du banc s'animèrent et l'accueillirent en choeur de leur voix spectrale.
    - Nathanieeel !
    - Nathanieeeeel !
    - Nathaaaaaaaaniel !
    - Salut, salut, salut, répondit Nat à chacune en s'éloignant. »

    L'action en elle-même ne vole pas spécialement haut. Un grand méchant qui débarque, une horrible et monstrueuse Bête qui s'échappe et qu'il faut remettre en cage, et une fille ! Bah oui, quand même. Un minimum, voyons. Le récit ne s'attarde pas plus que nécessaire sur la relation amoureuse mais elle est là. Il y a mieux à faire : courir après un horrible démon qui se balade en ville tout en combattant un méchant qui veut s'emparer du grimoire et faire de la Bête un de ses démons. Ça n'a absolument pas l'air alléchant dit ainsi. Cependant, je me suis plu, même si c'est surtout le côté "humour" et un peu décalé qui font que je l'ai apprécié.

    Après tout, ça reste un roman jeunesse, ce qui est un point plus qu'important pour moi-même. Plus je grandis dans ma tête, plus j'ai de mal à y adhérer. Démons est passé tout seul, tranquillement, lors d'un après-midi ensoleillé.

    « - Tu sais, je suis face à un dilemme, dit-elle. Ai-je de la chance de t'avoir trouvé ou ne suis-je qu'une idiote de t'avoir cherché ? »

    C'est un livre pas très épais, un peu plus de 200 pages. De la fantasy (de l'urban fantasy pour ceux qui s'y connaissent), un genre qui plait pas mal, et de l'humour pour ne pas se prendre la tête et passer un bon moment. Y a pas à dire, Gardien de démons, c'est un métier qui a de l'avenir !


    3 commentaires
  •  
    Ragnarok : The End of the Gods

    Titre : Ragnarok : The End of the Gods
    Auteur : A.S. Byatt

    Genre : Mythologie

    Année : 2011
    Editeur : Canongate
    Prix : 14,99£


    Un récit sur un mystère, sur comment un monde se créa, fut rempli de magie et d'êtres puissants, et ensuite prit fin. Une véritable fin. La fin.

     

    - Un Petit Mot -
    « It was at this point that, almost casually, to please or amuse themselves, they made human beings. »
    « Only in Asgard could they die in battle every day, as a game, and live again to feast in the evening. In the hard world, and in the world of shadows, death was not a game. »

    Comment vous expliquer à quel point je me suis décomposée au cours de la lecture de ce livre? C'est bien simple, il m'a donné un fil à retordre fou. Tout ceci pour deux raisons, dont l'une est bien simple : l'anglais. Ce livre n'est pas ma première tentative en ce qui concerne la lecture d'un ouvrage entier en anglais. Généralement, tout se passe sans problème, même si des mots me sont totalement inconnus. Sauf là. C'était presque une horreur. Je n'avais, je pense, pas le niveau adéquat pour me permettre une telle lecture. C'était trop complexe. En plus de comprendre un vocabulaire très dense, Ragnarok : the end of the Gods contient une multitude de descriptions. Je n'en suis déjà pas friande en français. Mais en anglais ! Quelle horreur ! Utiliser tous les synonymes possibles pour décrire la même chose sous toutes les formes qui soit... Rien d'étonnant que je n'ai compris que la moitié des mots que j'ai lu. Je comprenais tout de même globalement la description, je ne m'enquiquinais pas avec les détails.

    Le deuxième point qui a rendu cette histoire très difficile à digérer au début, ce fut le sujet même du récit : Ragnarok. La mythologie nordique, en voilà une bonne idée ! J'aime bien. Ça m'attire comme idée. C'est d'ailleurs pour ça, au début, que j'ai acheté l'ouvrage. Juste à cause du titre et que je savais que c'était lié (à la mythologie). Je voulais en savoir plus sur ces mythes qui viennent du nord et qu'on n’apprend pas en classe contrairement à nos amis Grecques. Sauf que, pour les découvrir, le mieux n'était peut-être pas de le faire au travers du livre. Étant donné qu'il s'agit de récits, de mythes, les choses peuvent partir dans des directions totalement folles. Par exemple, les enfants de Loki : L'un est un loup (Fenrir), l'autre un serpent géant (Jörmungand), la dernière étant la déesse des morts (Hel). Il y a aussi un eu un cheval (Sleipnir) à huit jambes. Quand je lisais ce genre de choses, je me demandais si je comprenais bien ce qui était écrit tant cela me paraissait parfois farfelu. Mais non ! Tout va bien, c'est tout à fait normal ! De même lorsqu'on explique les différents "mondes" qui existent... Il y a vraiment de quoi se perdre. Pour pallier à ce problème, la solution était relativement simple : documentation ! Ni une, ni deux, je suis allée voir mon ami Wikipédia (qui me rend bien service dans ce genre de situation). Et j'ai lu des pages et des pages concernant la mythologie nordique, les personnages que j'avais rencontré jusqu'alors et même un peu de l'histoire du fameux évènement appelé "Ragnarok" (sans pour autant me spoil, ça aurait été bien dommage !).

    « Something, somewhere, must have been missed, must have been forgotten. Stories are ineluctable. At this stage of every story, something must go wrong, be awry, whatever the ending to come. It is not given, even to gods, to take complete, foolproof, perfect precaution. »

    Une fois documentée, comment dire... le livre est soudainement beaucoup mieux passé ! Je devais en être au tiers quand j'ai pris cette initiative, ce qui a totalement libéré ma lecture. Tout devint limpide, clair comme de l'eau de roche. Ce fut un véritable plaisir de lire le livre. Bien entendu, je l'aurais lu en français, je n'aurais pas eu de problème du tout et nul besoin de m'informer sur le sujet. Malheureusement, ce livre n'existe pas en français... Mais est-ce vraiment une grosse perte? Je ne pense pas.

    J'ai eu plus l'impression de lire un documentaire que de lire un récit. Pour faire bref, on va suivre une petite fille qui tombe sur un gros et vieux livre parlant du fameux Ragnarok et elle le lit. J'ai l'impression d'avoir eu directement le livre sous les yeux avec de temps en temps des petits retours sur la petite fille, ses commentaires ou un petit bout de sa vie. En somme, j'aurais pu lire un simple livre sur la mythologie nordique que ça aurait été pareil. Donc pas besoin d'être dégouté de ne pouvoir le lire en anglais, un tout autre livre sur le sujet en français fera parfaitement l'affaire (en plus d'être compris du premier coup sans vous triturer les méninges).

    En tant que tel, j'ai tout de même beaucoup apprécié cette lecture. J'étais curieuse au sujet de cette mythologie qui m'était très rapidement connu (merci les jeux vidéo qui s'en sont inspirés). J'en sais un peu plus à présent. J'ai trouvé la lecture plus qu'intéressante et je serais heureuse d'en connaître plus sur le sujet ou de lire une véritable fiction s'en inspirant.

    « The black thing in her brain and the dark water on the page were the same thing, a form of knowledge. The is how myths work. They are things, creatures, stories, inhabiting the mind. They cannot be explained and do not explain ; they are neither creeds nor allegories. »


    5 commentaires
  •  
    Comment sauver un vampire amoureux

    Titre : Comment sauver un vampire amoureux
    Autre : Jessica rules the dark side
    Auteur : Beth Fantaskey

    Genre : Bit-Lit
    Série : Vampire Amoureux
    Tome : 2

    Année : 2011
    Editeur : France Loisirs
    Prix : 17,30€

    Précédemment : Comment se débarrasser d'un vampire amoureux

    Le jour où Jessica Packwood a découvert qu'elle appartenait à une famille de vampires, sa vie a changé à jamais. À présent mariée au prince Lucius Vladescu, elle doit s'imposer en tant que souveraine face à une famille de vampires aux dents longues qui ne demandent qu'à l'écarter du trône.
    Quant un des Anciens est retrouvé assassiné avec le pieu de Lucius, tout accuse le prince-vampire. Emprisonné dans le château, affaibli par le manque de sang, il dépérit peu à peu, laissant Jessica seule face à son destin. Bien décidée à sauver son mari, elle demande l'aide de ses seuls alliés : sa meilleure amie Mindy et Raniero, le cousin de Lucius. Mais a-t-elle raison de leur accorder sa confiance? Quels secrets cachent-ils? (France Loisirs)

     

    - Un Petit Mot -
     
    « "Un prince est au roi ce que le lionceau est au lion." S'il est facile de se débarrasser du lionceau, personne n'osera se mesurer au lion. »

    J'avais lu le premier. Il était bien et sans plus. Pourquoi ne pas lire le second? Même si ça fait des lustres que le premier a été avalé. J'ai dû quelque peu creuser dans ma mémoire pour me souvenir de la façon dont tout se terminait. J'ai même parcouru rapidement les dernières pages puis je me suis lancée dans la lecture de cette suite.

    Je n'ai absolument pas apprécié le choix narratif fait. Le schéma est totalement changé par rapport au premier volet. Alors que nous avions auparavant un narrateur unique (Jessica), il y en a plusieurs à présent (Jessica, Lucius, Raniero et Mindy). Y a des fois, je m'y perdais. On passe de l'un à l'autre brusquement et très fréquemment. Il n'y a pas d'ordre particulier non plus, tout se fait en fonction de l'avancement de l'histoire. J'ai eu un peu de mal au début à m'y faire. Et, même si j'ai fini par ne plus avoir de problème avec cela, je n'aimais pas quand même.

    Surtout qu'en faisant ainsi, l'intrigue est totalement plombée ou presque. On devine le coupable vers le milieu du livre alors que les personnages tournent toujours autour du pot, cherchant des indices là où ils peuvent. Aucune surprise donc quand on en arrive au bout et que le coupable est dévoilé. J'étais plutôt à me dire "Eh bah enfin!". Parce que, comme j'avais deviné avant, le comportement de Jessica m'ennuyait parfois. Ses hypothèses, sa manie de chercher des indices pour inculper telle personne alors qu'elle devrait se concentrer sur une autre… C'était très embêtant.

    « Serions-nous les deux seuls vampires à savoir que le "Bluetooth" est une technologie sans fil et non une infection propre aux vampires, provoquant un bleuissement des dents suite à une mauvaise circulation? »

    Changer de narrateur tout le temps, ça apporte une nouvelle dimension à l'histoire. Oui. Mais il faut vraiment savoir en jouer et écrire avec. Personnellement, je préfère ne suivre qu'un seul personnage ou être totalement à l'extérieur que d'être comme une sorte d’esprit qui entre dans la tête de chacun les uns après les autres.

    La deuxième chose qui m'embête, c'est l'intrigue. On sent profondément que c'est une suite écrite pour faire durer l'histoire, pour dire qu'il y a un tome deux. Ce n'était pas prévu et ça se ressent de trop à la lecture. L'auteure a, en plus, laisser une petite porte ouverte sur la fin si elle souhaite une nouvelle fois ajouter un épisode à son récit. Pour le moment, elle se contente de la rédaction du mariage, qui est le tome 1,5. Il se situe entre les deux. Je n'en salive pas d’avance.

    Une nouvelle fois le titre m'a embêté, bien qu'il soit plus vrai que le premier, qui trompait totalement le lecteur. Mais bon, il fallait bien poursuivre sur leur voit de "Comment....". Je me demande ce qu'ils vont réussir à trouver pour le mariage ! Haha !

    C'est à lire si on a apprécié le premier et qu'on a envie de rester un peu plus dans l'univers créé par l'auteure. Parce qu'autrement, ça ne casse pas trois pattes à un canard, ça n'en vaut pas particulièrement le détour non plus.


    4 commentaires
  • DeathWorld : L'intégrale du monde de la mort

    Titre : DeathWorld : L'intégrale du monde de la mort
    Auteur : Harry Harrison

    Genre : Science Fiction

    Année : 2006
    Editeur : Bragelonne
    Prix : 22,40€

    Son nom est Jason dinAlt. Il possède des pouvoirs psi dont il se sert lorsqu'il joue, ce qui lui permet de gagner sa vie. Un représentant de la planète Pyrrus entre en contact avec lui pour ses talents de joueur professionnel, car il a besoin des fonds pour sa planète. Jason, qui est aussi aventurier, choisira même de se rendre sur Pyrrus, cette planète sur laquelle les humains sont en guerre perpétuelle contre les animaux et les plantes ainsi que toute autre forme de vie.

    L'intégrale retrace les aventures de Jason dinAlt sur Pyrrus et sur d'autres planètes. Trois romans et une nouvelles sont réunis, soit la totalité péripéties de Jason !

     Lecture conseillée par Pisst

    - Un Petit Mot -

     

    « - Bibliothèque ! ordonna-t-il. Présente-toi.

    - Je suis un modèle 427-1587 Mark IX à mémoire laser photonumérique basée sur une technologie de circuits intégrés...

    - Stop ! intervint Jason. Bibliothèque, il va falloir faire mieux que ça. Décris-toi en langage courant.

    - Très bien, gloussa l'engin. Alors salut à tous. Je parie que vous n'avez encore jamais vu d'unité Mark IX, le nec plus ultra en matière de bibliothèque...»

    La Science-Fiction n'est pas un genre de littérature vers lequel je me sois beaucoup tournée. J'ai été très frileuse quant aux histoires futuristes, ce qui m'a fait me méfier beaucoup des romans de ce genre. Je les ai même totalement laissés de côté pendant un temps, craignant trop de retomber sur une histoire se passant des centaines d'années plus tard et dans laquelle je me sentirais perdue. Ce livre, il ne m'appartient même pas. Je ne me serais peut-être pas dirigé dessus si on ne me l'avait pas mis entre les mains. Me voici donc réconciliée avec la SF grâce aux fabuleuses aventures de Jason dinAlt !

    La quatrième de couverture parle de Jason et d'un certain pouvoir "psi". Ce pouvoir n'est en fait utile que dans le premier roman, et à un faible degré. Après, c'est totalement laissé de côté. Il ne faut donc pas le lire en se disant qu'on aura plein de pouvoirs dans tous les sens ou même juste celui du héros de temps en temps. Il n'en est rien. En plus, pour ce qu'il lui sert... C'est un pouvoir assez neutre et totalement passif. Ca ne permet que de récolter des informations dans un sens.

    Venons-en un peu à l'histoire. Très rapidement, la planète Pyrrus est présentée à Jason. Elle est décrite comme invivable pour la race humaine car la faune et la flore ne supporte pas les humains et les attaquent sans cesse. C'est une guerre perpétuelle qui a lieu sur la planète Pyrrus. Et pourtant, après tout ce qui lui est raconté, Jason répond « J'aimerais venir avec vous ». Même s'il a quelques raisons de son côté qu'on peut comprendre, comme le fait qu'il soit recherché par la police, je me suis dit qu'il avait un grain. Il existe de nombreuses planètes peuplées par les humains et lui décide de partir sur celle la plus hostile sur laquelle il a de fortes chances de crever. S'il ne donne pas cher de sa vie, pourquoi pas.

    « Ne soyez pas stupide [...]. Il existe d'autres manières de se suicider. Avez-vous pensé que vous êtes millionnaire maintenant? Avec ce que vous avez en poche, vous pouvez vous reposer sur les planètes de villégiature pendant le reste de votre vie. Pyrrus est un monde de mort, pas un endroit pour touristes blasés. Je ne peux pas vous permettre de venir avec moi. »

    Bien que Pyrrus ne soit pas la planète sur laquelle il soit facile de vivre, il faut voir le bon côté des choses. Comme les hommes sont en guerre contre la planète, il y a de nombreux morts et, du coup, aucun vieux puisqu'ils ne peuvent se défendre eux-mêmes ! Il reste le type qui travaille à la bibliothèque. C'est la seule exception. Autant dire qu'on ne se préoccupe pas des retraites là-bas. Ni de la vieillesse et de la durée de vie qui se rallonge. Ça aurait plutôt tendance à s'écourter. Du coup, les enfants se font très jeunes et ceux-ci apprennent dès leur plus jeune âge à se défendre plutôt que de lire et écrire. On ne passe pas trop de temps avec les enfants, juste le temps que Jason fasse son entrainement, ce qui est très rapide.

    C'est d'ailleurs un point important : Ce roman est un pur roman d'action. On ne se focalise pas des pages durant sur des petits choses, on enchaine. Le premier choc que j'ai eu à ce niveau est avec Meta, dans le vaisseau qui conduit Jason à Pyrrus. Ils ne sont pas allés par quatre chemins tous les deux, pas de petit jeu amoureux non plus. La romance n'est absolument pas placée en avant, même pour un court moment. Et c'est tant mieux. Il n'y a qu'au deuxième volet qu'il y a une petite trace d'explications longues. C'est lorsque l'on parle des machines et divers engin que Jason construit. On nous décrit tout. C'était plus un charabia qu'autre chose dans mon esprit. Je n'arrivais absolument pas à m'imaginer les objets que cela pouvait donner, à quoi ça pouvait vaguement ressembler. C'était pas mal un trou noir. Je lisais sans que cela ne marque mon esprit. Il en faut bien un peu dans un livre de science-fiction ! Ce n'est pas dérangeant dans DeathWorld. Ces passages ne sont pas très récurrents et pas très longs, du coup on ne perd pas le fil de l'histoire ni ne s'ennuie pendant ces instants.

    « Et il se demanda pourquoi il était tellement heureux de signer son propre arrêt de mort. »

    Pyrrus est une planète qui m'a énormément marqué. Pyrrus ! Quelle planète ! Une gravité doublée qui rend les déplacements pénibles pour Jason, une faune et une flore entièrement agressivent. Je m'imaginais des monstres partout. C'était très amusant dans ma tête. Et leurs armes ! Le mécanisme est génial. Ça pourrait juste partir en cacahouète si jamais les personnages avaient des sommeils agités. Ça aurait été bien fun, d'ailleurs, si à au moins une reprise cela se produisait. Je me plais à l'imaginer en écrivant.

    Le premier volet sur la planète Pyrrus m'avait tout simplement fasciné. Découvrir une planète étrange, un héros charismatique qui ne se laisse pas démonter... J'étais sous le charme. Je redoutais donc fortement la suite des évènements. Je m'étais préparée au pire, je fus donc simplement heureuse en poursuivant, bien que le début m'avait laissé perplexe. J'avais cru que voilà, il était allé sur Pyrrus, il avait constitué une équipe, il avait un vaisseau et hop, on aurait ses aventures les unes à la suite des autres, chacune sur une planète différente accompagné de son équipe Pyrrussienne. Alors que la réalité est tout autre : Jason se fait kidnapper dès le début. Au revoir l'équipe !

    « Jusqu'à présent, en fait de plan, il n'avait que le point de départ et l'arrivée. Le point de départ : il était prisonnier dans un vaisseau qui avait mis le cap sur Cassylia ; l'arrivée : il n'était plus prisonnier et le vaisseau avait mis le cap sur Pyrrus. Il manquait le corps du problème. »

    Il restait encore cette histoire de "une planète par volume". Après Pyrrus, difficile de suivre. Harrison a réussi son coup. Je n'ai pas été lassée ou ennuyée de découvrir la seconde planète. La vie y est tout autre, l'esclavage est roi ainsi que la loi du plus fort. Jason se retrouve tout seul, sans vraiment une aide. Ce n'est pas pour autant que l'on craint pour sa vie à un moment ou à un autre. Il est souvent amoché, très méchamment ou légèrement, et c'est tout. On sait inconsciemment qu'il survivra. Il faut dire que l'intégrale relate les aventures de Jason dinAlt, ce serait vraiment bête de le faire mourir en plein milieu et ça ne collerait plus avec la description de l'intégrale. Il s'en tire systématiquement, ce Jason. Plus ou moins facilement à chaque fois, mais il s'en tire. C'est cela qui devient intéressant, finalement : savoir par quels moyens il va se sortir de ses situations.

    Le troisième volet m'a surpris par son premier chapitre. Le héros, ainsi que ses amis, étaient entièrement absents. Je me suis demandée où j'avais atterri, si c'était bien la suite des aventures de Jason ou si j'étais passée à quelque chose de différent dans lequel il ne ferait qu'une apparition. Par chance, j'ai retrouvé mon cher J dès le second chapitre. Et rebelote, une nouvelle planète pour ce volet-ci. À nouveau, Harrison a su me charmer. Un contexte différent des autres fois se présente, il ne s'agit plus de simplement survivre pour s'en tirer mais de coloniser cette nouvelle terre !

    « Jamais deux sans trois » dit le dicton. Pas jamais trois sans quatre. L'auteur a bien retenu cela car la dernière aventure de Jason ne suit absolument pas le modèle précédent, à savoir une planète. Ça m'a permis de ne pas me lasser de finir sur cette petite touche profondément différente. La mission de Jason est simple : réussir à monter à bord d'un vieux vaisseau vide dont le système de sécurité est toujours enclenché. Il ne manque pas d'imagination pour arriver à ses fins !

    « Il en sortit un tas d'idées - de qualité variable mais uniformément marqué du sceau de l'échec -. »

    DeathWorld a été une très bonne surprise pour une frileuse de la science-fiction comme moi. Il m'aura réconcilié avec le genre, me donnant davantage envie de lire ce type de roman, me prouvant que ce n'est pas systématiquement des choses trop futuriste au point que je ne reconnais et comprend plus rien, ni bourré d'explications et descriptions des nouveaux éléments inventés par l'imagination de l'auteur.


    2 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique