• [Manga] Kekkaishi

    [Manga] Kekkaishi

    Titre : Kekkaishi
    Auteur : Tanabe Yellow

    Type : Shonen
    Statut : Terminé
    Volumes : 35

    Année : 2006
    Editeur : Pika
    Prix : 7,05€

    Adaptaté en anime sous le titre de Kekkaishi

    La nuit, Yoshimori endosse le rôle de "kekkaishi", un chasseur de démons. Il s'occupe avec Tokine de la terre nommée Karasumori, sur laquelle se trouve aujourd'hui son école. 400 ans que leurs familles protègent cette terre au pouvoir incroyable, qui attire chaque jour la convoitise de nouvelles créatures.

     

    - Un Petit Mot -

     

    [Manga] Kekkaishi
    Kekkaishi est fini ! Terminé ! Tout sorti ! Enfin !

    Je suis du genre un peu longue à la détente. J'ai eu exactement ces pensées le mois dernier en retombant sur la fiche de Kekkaishi. Ah ! Que j'aime lire la ligne "Statut : Terminé". Un véritable bonheur dont je ne me lasse pas. Ce qui fait que j'ai tout de suite l’air plus bête, c'est la ligne d'à côté, précisant que le dernier tome est paru en 2011 (pas le français bien sûr). C'est dans ces cas-là que je me rends compte à quel point je suis totalement à la ramasse en terme d'actualité. C'est vraiment un mot qui ne m'inspire pas, ça, "Actualité". Même pour une passion comme les mangas, ça m'est impossible. Je ne suis décidément pas faite pour suivre les modes et les sorties.

    Kekkaishi n'est pas une découverte. Plutôt une redécouverte. J'avais vu l'anime à l'époque, il y a quelques années. Ah ! Cette époque où je regardais les animes à la chaîne ! Elle est bien loin.

    [Manga] KekkaishiL'anime ne va pas jusqu'au bout de l'histoire. Sinon, je n'aurais pas lu le manga (à moins d'avoir eu un coup de coeur, ce qui est aussi vrai). En soit l'anime s'arrête à un bon moment, après une bonne dose d'action où tout montait en crescendo. C'était le meilleur moment (Ou aller jusqu'au bout de la série). Même envoutée par l'histoire, je n'avais pas oublié un élément important arrivé au dernier épisode : Karasumori n'est pas scellé. Ouh le spoil ! C'est pas si grave de savoir ça pour l'anime je pense. De toute façon, je parle du manga aujourd’hui !

    J'aurais pu simplement chercher LE tome qui continuait l'anime. Souvent il suffit de prendre le nombre d'épisode, d'y ajouter 1 et d'aller au chapitre ayant ce numéro (vous voyez que les maths c'est utile !). Je n'ai pas voulu procéder ainsi car trop de temps s'était écoulé entre la fin du dernier épisode (il y a des années) et le moment où j'ai commencé la lecture (il y a deux semaines). Je ne regrette d'ailleurs pas. Pour les intéressés qui veulent sauter les chapitres qui correspondent aux épisodes, rendez-vous au 121. Soit 120 chapitres réunis en 52 épisodes. Ma théorie du "dernier épisode +1" en prend un sacré coup.

    [Manga] KekkaishiDu coup, je ne peux pas vraiment vous parler des 120 premiers qui ne m'étaient pas inconnus. Je n'ai pas eu les mêmes réactions que la première fois que j'ai découvert l'univers. Je vais quand même vous en dire un peu et pas juste sauter tous ces volumes (vous n'allez rien comprendre à mon charabia de toute façon si je fais ça). Et j'ai eu quelques réactions au début tout de même ! Je ne suis pas insensible, ni même impassible. Je me dis que ça doit toujours faire bizarre aux gens passant devant ma porte de chambre de me voir sourire, pleurer et éclater de rire d'un seul coup sans raison apparente.

    Je ne vais pas mentir, je suis dans une période "anti-shojo". J'ai fait une overdose. J'en ai trop consommé. Et puis je suis tombée amoureuse de Munsu dernièrement, pour ne rien arranger (Je vous le présente dès le prochain manga). Autant dire que le schéma classique présenté par les shojos, ça ne me convient pas pour l'instant. Rien d'étonnant alors à ce que je me tourne vers Kekkaishi, un shonen (et non, je ne suis pas tombée amoureuse de Yoshimori). Un shonen qui, à mon goût, n'est pas assez connu alors qu'il le mérite.

    Le pouvoir que possèdent les kekkaishis est des plus original. Lorsqu'on pense "pouvoir", inévitablement on pense "magie" avec en tête les différents éléments, la télékinésie, la téléportation, lire dans les pensées, invisibilité et compagnie. Ici, on découvre les "kekkai", ces cubes transparents créés par les kekkaishis. Cube ou de forme rectangulaire, long ou étroit, petit ou grand.... Le kekkai n'a pas une taille définie fixe. Juste une forme. Cette technique se divise en plusieurs étapes, qui sont très bien expliquées dans le manga, alors je n'essaierai pas de mieux faire avec de simples mots.

    [Manga] Kekkaishi


    On fait face à deux familles : Sumimura et Yukimura. Il ne faut pas longtemps pour remarquer que dans une maison, il n'y a que des hommes, dans l'autre, uniquement des femmes. Il n'y a pas d'hermaphrodite dans le lot (pas que je sache), les générations continuent et tout se fait de façon naturelle, sans que je n'ai besoin de faire un dessin. C'est simplement que d'un côté, le père est mort, de l'autre, la mère vadrouille dans le monde sans donner de nouvelles. Rien de plus simple ! Si ce n'est que ces deux familles, opposées dans ce sens mais aussi proches pour la même raison, maîtrisent toutes d'eux l'art du kekkai et se querellent depuis des décennies. Des siècles même. Ne jamais laisser le grand père et la grand-mère se rencontrer. Ca crie dans tous les sens, s'insulte et se tapote gentiment. Le but n'est pas de réellement blesser l'adversaire. Les enfants semblent n'en avoir rien à faire de cette histoire de rancune. Ça remonte à loin. Yoshimori en particulier.

    [Manga] KekkaishiLa dispute des deux familles n'est vraiment pas ce qu'il y a de plus intéressant. Mon vœu implicite totalement inutile -car tout était déjà publié- quant à la disparition rapide de ces scènes s'est vu exhaussé. L'histoire a tout de même quelque chose de plus intéressant à montrer : La mission de Yoshimori. Mission qu'il s'est lui-même attribuée, idée venant de sa propre personne. Sceller Karasumori. Mettre un terme à leur travail qui se transmettait depuis des générations. Il a un bon fond Yoshimori. Tout part d'un sentiment incroyablement pure : Ne plus vouloir voir quelqu'un être blessé (et mourir tant qu'à faire). Ca fait un peu naïf dit ainsi. Lorsqu'il le sort, je l'ai cru car j'avais foi en lui. C'était tellement mignon. Mais, comme d'habitude, il dit ça sans réfléchir. Ca fait beau quand on l'entend. Une fois qu’il faut s’y mettre, c'est une tout autre histoire.

    Yoshimori n'est pas le genre "je pense avant d'agir". Tokine s'occupe de cette phase-là. Comme bon héros de shonen qui se respecte, il est plutôt "je fonce tête baissée". Je voulais ajouter "et je réfléchi après" mais non. Même après, il ne réfléchit pas. Les autres s'occupent de cette tâche si difficile. Réfléchir, c'est chiant. Je le comprends.

    Dans le lot des nombreux personnages, il y en a deux tout de même qui m'ont marqués, dont Masamori, le grand frère de Yoshimori. J'ai eu un mal fou à le suivre. Je ne savais pas où caser ce personnage. La case "bons" ou celle des "méchants"? Sur toute la partie du manga qui avait été reprise en anime, je me suis dit "Je crois qu'il trahit tout le monde. Il est louche. Mauvais signe". En arrivant à ce fameux 120e chapitre, la vérité s'offre à moi : J'avais tort. Après une dizaine de chapitres, mes pensées me reviennent "Peut-être pas en fin de compte !". J'ai jonglé avec lui jusqu'au bout. Blanc. Noir. Noir. Blanc. Il m'a faite tourner en bourrique !

    [Manga] KekkaishiSouji est le second. Hiura Souji, Sango ou encore simplement "numéro 3". Il a tout pour qu'on s'attache à lui il faut dire : Il est mignon, il est naïf... Il réveille l'instinct maternel par sa personnalité, liée à son histoire tragique. Pas tragique dans le genre "ouin j'ai perdu mes parents, ils sont morts". Cette information nous est totalement inconnue. Souji a autant de personnalité qu'un robot. Il sait se battre, il possède une capacité spéciale lui permettant de faire apparaître une lame au bout de son bras et il ne comprend que le mot "ordre". Il n'a aucune volonté propre. Le lavage de cerveau a fait des miracles ! Il a les fonctions de base : Marcher, parler et ainsi comprendre ce qu'on lui dit. A plus d'une reprise ces jeunes sont qualifiés de "doll" ou "puppet". Le bien, le mal, quelle différence au final? Aucune notion de ces deux opposés ne leur a été inculquée. On leur dit de tuer, ils tuent. Juste parce que c'est un ordre. C'est pas vraiment leur faute. Yoshimori l'a vite compris. Difficile de trouver une solution.

    Honnêtement, la seule partie où j'ai pu éprouver un peu d'ennui fut pendant ces 120 fameux premiers chapitres. Je connaissais plus ou moins ce qui allait arriver, ce qui n'aide pas. À partir du 121e, même si on a d'un seul coup un retour brut à la vie normal après une montée d'action au fil des chapitres, je n'ai pas su me séparer des volumes. J'ai une sorte de "limite" habituellement par jour. Un nombre de volumes après lequel ça commence "à faire trop". Alors je m'arrête. Pas avec Kekkaishi. Impossible de m'en défaire. Pas d'ennui qui surgit, toujours de nouvelles informations, une intrigue qui se développe. Ça me donne envie de vous spoiler tant de choses ! Entre Karasumori, le fondateur, la mère de Yoshimori, l’Urakai… Arg !


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