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    Tsugumi Ohba
    & Takeshu Obata

    2010 - Kana
    20 vol. (terminé)

    Des mêmes auteurs :

    Death Note

     

    Du même dessinateur :

    Blue Dragon : Ral Grad

     

     

     

     

    Bakuman

     

     

    Bienvenue dans les coulisses du manga !

    Mashiro possède un don évident pour le dessin. De son côté, Takagi, le meilleur élève de sa classe, écrit des scénarios. Ensemble, ils vont forcer le destin ! La lente ascension pour réaliser le meilleur manga jamais édité commence !


    D'abord Death Note et maintenant Bakuman ! Arrivée à une autre série d'un même duo, difficile de partir sans a priori.

    Bakuman

    Bakuman s'ancre dans notre modernité, notre monde, notre société, notre temps. N'importe lequel de ces personnages pourrait être notre voisin. Des voisins étranges pour certains, je le reconnais. Quoi de plus amusant?

    Les auteurs présentent avec cette série l'univers qu'ils connaissent le mieux : celui de mangaka. Un univers qui m'était encore relativement inconnu et que leurs doses d'informations, couplées à des bonus de la part de l'éditeur pour en savoir plus, ont éclairci.

    Ce qui est passionnant, c'est que Bakuman présente tout autant le point de vue des mangakas que celui des éditeurs. Le rideau se lève sur leurs métiers, leur organisation, leurs choix, leur fonctionnement... Divertissant et instructif à la fois !

    Bakuman

    L'imagination n'est pas en reste avec une ribambelle de mangas dans le manga. Bakuman va certes suivre un duo, mais ils ne sont pas les seuls personnages et ils ne vont pas se contenter d'une seule histoire !

    Cette multitude d'histoires permet de donner plus de corps aux personnages secondaires. Ils ont une place importante et prennent autant de place que le duo constitué par les héros Takagi et Mashiro. J'ai aimé les voir autant, les retrouver, les regarder évoluer... Car des années s'écoulent au cours de ces 20 tomes. Le temps n'est pas figé et chacun va grandir.

    Bakuman

    Je les affectionne tous autant qu'ils sont. Il est impossible de dire que l'un d'eux est le "méchant" tant ils sont réels et humains. Ce sont tous des connaissances, presque tous des amis, qui sont pourtant lié par une rivalité omniprésente. Bakuman montre que vouloir être meilleur que les autres, ça peut se faire dans le respect et n'empêche en rien de bien s'entendre.

    Je peux dire que j'ai vécu ce récit avec tous les personnages. J'ai attendu les résultats avec eux, leur quête de devenir meilleur était presque la mienne aussi. Cette histoire est bonne du début à la fin. Tout est bon à prendre, surtout l'émotion lorsqu'elle apparaît !

     


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    Claymore


    Yagi Norihiro

    2006 - Glénat
    27 vol. (terminé)

     

     

     

     

    Claymore

     

     

    Dans une époque médiévale, les humains sont terrorisés par des êtres démoniaques capables de se fondre parmi eux. Leur seule chance de survie réside dans les mains des Claymores, des femmes hybrides mi-humaines mi-démons qui possèdent des pouvoirs gigantesques, dépassant même ceux des démons. Habitant d'un petit village, Raki rencontre l'une d'entre elles, envoyée en mission pour trouver et exterminer le démon qui décime les siens. Subjugué par la beauté de la jeune fille, il va aussi découvrir les terribles secrets qui se cachent derrière l'organisation Claymore et le destin tragique qui attend chacun de ses membres.Dans une époque médiévale, les humains sont terrorisés par des êtres démoniaques capables de se fondre parmi eux. Leur seule chance de survie réside dans les mains des Claymores, des femmes hybrides mi-humaines mi-démons qui possèdent des pouvoirs gigantesques, dépassant même ceux des démons. Habitant d'un petit village, Raki rencontre l'une d'entre elles, envoyée en mission pour trouver et exterminer le démon qui décime les siens. Subjugué par la beauté de la jeune fille, il va aussi découvrir les terribles secrets qui se cachent derrière l'organisation Claymore et le destin tragique qui attend chacun de ses membres.

    Deux ans auparavant, j'ai eu le plaisir de lire le tome 1 lors de ma grande lecture des premiers tomes trainant sur mes étagères. Deux ans plus tard, je remets le couvert et relis ce tome, ainsi que toute la suite acquise méticuleusement depuis.

    Claymore

    Les couvertures ne sont pas de celles qui feraient se précipiter les clients à acheter la série de nos jours. Elle cache pourtant un bien bon manga. Les dessins à l'intérieur m'avaient légèrement heurté il y a deux ans. Cette fois, ils m'ont beaucoup plu, davantage encore lorsque les exaltés ont fait leur apparition dans l'histoire. J'ai pu alors m'extasier devant la complexité et le niveau de détail de ces monstres.

    Ces démons sont une nuisance pour les hommes. Les Claymores sont là pour les en débarrasser. Toutes des femmes, mi-humaines, mi-démones. Claire en est une parmi 46 autres.

    Claymore

    Comment aurai-je pu ne pas m'attacher à Claire? Un passée difficile, comme toute Claymore, des émotions à l'intérieur d'un corps. La part humaine de chacune est tout à fait présente bien que masquée. Lorsque j'ai fait connaissance avec ces femmes, je me suis rendue compte que bien peu d'entre elles sont indifférentes au sort des humains alors qu'ils fuient face à elles.

    Je me suis prise d'affection pour Claire, pour son histoire, pour Raki qui décida soudainement de la suivre du jour au lendemain, et de leur quête à tous deux. De leur promesse qu'ils tenteront de tenir bon envers et contre tout.

    Claymore

    Yagi Norihiro ne m'a pas offert une simple histoire d'aventure dans un monde fantastique. Il m'a offert bien plus que cela.

    Il m'a offert des femmes fortes physiquement (et mentalement) qui viennent au secours de leurs consœurs immédiatement. Une véritable camaraderie les relie. Chacune exécute ses missions dans son coin, sur le territoire assigné. Lorsqu'elles sont regroupées pour de plus grosses besognes, j'ai ressenti tout le respect qu'il y avait, au moins envers les plus fortes du lot.

    Chaque Claymore a son caractère : fort, effacé, docile, borné, chef... Un large éventail de personnages différents est offert. Tout le monde y trouvera son compte.

    Claymore

    J'ai particulièrement apprécié la dévotion qu'elles ont et leur irrépressible besoin de se sentir humaine jusqu'au bout. Leur problème se trouve bien là : Elles peuvent se retrouver submergées par la part démoniaque qu'elles renferment.

    L'auteur va pousser l'intrigue bien plus loin encore. J'ai pris un plaisir immense à découvrir la vérité derrière l'organisation ainsi que la naissance des Claymores. J'aurais pu regretter que l'histoire ne se dirige pas davantage vers cette vérité, ce qui se serait fait au détriment des Claymores, donc au détriment de l'essence même de la série.

    Claymore

    J'ai combattu avec Claire, j'ai été gonflée d'espoir en sa compagnie ainsi que de ses camarades. J'ai également été attristée de certains événements.

    Claymore est une très bonne série comme je n'en connais que trop peu. Le récit est prenant, se découvrant peu à peu. Les personnages sont attachants et pas aussi manichéen qu'ils peuvent le paraître.

     


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    Daisy - Lycéennes à Fukushima


    Reiko Momochi

    2014 - Akata

    2 vol. (terminé)

    Voir aussi :

    Avis de Kiba-chan

     

     

     

     

    Daisy - Lycéennes à Fukushima

     

     

    Depuis le terrible tsunami qui a frappé Fukushima, Fumi n'ose plus sortir de chez elle. Trop inquiète pour sa santé, à cause des éventuelles radiations émises par la centrale. Pourtant, en dernière année de lycée, il faudra bien qu'elle se décide à retourner en cours. Mais est-il seulement possible de recommencer à vivre et de faire comme si de rien n'était, quand même une simple pluie représente la menace d'une contamination radioactive ? Heureusement, elle pourra compter sur Moé, Ayaka et Mayu, ses trois meilleures amies. Ensemble, elles comptent bien profiter de la vie, et surtout sortir toutes diplômées du lycée ! Elles décident alors de créer un groupe de musique, Daisy, pour se redonner du courage. Mais très vite, la réalité les rattrape et...


    Il est des lectures face auxquelles il est impossible de rester indifférent.

    Lorsque Daisy - Lycéennes à Fukushima est sorti, il était partout. Je ne suis tombée sur aucune personne en disant du mal. Il marqua tant et si bien que ce fut trop pour moi. Trop d'échos dans mes oreilles m'ont laissée en marge. Si ce n'était pour liame, je me cantonnerais encore dans mon bête entêtement à fuir ce qui fait trop parler. Alors merci liame pour cette touchante lecture.

    Daisy - Lycéennes à Fukushima

    Cette série m'a remise en question. L'objectif n'est pas de montrer les catastrophes mais l'après ceux-ci. Alors que les médias (internationaux notamment) laissent tomber dans l'oubli ce qui a pu arriver pour d'autres sujets croustillants, la vie continue pour ceux qui ont assisté et enduré les incidents. J'ai de plein gré plongé dans l'oubli. Daisy m'a mis une claque bien méritée.

    Je n'aurais jamais pu imaginer ce que vivait les populations présentes, ni comment elles vivaient et encore moins leur état d'esprit. Daisy est fantastique dans le portrait qu'il brosse de la vie des gens sur place. Leur angoisse est compréhensible, leurs doutes sur le futur tout à fait naturel, leur douleur entendable... Tant est montré dans ces deux volumes que tout énumérer prendrait bien trop de place.

    Daisy - Lycéennes à Fukushima

    Les maux sont rejoints par des indécisions, des impasses de réflexion. Que faire? Comment le faire? Quelle direction prendre? Quelles conséquences? Les personnages rendront vivant leur débats intérieur, la situation rendant plus complexe encore le choix à faire.

    La tristesse des coeurs n'est pourtant pas la finalité du récit. Elle est inévitable car la réalité l'est ainsi. Mais comme le dit si bien Inoue, "Il n'y a pas d'espoir sans désespoir !". Le réconfort va être retrouvé dans de petites choses, des morceaux de joie pourront être attrapés et le courage d'avancer en découlera.

    Je me sens encore profondément touchée après la lecture. La sincérité et simplicité avec laquelle tout est raconté me poussent à la réflexion. La réalité des événements survenus rend ce récit encore plus puissant. Nous ne nous trouvons pas face à un "et si c'était arrivé". Ca s'est bel et bien produit.

     


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    Arina Tanemura

    2011 - Glénat
    12 vol. (terminé)

    Du même auteur :

    Kamikaze Kaitou Jeanne

     

     

     

     

    Princesse Sakura

     

     

    Cette aventure prend place dans l'ère Heian (794 – 1185). La princesse Sakura est une jeune fille orpheline vivant dans un palais retiré au fin fond de la montagne. Ayant perdu ses parents ainsi que son frère, elle est entretenue financièrement par le prince Ora auquel elle est fiancée depuis le berceau. Mais alors qu'elle va atteindre ses 14 ans, un messager du prince Ora vient la chercher pour la ramener à la capitale en vue du mariage promis. Chérissant sa liberté, Sakura refuse ce mariage forcé, et décide de fuir par une nuit de pleine lune. Pourtant, depuis son enfance, on lui a inculqué que jamais elle ne devait sortir les nuits de pleine lune car un mystérieux secret pèse sur sa naissance ! Un démon immortel apparaît alors devant elle dans l'intention de la tuer…

    Les premiers titres que l'on découvre restent ancrés dans nos coeurs. FullMoon est un de ces titres. Avec le temps, lorsque je reconnais sur une couverture les dessins de l'auteure, je ne peux m'empêcher de vouloir lire sa nouvelle histoire dans le but de tenter de retrouver la magie éprouvée lors du tout premier titre.

    Princesse Sakura

    Je ne sais pas pour vous, mais j'apprécie énormément reconnaître le trait d'un auteur qui m'a plu en regardant une image. Je me sens fière, surtout lorsque je ne me suis pas trompée ! En lisant, un brin de nostalgie revient et j'ai l'impression de retrouver un vieil ami. Un terrain sécurisé sur lequel je peux me balader librement.

    Les dessins ne servent cependant qu'à retranscrire une histoire avec toutes les émotions qu'elle contient. Côté émotions, Arina a l'habitude de m'en servir toute une ribambelle. Pas un tome ne peut s'écouler sans son lot de sentiment. Il y en a tellement qu'ils s'échappent des pages. Je ne fais que les recevoir chapitre après chapitre.

    Princesse Sakura

    Le titre n'a pas que des points forts. Il souffre aussi de faiblesses. Le premier gros point noir de la série est son début. Le premier tome part dans une direction, le deuxième revient en arrière pour que l'histoire en suive une autre. Fastidieux. De quoi donner envie de lâcher prise. L'auteur elle-même fait savoir dans le tome 3 ou 4 qu'elle a enfin trouvé où elle va emmener son histoire. Ouf.

    Avant cet instant, j'ai été pleine d'incompréhension sur l'histoire. Surtout à propos de Sakura. Retourner vivre chez quelqu'un qui a tenté de la tuer juste après être rétablie? Pardonner cette personne et faire comme si de rien n'était? Tout ça sous couvert de sentiments amoureux? Non. Je veux bien gober de nombreuses choses, mais là, non. Il a voulu la tuer bordel !

    Princesse Sakura

    Ce sentiment est passé lorsque l'histoire s'est mise sur les rails qu'elle a suivis jusqu'au bout. Le deuxième point noir a alors pu se montrer : les scènes de combat sont le faible de l'auteur de shojo. Majoritairement, les cases d'affrontement sont évitées. Pas handicapant du tout, je pense qu'il était préférable de réduire au maximum les dessins d'action dans cette série.

    Et c'est tout. Seules ces deux choses m'ont grandement chagrinée. Autant dire que ce n'était pas suffisamment conséquent pour me retenir de lire toute la série. Surtout qu'elle touchait une corde sensible : mon amour pour la fantasy.

    Princesse Sakura

    Ce point est d'ailleurs intégré d'une façon qui m'a rendu diablement curieuse. Arina utilise la légende de la princesse Kaguya. Une légende que je ne connaissais absolument pas et que j'ai maintenant envie d'entièrement découvrir.

    Je ne mettrai pas de côté les caractères des personnages et l'humour qu'ils apportent. Un petit regret sur Fujimurasaki, le seul personnage que j'ai trouvé pas suffisamment approfondi pour la part qu'il joue.

    Je continuerai avec joie de lire des titres d'Arina Tanemura. Princesse Sakura est un bon exemple du type d'histoire fantastique qu'elle raconte.


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    Tsuneo Takano
    & Takeshi Obata

    2009 - Kana
    4 vol. (terminé)

    Du même dessinateur : 

    Death Note
    Bakuman

     

     

     

     

    Blue Dragon : Ral Grad

     

     

    Les Kages sont des ombres maléfiques et monstrueuses qui s'attaquent aux hommes. Une seule personne peut les vaincre : Ral ! Avec l'aide de Grad, le terrible blue dragon qui vit en lui, Ral parviendra-t-il à sauver le monde?!

    Pendant dix-huit ans, Ral fut enfermé dans l'obscurité la plus totale. À sa libération, il découvrira de nombreuses belles choses dont les seins. Ainsi naquit un tripoteur de poitrine.

    Cet humour potache est surtout mis en avant dans le premier tome pour capter le lectorat ciblé. Cet amour des poitrines devient un trait de caractère de Ral qui reviendra périodiquement au cours de l'aventure.

    Blue Dragon : Ral Grad

    Cette habitude que va prendre Ral ne sera nullement mal vu par le lecteur, merci Mio. Préceptrice de Ral, elle lui enseigne ce qu'il ne pouvait connaître enfermé dans sa "cage". C'est à dire tout.

    Outre la dévotion de Ral pour les femmes, il va faire l'apprentissage de l'humanité au cours de son voyage. Il posera les faits et les questions simplement, cherchant à comprendre pourquoi parfois les gens agissent à l'encontre des enseignements qu'il a reçus.

    Malgré son entrée en matière, la quête de Blue Dragon ne se perd pas de vue ou ne semble être mise de côté. Chaque pas les avance en direction de leur objectif.

    Blue Dragon : Ral Grad

    "Les" fait référence à l'équipe de Ral car il n'est pas tout seul dans son périple. J'ai tout particulièrement adoré Kafka, aux principes chevaleresques, prude, fort et avec le mal de mer. Un personnage entier tout en nuances. Les personnages secondaires sont tout aussi dignes d'intérêt que les autres.

    Mention spéciale pour les kages. Il aura fallu de la créativité pour inventer les différents types de "possessions" tout autant que la palette de kage et leurs pouvoirs. Chacun a une ou deux particularités qu'il faudra bien exploiter dans les combats.

    Blue Dragon : Ral Grad

    Le seul bémol que je trouve à cette série est l'effacement de Grad et plus particulièrement de sa volonté. Présent dans les combats, le plus souvent à écouter Ral. Les premiers mots échangés dans le noir entre Ral et Grad me faisaient pourtant m'attendre à autre chose.

    Blue Dragon est une très bonne aventure bourrée de monstres avec des stratégies de combat et aussi de l'amitié.

     


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