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    Le Mythe de Cthulhu


    H.P. Lovecraft

    2010 - J'ai Lu

     

     

     

     

    Le Mythe de Cthulhu

     

     

    Partout dans le monde renaissent des rituels hideux, typiques d'un culte blasphématoire que l'on croyait disparu à jamais : le culte de Cthulhu. Les peuplades primitives se révoltent pour adorer d'odieuses idoles à l'effigie de la monstrueuse créature céphalopode, endormie depuis des millions d'années dans sa demeure sous-marine de R'lyeh. Les temps seraient-ils venus ? A travers les Etats-Unis, quelques hommes courageux, comme le professeur Angell, de Providence, l'inspecteur Legrasse et le premier lieutenant Johansen, vont tenter de s'opposer au réveil de Cthulhu. Mais que peut le courage contre une abomination venue d'outre-espace, dont la simple vue suffit à vous faire perdre la raison ?

    Ce livre, je le place dans la catégorie "Lu pour ma culture générale". Je voulais le lire pour savoir enfin ce qui se cachait derrière le mot "Cthulhu".

    Le format n'est pas de ceux qui m'emballent. Je ne raffole pas des nouvelles, je n'en lis généralement pas. Ma façon de lire est plus à remettre en cause que les nouvelles en tant que telles. J'aime tourner les pages autant que je le veux et m'arrêter quand l'envie me prend. Parfois l'envie m'a prise 10 pages avant la fin d'une nouvelle. Ainsi le lendemain, je lisais les 10 dernières pour passer à autre chose et m'arrêter de nouveau en plein milieu. Pas idéal. Je ne suis pas faite pour les nouvelles.

    Il y a une qualité vocale particulière à l'homme, et une qualité vocale particulière aux animaux : rien n'est plus terrible que d'entendre l'une quand l'organe d'où elle provient devrait émettre l'autre.

    Je m'attendais à en savoir plus sur Cthulhu. La fascination autour de la créature est liée au mystère. J'en ai donc peu appris... Et certainement pas suffisamment ! C'est dire à quel point : La présence de Cthulhu n'est pas clairement évoquée dans toutes les histoires. Les éléments fantastiques peuvent y être liés sans que ce ne soit précisé ! Là est le charme de Cthulhu !

    J'avais déjà décidé de poursuivre mes recherches, car il me semblait, dans mon innocence, que l'incertitude était pire que tout, même si la vérité était terrible.

    Ce qui fait que je pourrais facilement m'attacher à cette immonde créature, c'est le mystère qui l'entoure. Si je voulais en savoir plus, je devrais me transformer en véritable Sherlock et chercher les éléments parsemés dans les nouvelles de ce recueil mais aussi ailleurs.

    La nature de ce mystère s'accorde parfaitement avec le style littéraire de Lovecraft, qui nourrit une ambiance oppressante. Je voyais l'atmosphère autour de moi s'assombrir à mesure que ma lecture avançait. Du fantastique dans toute sa splendeur.

    Maintenant, il s'attendait à n'importe quoi ; il s'était accoutumé à sentir près de lui la présence d'une chose qui allait se révéler clairement un jour ou l'autre.

    C'est dire à quel point l'auteur est très bon dans ce qu'il a construit : la frontière entre le réel et le surnaturel est tellement floue que j'ai pris le Necronomicon pour un ouvrage réel. Je me suis rendue compte de la supercherie en faisant des recherches sur le net. Bravo M. Lovecraft !

    Néanmoins, j'ai eu du mal à avancer dans ma lecture. Les pages peuvent être un peu lourdes à lire et certaines nouvelles m'ont bien plus passionnées que d'autres. Peu à peu, j'en suis venue à la fin. Je ne sais cependant pas si je lirais de nombreuses autres oeuvres de l'auteur.

     


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    Le Roi des Fauves


    Aurélie Wellenstein

    2015 - Scrineo

     

     

     

     

    Le Roi des Fauves

     

     

    Accusés de meurtre, Ivar, Kaya et Oswald sont injustement condamnés à un sort pire que la mort. Enfermés dans un royaume en ruines, coupés du monde, il leur reste sept jours d'humanité. Sept jours pendant lesquels le parasite qu'on leur a inoculé va grandir en eux, déformant leur corps et leur esprit pour les changer en monstres, en berserkirs, ces hommes-bêtes enragés destinés seulement à tuer ou être tués.
    Commence alors une course contre le temps, effrénée, angoissante, où les amis d'hier devront rester forts et soudés, pour lutter contre les autres... et surtout contre la bête qui grandit en eux. Existe-t-il une issue? Existe-t-il un salut quand son pire ennemi n'est autre que soi-même?

    Ce livre est beau. L'image est magnifique, la typographie du titre lui colle comme un gant. Rien que voir le roman pousse à l'achat. J'ai pu découvrir un artiste, Aurélien Police, et suis totalement conquise par son style que l'on peut retrouver sur plusieurs romans !

    Vis à vis du résumé, j'ai trouvé la mise en place de l'intrigue un poil longue. Un quart du roman s'écoule avant que je ne parvienne à la première phrase du résumé ci-dessus. Je comprends la nécessité de raconter le "crime" et la capture de nos trois personnages. Je m'attendais juste à rentrer plus rapidement dans la partie principale du récit.

    Que la perspective de sa mort réjouisse tant de gens l'épouvantait.

    Bien que je ne m'ennuyais pas pendant les 75-80 premières pages, une fois nos condamnés livrés à leur sort, le récit prend une autre tournure. Les trois amis vont tenter de faire front ensemble à leur dernière semaine en tant qu'humain. Ils ne savent absolument rien des mécanismes de la transformation, ce qui augmente d'autant plus leur angoisse, et la mienne en tant que lectrice.

    Je suis aussi ignorante qu'eux en la matière de berserkirs. J'ai découvert ces créatures mythologiques dans ce roman, êtres rarement rencontrés. Je les aime. J'aime le fait qu'il s'agisse d'humains torturés, physiquement à mi-chemin entre l'homme et la bête et mentalement presque entièrement bête. Elles ont de quoi effrayer par leur grandeur, leur grosseur, leur côté hirsute, leur violence, leur soif de sang, leur rage...

    Son petit corps frêle se déformerait ; sa beauté se fanerait, mais surtout, elle perdrait la raison. Plus que la métamorphose physique, cette perspective terrifiait Ivar.

    Des trois personnages, le récit se centre sur Ivar, le fils du forgeron bien décidé à protéger ses amis envers et contre tout. J'ai apprécié le tumulte dans sa tête ainsi que celles de ses amis. Ils sont tous en proie à l'angoisse, la peur, la terreur... Ils redoutent ce qu'ils deviendront bien plus que les autres êtres condamnés avec eux.

    L'histoire est prenante. Une semaine s'écoule vite, d'autant que chaque jour apporte son lot d'émotions par les diverses rencontres qu'ils vont faire : une fillette, d'autres condamnés, des berserkirs, un fantôme, le roi des fauves... La sécurité n'existe plus. La survie est essentielle.

    Ils avaient survécu au premier jour de leur exil... Il leur en restait six avant de sombrer dans la folie.

    Ajoutons à cela la famine dont ils ont souffert dans leur village et qui se prolonge car ils n'ont pas de quoi chasser. La faim les tenaille, la fatigue physique et mentale les attaque. Et qui est ce roi des fauves?

    J'ai beaucoup aimé cette sombre fantasy, le principe du berserkir et les personnages d'Ivar, du fantôme et du roi des fauves en particulier. La fin ouverte m'a surprise, me laissant sur une pointe d'amertume. Mais ainsi ce devait être.

     


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    Miss America


    Suzanne Phillips

    2007 - Young Picador

     

     

     

     

    Miss America

     

     

    L'institut Madeline Parker est un endroit où on peut changer de vie : arrêter de travailler dans la rue, avoir un véritable emploi et aller de l'avant. Mais Chloe n'est pas intéressée. A quoi bon ?
    Puis elle rencontra son conseiller. Il a beau avoir un air du Joke, peut être peut-il faire parler Chloe : de sa mère qui l'a trahi et de la tragédie qu'elle essaie d'oublier. Et peut-être peut-il la persuader qu'elle vaut le coup d'être sauvée.

    Miss America fait partie des premiers livres que j'ai acheté en anglais. Un livre court sur un sujet peu répandu dans ma bibliothèque et que je n'avais pas réussi à finir lors de ma première tentative de lecture. Avec une deuxième prise quelques années plus tard, le livre est bouclé !

    Bien que le vocabulaire soit simple, la délimitation entre la narration et les dialogues est très floue. Je pense que c'est ce qui a eu raison de moi. Malgré un niveau plus élevé en anglais, j'ai parfois eu des doutes : est-ce des pensées ou le dit-elle vraiment? La question mérite de se poser par moments.

     I know how to play this game. The person who answers the fewest questions wins.1

    Une fois la mécanique bien huilée, j'ai remarqué que je trouvais dans cette histoire un air de Once in a house on fire (La petite fille de Manchester). Sûrement à cause du sujet traité, qui est difficile, et de l'enfance du personnage principal.

    Peu à peu, à l'aide de chapitres flash-back, la vérité se présente. L'horreur, le drame qu'a dû affronter Chloe la poursuivra toute sa vie. Néanmoins, bien qu'elle en aie conscience, j'ai pu apprendre que devenir une fille de joie n'était pas son objectif premier et ne l'a jamais été. Elle voulait simplement se débrouiller par elle-même du jour au lendemain mais peinait à lier les deux bouts.

     The state has been trying to change my ways for years.2

    Chloe ne voit pas sa situation comme une fatalité. Ce qu'elle fait est un travail comme les autres qui lui permet de payer son loyer, ses factures et sa nourriture. Elle le présente ainsi, avec des avantages et des inconvénients comme tout autre boulot. Elle n'hésite pas à mettre une pointe d'humour par moment, rendant le récit plus léger.

    Je n'ai pas eu la sensation que le roman voulait toucher ma corde sensible et me rendre compatissante. Je regrette certes la vie que Chloe mena, mais elle sait se débrouiller toute seule. L'histoire est centrée davantage sur le côté optimiste lié à la thérapie qu'elle suit. Elle va devoir apprendre à s'ouvrir, raconter enfin ce qu'elle a vécu et laisser ses émotions derrière elle pour mieux aller de l'avant, si elle le veut.

     And that's the other thing he wouldn't want to live without. Faith. It makes anything possible.3

    Car tout le long, Chloe n'est pas obligée de changer de voie. L'institut la pousse dans cette direction mais elle reste maître de la décision, de sa vie.

    Je ne me sens aucunement liée de près ou de loin à ce type d'histoire. Je reconnais leur tristesse mais cela ne va pas plus loin. Je ne regrette pas de l'avoir lu, pour m'ouvrir un peu plus l'esprit. C'est tout.

     

     


    1 : Je sais comment jouer à ce jeu. La personne qui répond au moins de question possible gagne.

    2 : L'Etat essaie de changer ma façon d'être depuis des années.

    3 : Et c'est là l'autre chose sans laquelle il ne voudrait vivre. La foi. Elle rend tout possible.

     


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    Les Ailes noires


    Jacques Béal

    2011 - Presses de la cité

     

     

     

     

    Les Ailes noires

     

     

    Le roman vrai d'une pionnière, d'une libératrice de la condition des Noirs et des femmes du XXe siècle : Bessie Coleman, première aviatrice afro-américaine, formée au Crotoy par la prestigieuse école Caudron.
    Hiver 1920. Une belle jeune femme noire arrive en gare de Noyelles-sur-Mer, en baie de Somme. Elle a traversé seule l'Atlantique, fuyant son Amérique natale où règne un climat de haine pour les siens. Avec, chevillé au corps, le rêve de " donner un peu de couleur au ciel ". Faisant fi de sa condition de femme, de noire, d'étrangère, Bessie s'initie au pilotage dans la prestigieuse école d'aviation Caudron. Un don évident, une détermination sans faille, un besoin vital de liberté lui vaudront de réussir sa folle entreprise et de transmettre à la postérité son nom avec ceux d'Adrienne Bolland et de René Fonck.
    Le destin hors du commun d'une Afro-Américaine découvrant un pays, la France, une région, la baie de Somme, et des hommes, qui l'acceptent sans préjugés.

    Cette lecture détonne de mes lectures habituelles et me sort totalement de ma zone de confort. Il ne m'aurait pas été prêté que je ne l'aurais probablement jamais ouvert.

    Le livre retrace le passage de Bessie Coleman en France, le temps qu'elle passe son brevet de pilotage. Elle ne restera qu'un peu plus d'un an en France. Un passage remarqué dans le petit bout de pays où elle séjournera.

    D'un point de vue historique, ce récit est très intéressant. Qu'on soit féru d'aviation ou qu'on ait envie d'en connaître davantage sur l'histoire de notre région, ce livre est bien. En dehors de ces zones, je n'aurais pas tendance à le recommander.

    Bessie se laissa dévisager. Il faut laisser passer cet instant de curiosité d'autant que celle-ci n'est pas hostile. Elle est plutôt d'ordre esthétique.

    Je ne suis pas du coin du Crotoy. Les lieux décrits, sûrement avec précision, ne me faisaient pas écho. En tant que tel, cela n'est pas grave. Surtout que j'ai pris grand plaisir à découvrir la vie quotidienne des habitants.

    Ce qui ne me fera pas garder en mémoire ce livre et ce qui ne me l’a pas rendu plus sympathique que ça est l'écriture. Bien qu'elle ne soit pas associable à du langage parlé, elle est neutre, sans saveur. L'auteur, en voulant retracer objectivement le passage de l'afro-américaine en France, a trop bien fait son travail en un sens. Il m'a rendu spectatrice de son séjour. Une spectatrice très éloignée de tout ce qui est relaté. Là fut mon problème.

    Vous serez donc l'unique fille dans ce paradis masculin.

    Le récit est vide d'émotions. En tant que lectrice, ce fut le calme plat, de ceux qui rendent un récit quelconque. Même la cause de Bessie Coleman, sujet qui me touche presque systématiquement lorsqu'il est abordé, a simplement coulé sur moi sans m'atteindre. J'étais trop éloignée des personnages pour m'assimiler de quelque façon que ce soit à eux.

    Hors ce point, cette lecture est riche. Elle m'a fait réaliser à quel point la France et l'Amérique, au même moment, étaient extrêmement différent dans leurs rapports avec les gens de couleur. Pour autant, toute personne n'accepte pas facilement la différence et Bessie y fera face la tête haute, réussissant à être piquante dans ses propos sans jamais être agressives.

    Elles avaient su imposer leur indépendance, non pas celle que daignaient leur octroyer les hommes, fussent-ils maris ou amants, mais celle qu'elles s'étaient choisie.

    Un livre complet sur le sujet qu'il s'est décidé à retracer, en profitant pour partager la vie et les paysages du Crotoy, quoique de façon trop lointaine, m'empêchant de me plonger dans le récit.

     


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    L'héritage, Tome 4 : L'héritage


    Christopher Paolini

    2012 - Bayard Jeunesse
    4 vol. (terminé)

    Voir aussi :

    L'héritage, tome 1 : Eragon
    L'héritage, tome 2 : L'Aîné
    L'héritage, tome 3 : Brisingr

     

     

     

     

    L'héritage, tome 4 : L'héritage

     

     

    Il y a peu encore, Eragon n'était qu'un simple garçon de ferme, et Saphira, son dragon, une étrange pierre bleue ramassée dans la forêt... Depuis, le sort de plusieurs peuples repose sur leurs épaules. De longs mois d'entraînement et de combats, s'ils ont permis des victoires et ranimé l'espoir, ont aussi provoqué des pertes cruelles. Or, l'ultime bataille contre Galbatorix reste à mener. Certes, Eragon et Saphira ne sont pas seuls, ils ont des alliés : les Vardens conduits par Nasuada, Arya et les elfes, le roi Orik et ses nains, Garzhvog et ses redoutables Urgals. Le peuple des chats-garous s'est même joint à eux avec son roi, Grimrr Demi-Patte. Pourtant, si le jeune Dragonnier et sa puissante compagne aux écailles bleues ne trouvent pas en eux-mêmes la force d'abattre le tyran, personne n'y réussira. Ils n'auront pas de seconde chance.
    Tel est leur destin. Il leur faut renverser le roi maléfique, restaurer la paix et la justice en Alagaësia.
    Quel que soit le prix à payer.

    Il n'y a pas à dire, finir le dernier tome d'une saga fait son petit effet. Tristesse, amertume, nostalgie, colère, rage, béatitude... L'indifférence fait partie des exceptions. Pour L'héritage, j'étais contente avec un goût prononcé de "pas assez".

    Ce dernier volume est à la hauteur des autres. Encore plus de combats car le dénouement approche et que la guerre se poursuit, ville après ville.

    Il est plus facile de détruire une ville que de la rebâtir.

    Depuis que Roran s'est lancé dans la bataille et est devenu un guerrier, je ne cesse d'aimer le suivre. Il a beau être un humain sans aucun pouvoir ni aucune aptitude particulière, il s'en sort à chaque fois. Son approche des combats, sa créativité et ses prises de risques inconsidérées aux yeux des autres font naître l'admiration. A cela se couple un certain charisme et des paroles qui vont droit au but. Malgré sa quasi absence dans le premier tome, Roran sera devenu un personnage des plus importants.

    Les méthodes ordinaires ne suffiront pas ; tentons l'extraordinaire!

    Je garde aussi une place dans mon coeur pour Orik, ce nain devenu frère adoptif d'Eragon. Optimiste, joyeux tout autant que calme, il m'a plu dès le début pour son côté un peu rebelle qui va permettre à son peuple de sortir de ses carcans.

    Tu connais aussi bien que moi la règle numéro un de la chasse : ne pas traquer une proie tant qu'on n'est pas certain qu'il s'agit bien d'une proie.

    J'ai adoré l'esprit des dragons et la façon dont ils voient la vie, foncièrement différemment des humains. Que ce soit par les termes employés (les humains sont caractérisés par leurs oreilles rondes) ou leur parole, j'ai apprécié leur simplicité. Ils ne s'encombrent pas de politique et de bien d'autres choses. La vie semble bien facile et ils ne tergiversent pas pour faire un choix.

    Si quelqu'un pouvait réaliser l'impossible, c'était toi. Et tu l'as fait.

    Je n'oublierai pas tous les autres, que ce soit Eragon, Arya, Nasuada, Jörmundur, Murtagh, Angela...

    L'auteur a pris tellement de temps pour que chacun ait sa place, qu'ils aient un rôle à jouer, une importance, une humanité. Ils sont entiers, aussi réels qu'ils peuvent l'être et cette aventure en leur compagnie a été très bonne.

    N'importe qui peut se faire passer pour ce qu'il n'est pas, quand ça l'arrange.

    Rien ne m'a paru insensé, pas même la façon dont tout cela se terminera avec Galbatorix. Au contraire, j'ai trouvé très imaginatif la façon dont cela s'est déroulé !

    Et puis, j'ai aussi droit à des surprises, très appréciables dans cette série où la plupart ne m'ont fait aucun effet. J'ai été aussi émue que les personnages à la découverte de la vérité.

    Vous vous souciez d'une fêlure dans le plancher alors qu'une montagne menace de nous tomber dessus !

    A la fin, j'aimerais simplement en savoir plus. Plus sur Angela, le personnage le plus mystérieux qui soit, plus sur ce qui advient "après", plus sur le côté romantique de la série, plus sur ce qui se trouve hors de l'Alaëgesia... La quête est belle et bien accomplie mais je ne suis pas totalement assouvie.

    Nos blessures sont les témoins de nos échecs et de nos réussites.

    Pourtant, la dernière page est tournée. Je dois leur faire mes adieux, les laisser où ils sont ou éventuellement imaginer ce qu'il me manquerait pour être pleinement satisfaite. Je crois cependant que je n'aurais de cesse d'en vouloir plus.

     


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