• Comédie du Livre 2013

    Comédie du Livre 2013

    La Comédie du Livre n'est autre que le Salon du Livre de Montpellier. "Comédie" fait simplement référence à la place de la comédie où se tient l'évènement. Chaque année, un pays est choisi et mis à l'honneur. On peut connaître celui-ci en avance. Comme j'attends avec impatience chaque année de pouvoir me rendre à cet évènement, j'allais de temps en temps voir le site officiel. Cette année, ce fut le tour des littératures du Maghreb avec l'Algérie comme pays d'honneur. Que d'excitation ! Non, vraiment, le thème ne m'emballait absolument pas. L'idée m'a même traversé l'esprit de sécher cette année tant l’Algérie ne me botte pas. Ils n'auraient pas pu tomber sur pire je crois. Si jamais ça arrive, je reviendrais sur cette phrase. En comparaison, l'an dernier, c'était le Royaume-Uni. Je suis tombée de haut en 2013 donc.

    Par chance, les invités ne se limitent pas au pays invité. Quelle tristesse autrement ! C'est pour eux que j'ai décidé d'aller tout de même y faire un tour. J'ai laissé de côté tout ce qui touchait au Maghreb au détriment du reste. Honnêtement, je ne pense pas avoir perdu grand-chose. Surtout lorsque j'ai discuté avec le stand de "Manga" d’Algérie. Je pouvais acheter les titres qu'ils présentaient. Pour avoir la suite, c'était autre chose. Ce n'est pas publié en France. Les faire importer systématiquement, non merci. Et puis, le prix que c'est pour l'épaisseur de la chose... Je passe sans problème.

    Comédie du Livre 2013Pour ne pas aider le tout, le temps n'était pas au beau fixe. Pire que l'an passé je crois. Il a horriblement plu le samedi, ce qui me fait une belle jambe, je travaillais. Le dimanche, ça allait un peu mieux. De la grisaille, une petite averse le midi et la grosse sur la fin de la journée. L'avantage avec ce genre de temps, c'est qu'il y a moins de monde. Les auteurs qui nous intéressent sont automatiquement plus libre, on ne se contente pas de faire la queue, avoir une dédicace et "au revoir". J'en ai grandement profité ! D'un autre côté, si des auteurs se réjouissaient d'être dans le sud pour avoir le soleil, ce fut raté.

    Cette année, j'avais décidé de faire les choses bien. J'ai regardé le programme avant de me rendre à la comédie. La veille tout juste, ce qui reste mieux que le jour même. C'est ainsi que j'ai pleinement pris connaissance de tout ce qui aurait lieu et que je me suis préparé mon petit planning en osant une nouvelle chose par rapport aux années précédentes : Les tables rondes et diverses discussions/dialogues. Je craignais que ce soit trop "pointu", que, n'ayant pas lu les livres des auteurs, je ne comprenne rien à ce qui soit dit ou encore que ça traine et dépasse systématiquement la tranche horaire. Que nenni ! J'ai pris une grande joie à assister à toutes ces discussions !

    Mais revenons à mon planning. Tout était prévu, autant les choses "obligatoires" que je ne tenais absolument as à louper que du "plus", pour occuper le temps libre ou je ne sais pour quelle raison. Ce qui était certain, en revanche, c'est que je n'allais pas mettre mon réveil et me lever aux aurores pour me rendre à cet évènement. Non merci ! Du coup, je suis arrivée seulement un peu avant 11h30, pile pour le premier dialogue.

    Dialogue entre Stephen Clarke et Jeremy Josephs
    Les rapports franco-britanniques n'ont jamais été un long fleuve tranquille. Stephen Clarke (1000 ans de mésentente cordiale) et Jeremy Josephs (A french affaire) reviendront sur cette relation tumultueuse.

    Cette première fois était magnifique ! Je suis arrivée à peine un peu avant que ça ne commence, les deux auteurs et l'animatrice (et traductrice) se sont installés et ce fut parti. Je ne connaissais absolument pas Jeremy Josephs, que j'ai découvert pour l'occasion. Quant à Clarke, son nom ne m'était pas inconnu bien que je n'avais pas encore eu la chance de lire un de ses romans. J'ai bien essayé de lire God Save la France. Après quelques pages, je n'en pouvais plus de le lire en français, comme si je perdais un petit quelque chose avec la traduction. En même temps, c'est un livre bourré d'humour, il est difficile de tout bien rendre. Alors je n'ai pas pu le lire et suis venue en grande inculte ! Ce qui ne m'a pas empêché de suivre le débat en m'amusant grandement. Les petites anecdotes qu'ils ont pu tous deux évoquer étaient fascinantes et j'ai une nouvelle perspective des relations franco-britanniques dorénavant. J'ai d'ailleurs tant aimé les petites références de Stephen Clarke à son dernier livre 1000 years of annoying the french (1000 ans de mésentente cordiale) que je suis allée l'acheter juste après ! En le faisant dédicacer... Ils n'avaient malheureusement plus A year in the Merde (God Save la France).

    Comédie du Livre 2013Et ce fut l'heure d'aller manger un bout pendant que, dehors, une petite averse tombait. J'ai eu beaucoup de temps à perdre en attendant la dernière conférence, qui était aussi la dernière de la journée, à 17h. Et pour faire passer le temps, quoi de mieux que de faire pour la énième fois le tour de la place? Et à force de faire le tour, j'ai fini par bien regardé chaque nom d'auteur présent et chaque stand, ce qui m'a valu inévitablement de tomber sur des noms familiers. De ce fait, j'ai également dépensé plus que je ne l'aurais fait si j'étais juste passé en coup de vent. C'est traitre ! Mais je ne regrette rien.

    J'ai eu la chance de voir Jean Teulé ou encore Mathieu Gaborit. Comme je n'avais pas lu la liste des auteurs présents, ce fut une grande surprise de les découvrir ici ! Et, par chance, la plupart des auteurs avec qui j'ai échangés aiment parler ou n'ont rien contre. C'est ainsi que mon esprit est rempli de merveilleux souvenirs des échanges que j'ai pu avoir avec Mathieu Gaborit, Guilhem Meric et Zerriouh. Je dois avouer que je ne les connaissais pas forcément tous. Et, lorsque le nom ne m'était pas inconnu, je n'avais rien lu de l'auteur. Je l'avoue. Ça ne m'a pas du tout empêché de discuter avec eux, d'échanger et de me laisser tenter par leurs histoires.

    Tout cela dura jusqu'à ce que la conférence débute :

    SF, Fantasy et créations d'univers
    Quand Thomas Day imagine des ambiances et décors pour chacun de ses romans, Michael Moorcock et Mathieu Gaborit inventent des mondes qu'ils explorent au fil des récits. Deux façons très distinctes d'envisager l'écriture de la SF et de la fantasy et une occasion d'aborder la question de la création d'univers.

    De quoi finir la journée gaiement alors que la pluie nous est tombée dessus. J'ai adoré écouté comment chacun procédait pour créer son univers, que ce soit en imaginant celui-ci de toute pièce en détail avant d'écrire ou en le tissant au fur et à mesure que leur histoire avance. Des éléments fort intéressants qui m'ont fait quelque peu découvrir la façon dont ils pouvait écrire.

    En bout de ligne, ce fut une journée agréable. De quoi donner envie de recommencer l'année prochaine, en espérant bien évidemment que le pays choisi me sera plus attrayant que celui de cette année. Dans tous les cas, il restera toujours de quoi faire en dehors du thème de l'année !

    Comédie du Livre 2013

    Résumé des achats :

    • Mangaka T1 & 3 de Zerriouh (Parce que les deux étaient pour le prix d'un :D)
    • Les Chroniques des Féals de Mathieu Gaborit
    • Chronique du Soupir de Mathieu Gaborit
    • Fleur de Tonnerre de Jean Teulé
    • Myrihandes : Le secret des âmes soeurs De Guilhem Meric
    • 1000 years of annoying the french de Stephen Clarke

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