• L'étrange histoire de Benjamin Button

    L'étrange histoire de Benjamin Button

    Titre : L'étrange histoire de Benjamin Button
    Auteur : Francis Scott Fitzgerald

    Genre : Fantastique

    Année : 2008
    Editeur : Folio
    Prix : 2€

    Adapté en film sous le titre de L'étrange histoire de Benjamin Button
    Comprend la nouvelle La lie du bonheur

    Une naissance est habituellement un moment de joie intense. Celle de Benjamin fut une exception. Signe d'effroi, d'horreur et de dégoût, l'arrivée d'un enfant ressemblant à un vieillard barbu est une honte pour Mr Button, qui va devoir, malgré tout, l'élevé. Peu à peu Benjamin va se rendre compte qu'il ne cesse de rajeunir à mesure que le temps passe.

     

    - Un Petit Mot -
     « À présent, l'Olympe de la médecine a décrété, paraît-il, que l'enfant pousserait son premier cri dans l'atmosphère antiseptique d'une maternité, de préférence une clinique en vogue. »

    Depuis que Luthien est passée sur mon blog, nous avons un peu échangé. J'ai parcouru aussi son blog (Instantané) et je me suis abonnée à son RSS. Anodinemment, après un commentaire, on en est venu à envisager une lecture commune. On ne s'est pas contenté de la belle idée que cela était, nous l'avons réalisé! L'étrange Histoire de Benjamin Button fut le livre choisi pour l'occasion. Une première lecture commune pour ma part. J'espère que ce ne sera pas la dernière car cela m'a bien plu :) (Même si nous n'avions pas la même traduction, ce qui fut un peu embêtant :P) Je regroupe un peu du coup tout ce qui a pu être abordé ou dit, en conservant mon point de vue^^

    La première chose qui n'échappe pas aux yeux est l'épaisseur du livre. En voyant la couverture, vous ne pouvez pas trop vous imaginez alors je vous donne la mesure : 7mm. Autant dire que ce n'est rien. Plus surprenant encore : Ce livre contient DEUX histoires ! Benjamin Button (pour faire plus court) n'occupe qu'une cinquantaine de pages pour 11 chapitres. C'est vite gobé comme lecture.

    « Le bébé est-il né? |...] Eh bien, oui, sans doute... si l'on veut. »

    J'ai aussitôt apprécié la plume de Fitzgerald. Cet auteur est loin d'être le petit inconnu du coin. Je ne le connaissais cependant pas, ne l'ayant jamais lu. Je n'avais qu'entendu le nom une ou deux fois. Je peux donc maintenant dire, moi aussi, que j'ai lu du Fitzgerald ! Et quelle joie ! Il a une façon de raconter remarquable dans L'étrange histoire de Benjamin Button. Son humour m'a tout de suite charmé. Je vous laisse juger sur les citations.

    Il raconte son histoire de façon très fluide. Ce n'est en rien compliqué. On peut trouver de belles images sans pour autant être noyées par elles. Elles ponctuent le récit de temps à autres. J'avais l'impression qu'il me racontait directement l'histoire de Benjamin, qu'il était à côté et que je l'écoutais. Ses "Patatras" ou "Clac" rendaient le récit d'autant plus vivant. Cela me rappelait les contes qu'on raconte aux enfants. Le narrateur est donc présent dans la lecture. Deçà, de-là il refait surface, rappelant qu'il est là pour raconter.

    « Et nous voici tenus d'aborder une question désagréable sur laquelle il vaudra mieux glisser le plus vite possible. Benjamin Button n'avait qu'un sujet de tourment : sa femme ne lui inspirait plus aucune attirance. »

    L'histoire étant très courte, on peut comprendre que ce ne soit pas très exploité. Fitzgerald a eu la merveilleuse idée d'avoir un personnage avec une croissance inversée, naissant vieux pour finir jeune. L'idée n'a cependant pas été très poussée. L'auteur nous raconte l'histoire de Benjamin Button très simplement et rapidement. En revanche, j'ai trouvé très amusant qu'il ne s'agisse pas que d'une croissance physique inversé. C'est aussi la croissance mentale qui est renversée !

    Nous avons aussi pu constater dans l'histoire que la mère de Benjamin est totalement absente. Elle est évoquée au début parce qu'elle accouche du petit et c'est tout. Elle est juste mentionnée. Elle ne parle à aucun moment. On ne la rencontre même pas en fait, puisque, dès le début, Mr. Button va directement voir sa progéniture. Enfant qui devait d'ailleurs porter un nom bien peu commun : Mathusalem. Puis ce fut Benjamin, car Mathusalem, c'était un peu bizarre. Le fils de ce dernier s'appellerait bien Roscoe de toute manière. Des noms assez étonnants pour nous aujourd'hui.

    « Six mois après, quand filtra la nouvelle des fiançailles de miss Hildegarde Moncrief avec Benjamin Button (filtra, dis-je, car le général Moncrief se serait fait hara-kri plutôt que de les annoncer) »

    Une nouvelle bâtie sur une idée hors du commun.


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  • Commentaires

    1
    Jeudi 28 Mars 2013 à 17:44
    Luthien

    J'étais certaine d'avoir laissé un message. o.o Il n'a pas du passer.

    Bref, je disais que j'avais été ravie de cette LC et quand tu veux pour une prochaine ! :)

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