• La Tour Sombre T7 : La Tour Sombre

     

     

    La Tour Sombre T7 : La Tour Sombre

    Stephen King

    2006 - France Loisirs
    7+1 vol. (terminé)

    Voir aussi :

     La Tour Sombre T1 2 3
    La Tour Sombre T4
    La Tour Sombre T5
    La Tour Sombre T6

     

     

     

     

    La Tour Sombre T7 :
    La Tour Sombre

     

     

    Les retrouvailles du ka-ten de Dix-Neuf auront été de courte durée, car les pistoleros doivent à nouveau se séparer pour accomplir les deux tâches dont dépend le sort de la Tour Sombre : mettre fin à l'ignoble labeur des Briseurs détruisant les Rayons, et sauver l'écrivain Stephen King d'une mort programmée qui les condamnerait inéluctablement. Et ce n'est là qu'un prélude à l'affrontement avec Mordred - monstre hybride enfanté par Mia/Susannah -, le dernier héritier de la lignée d'Eld mais aussi du Roi Cramoisi, lequel n'a pas dit son dernier mot. Pour Roland de Gilead, la Tour est à ce prix... un prix qu'il devra payer de tout son être, pour la survie de tous les mondes.

    Après tant de temps et quelques milliers de pages, je me retrouve face à la fin de cette saga. Je ne pensais pas que j'y parviendrai, tant le chemin parcouru aura été semé d’embûches, tout autant que le fut celui de Roland.

    Un tome que j'ai lu à vitesse grand V. Est-ce à cause du style qui a évolué depuis le début? Ou dois-je le mettre sur le compte de l'avidité croissante liée à la conclusion toute proche? Quoiqu'il en soit, ce fut le volume que je lus le plus rapidement de toute la saga.

    Quiconque croit que l'imagination ne peut tuer est un imbécile.

    La première chose que je remarquai fut les notes de bas de pages. Ce n'est pas nouveau, certes. Mais cette fois j'ai eu l'impression qu'on m'expliquait davantage. J'entends par là notamment les notes des références littéraires. Contrairement au tome précédent où je regrettais de ne pas pouvoir remarquer les références faites, ce tome-ci est plus explicite. Et cite de très bons auteurs (autre que Stephen King) tel que Ray Bradbury, J.K. Rowling, H.G. Wells ou encore Asimov !

    Ne faites pas injure à mon intelligence. Ne me faites pas perdre mon temps. Ne gaspillez pas le vôtre.

    Niveau récit, de nombreuses choses se passent. Beaucoup de temps va s'écouler, beaucoup sera fait. Le ka-tet est mis à rude épreuve et va se retrouver ébranlé.

    J'ai affronté sereinement, avec eux, leurs dernières épreuves. J'avais la tête aussi froide que la leur lorsqu'ils ont leur arme dans leur main. Lorsqu'une bataille est finie, tout resurgit. De la tristesse, beaucoup de tristesse qui coula à flot de mes yeux. Je n'avais imaginé une seule seconde verser des larmes en lisant La Tour Sombre.

    Car depuis toujours, l'amour est la plus destructrice de toutes les armes.

    Le tome 6 étant derrière, je peux enfin vous évoquer l'auteur sans spoiler. J'avais eu un doute quant à la présence de Stephen King dans le tome 6. J'avais eu très peur qu'on se contente de me sortir un "tout était en fait l'invention du "personnage" Stephen King". Ce ne fut pas. Stephen King a un rôle très important à jouer dans la quête de Roland mais n'est pas celui qui décidera de la fin.

    - L'homme incapable de partager son vice ferait bien de s'en défaire.

    Que trouve-t-on qui nécessite près d'un millier de pages? Des batailles, des voyages, des ruses, l'enfant de Susannah & Roland, le Roi Cramoisi, un nouveau compagnon de route... Et la Tour dans tout ça? La Tour reste fidèle à elle-même. Seule la fin dira ce qu'il en est.

    "Soyez certains que votre péché vous rattrapera."

    La fin est d'ailleurs double. La première pouvant ne pas satisfaire le lecteur avide d'en savoir plus (comme moi), une deuxième fin est proposée, racontant ce qui se passe peu après la première. Le lecteur se retrouve forcément satisfait, pouvant clore son récit au niveau qui lui convient, toutes les intrigues ayant été résolues dès la première fin.

    Le voyage a été long, et le prix à payer, élevé... mais les grandes choses ne se gagnent pas facilement.

    M'étonnant moi-même, La Tour Sombre ne me manquera pas. C'est une énorme saga qui restera dans ma mémoire par son ampleur, par l'ampleur de la quête de Roland et par la fierté ressentie d'être allée jusqu'au bout. Pour autant, elle ne me manquera pas.

     


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