• La couleur pourpre

     

     

    La Couleur Pourpre


    Alice Walker

    2012 - France Loisirs

     

     

     

     

    La couleur pourpre

     

     

    Géorgie, années 30. Le parcours de Celie, abusée par son beau-père à quatorze ans, mère de deux enfants, puis mariée à un homme qui la bat. Dans ses lettres à sa sœur, elle confie sa misère puis l’espoir qui renaît avec l’amour.

    Cette lecture m'a fait réaliser mon affection pour les histoires concernant les gens de couleurs en Amérique. Leurs combats quotidiens m'inspirent.

    Dans La couleur pourpre, c'est Celie qui est au centre de l'attention. On ne parlera pas de rapports entre les noirs et les blancs. L'esclavage n'est déjà plus. Alice Walker raconte le récit de gens de couleurs, tout simplement.

    Moi j'me bats pas. Je fais ce qu'on m'dit. Mais j'suis encore vivante.

    Bien que l'esclavage soit derrière, les femmes ont encore du chemin à parcourir. Le traitement des hommes peut s'apparenter à cela à certains égards. Celie en est un bon exemple : violée par son beau-père, ses enfants volés, battue par son mari, travaillant à la maison et dans les champs... C'est une femme docile qui se contente de survivre.

    - C'est pas parce qu'on se quitte que la vie est finie, tu sais.

    Jusqu'à sa rencontre avec Shug, une femme libérée qui tient tête aux hommes et se fait respecter de ces derniers. Entre cette dernière, Sofia, l'affirmée, et son intelligente sœur Nettie, Celie va évoluer de façon spectaculaire. Une évolution qui prendra des dizaines d'années avant de se faire mais dont la finalité est bien là.

    - Y z'ont le culot d'vouloir nous faire croire que l'esclavage, ça a raté à cause de nous.

    Ce livre est décriant pour les droits de la femme. Les personnages (Celie, Nettie, Sofia et Shug) sont hauts en couleurs, chacune possédant sa sensibilité et se soutenant les unes les autres. De leur regroupement va naître dans leurs cœurs les droits de la femme.

    Qui voudrait d'une femme qui en sait autant que son mari? fulminent-ils.

    Leur chemin ne sera pas facile. Les confrontations seront parfois terribles tant les hommes ont plus de droits qu'elles.

    Le livre, présenté sous forme de lettres écrites par Celie va se voir apporter le point de vue de Nettie dont la vie est foncièrement différente de celle de sa sœur. Leurs épreuves seront bien différentes dans la vie.

    Une femme, c'est fragile. Ca a le droit de pleurer. Mais pas de prendre les choses en main.

    J'ai beaucoup aimé avoir eu une vision de l'Afrique à ce moment. Ces gens qui ont donnés en esclavage les leurs pour ne pas les accepter quand ils reviennent. Leurs pensées, parfois si similaire à celle des blancs, est très intéressante à voir.

    C'est pas parce que je l'aime que ça lui retire ses droits.

    J'ai eu envie de me lever et d'affronter avec elles les injustices qu'elles ont observées ou vécues. Alice Walker m'a rappelé violemment qu'il n'y a qu'un siècle à peine, les femmes n'avaient que peu de droits.

     


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