• [Manga] Yakuza Girl

    Titre : Yakuza Girl
    Autre : Yakuza Girl - Blade Shikake no Hanayome
    Auteurs : Masaki Motonaga & Yu-Go Okuma

    Type : Shonen
    Statut : Terminé
    Volumes : 2

    Année : 2008
    Editeur : Soleil
    Prix : 7,95€

    Parce qu'il a promis à sa grand-mère de lui présenter sa femme avant sa mort, Senguu Fumihiro entre dans une prestigieuse école où il pense pouvoir trouver la femme idéale. Mais dès le premier jour il se rend compte que tout va de travers dans cette école : Les élèves s'entretuent et certains se transforment en monstre. Le clan auquel il appartient dans l'école assignera une fille qui porte le nom d'Akira pour le protéger.

     

    - Un Petit Mot -

     

    [Manga] Yakuza Girl

    Que dire ! Que dire de ce manga tant je ne l'ai pas aimé ! Je me souviens pourtant que quelqu'un m'avait parlé de ce manga, me disant qu'il était bien. Je ne me souviens plus de qui il s'agissait (peut-être passera-t-il par ici et lira-t-il ce message). Mais, vraiment, ce manga était horrible. Tellement que je ne pus aller plus loin que les deux premiers chapitres. C'était déjà trop pour moi.

    Il n'y a que très peu de mangas que je n'ai pas pu lire jusqu'au bout. En fait, il n'y en a que deux que j'ai arrêté en cours de route, dont celui-ci. Bien que je puise trouver plusieurs raisons qui m'ont poussées à ne pas le finir, il y en a surtout une qui a fait que cela arriva : l'ecchi. Oui, je sais, c'est un shonen, c'est "normal" qu'il y ait de l'ecchi à l'intérieur. Mais tout de même ! À ce point-là c'est presque de l'hentai ! Ou ça n'en est vraiment pas loin par moment... Plusieurs fois dans un seul chapitre on a la chance de voir une fille nue. Donc elle n'est pas juste en sous-vêtement, mais vraiment nue. Akari a juste tendance à conserver les bandages qui entourent sa poitrine. Mais c'est tout ! Et combien de fois a-t-on la chance de voir une paire de sein? (sans soutien-gorge, bien évidemment). C'est trop. Et, comme dans plusieurs mangas d'action, dès qu'il y a un combat, il faut que la fille ait ses vêtements déchirés (et pas qu'un peu, bien sûr). Au point qu'elle ne porte pour ainsi dire plus rien, ou que des bouts de tissus aussi large qu'une ficelle.

    C'était beaucoup trop d'ecchi pour moi. Voir que tous les personnages féminins ont des poitrines démesurées, c'est une chose, mais voir des filles nues (ou presque) à chaque chapitre, je ne peux pas le supporter.

    En dehors de l'ecchi, je peux tout de même vous parler un peu de l'histoire (pour le peu que j'ai lu). C'est tordu ! Senguu tombe amoureux au premier regard d'Akari (sachant que la première fois qu'il va la voir, elle ne portera que son bandage...). Il va même aller jusqu'à la demander en mariage dès qu'il l'apercevra ! J'ai juste envie de dire : Quoi?! C'est un grand n'importe quoi. Et il n'en démordra pas ! Il ne verra plus qu'elle. Aucune autre ne peut convenir. Seule Akari peut être sa femme. Un coup de foudre un peu trop  bizarre pour moi.

    Et l'école ! Quelques minutes après qu'il arrive c'est un carnage général où tout le monde se fracasse la tête ! Où est-il tombé? C'est quoi cette école? Il était un simple fermier dans un coin perdu de la campagne et il se retrouve là-dedans ! Le plus surprenant est sans doute qu'il ait été admis (bien qu'on comprendra par la suite pourquoi il a pu entrer dans cette école).

    Non, vraiment, ce manga est pour moi un "grand n'importe quoi" avec des scènes relevant presque de l'hentai. Si cela vous tente, vous pouvez toujours essayer d'y jeter un coup d'œil et vous me direz si vous êtes aussi écœurés que moi.


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    [Livre] Frisson

    Titre : Frisson
    Autre : Shiver
    Auteur : Maggie Stiefvater

    Genre : Bit-Lit
    Série : Les Loups de Mercy Falls
    Tome : 1

    Année : 2011
    Editeur : Editions France Loisirs
    Prix : 14,90€

    Suite : Les Loups de Mercy Falls T2 & 3

    Passionnée des loups, Grace est tombée amoureuse de l'un d'entre eux durant son enfance. Les années suivantes, elle le verra régulièrement dans les bois près de son jardin. A la mort d'un de ses camarades, il est décidé que les loups présents doivent être abattus. Le soir même, Grace découvre un jeune homme blessé avec les mêmes yeux que son loup devant chez elle.

     

    - Un Petit Mot -

     

    - Tu ne m'as jamais vue toute nue, n'est-ce pas?
    - Non ! répondis-je avec une précipitation excessive.
    [...]
    - Eh bien, tu ferais mieux de te retourner, à moins que tu ne veuilles que cela se produise maintenant.

    Un livre ! Un livre ! Un livre ! Et oui, c'est une chose assez "rare" de retrouver des livres par rapport à la proportion affolante de mangas.  Je profite d'avoir à disposition ma bibliothèque pour lire quelques livres (et je ne suis pas une flèche). Cet été, j'ai acheté le troisième tome de "The Shiver Trilogy", je me suis donc lancée dans la lecture du premier ! (J'apprécie posséder tous les tomes de la série avant de la commencer, je n'aime pas forcément devoir attendre entre deux volumes. Le pire étant quand la suite n'est pas encore sortie ! Mais je survis.).

    Frisson, Fièvre et Fusion. Trois livres pour une même histoire. Je n'ai pour le moment lu que le premier, le second ne saurait tarder (et j'espère fortement avoir le temps de lire le dernier volume avant mon départ à l'étranger de plusieurs mois).

    Avant de vous parler de l'histoire à proprement parler, je vais aborder un peu le livre. Je vous rassure, ce livre est comme les autres dans le sens où il possède une couverture et qu'il est composé d'un ensemble de feuilles formant des pages. J'ai néanmoins remarqué les chapitres. Ils sont très variables de l'un à l'autre. Cela peut aller de quelques lignes (une demi page disons) à une dizaine ou vingtaine de page (C'est une fourchette, je ne suis pas retournée dans le livre pour compter^^). En soit, ce n'est pas quelque chose de très dérangeant. On retrouve cela dans certains autres livres. Dans le cas précis, ce détail m'a interpelé car il est associé à une alternance de narrateur. Parfois le chapitre est vu par Sam, parfois par Grace. Il n'y a pas de régularité grâce à laquelle on pourrait se dire "un pour Grace, un pour Sam" ou deux par deux ou autre. Malheureusement, non, ce n'est pas le cas. Comme les lecteurs peuvent avoir un peu de mal et que l'éditeur est gentil, le narrateur est indiqué au début du chapitre. Cela n'empêche pas les bigleuses de mon genre à parfois se tromper et ne rien comprendre à l'histoire (ce fut surtout le cas au début, par la suite, je me suis décidée à faire attention). Car oui, c'est bien noté tout en haut de la page "Sam" ou "Grace", faut-il encore que je me donne la peine de lire ce haut de page ! Ça parait un peu stupide dit ainsi, mais, personnellement, quand je passe à un nouveau chapitre, je ne lis pas le "chapitre 22", je passe directement au texte. C'est mécanique. Du coup, par moment je me retrouvais à me dire "Attends, le "je", c'est pas Sam là? Mais pourquoi est-ce qu'il y a marqué "a répliqué Sam"? aaahhhhhh !".

    « Si elle ne risquait pas de reconnaître mes traits, elle ne pouvait avoir oublié mes yeux. »

    Maintenant, le sujet auquel je n'ai pas cru un seul instant : Le coup de foudre ! Cette chose magique qui fait qu'au premier coup d'œil on tombe littéralement amoureux de l'autre. J'ai plus souvent vu cela dans les films que la réalité (Ce qui ne veut pas dire que ça n'existe pas). Mais là ! Tout de même ! Si je ne me trompe pas dans l'âge, Grace avait tout juste 10 ans ! En plus de quoi, elle tombe immédiatement sous le charme d'un... loup. C'est ce qui m'a sans aucun doute le plus posé de problème : Avoir un coup de foudre pour un loup, de la même façon qu'on a un coup de foudre pour un être humain. Là, non, je n'ai absolument pas adhéré. Et, comme par hasard, pendant les six années qui suivront elle ne cessera de penser à lui, de l'apercevoir dans son jardin et d'être passionnée par ce qu'il est. Euh... Difficile de gober ça. Même en faisant des efforts, avec le recul d'aujourd'hui. Non, vraiment. Impossible pour moi.

    Tant que je suis sur le négatif, autant poursuivre dans cette voie avec le comportement de Grace face à Sam. Là, on retrouve un point commun avec Twilight qui m'a immédiatement sauté aux yeux : Elle essaie "tout le temps" de lui sauter dessus. C'est une manie apparemment. Grace à 16 ans, ses hormones la travaillent. Sam n'a forme humaine que depuis peu (après une ou deux semaines grand maximum il lui disait déjà se retenir). Leur libido les travaille tous deux. J'ai peut être passé l'âge pour ces choses (Ah je me fais vieille)

    « [...] le jardin où Grace, main tendue, me suppliait d'approcher, mais cela m'était impossible car j'appartenais à un autre monde, qui exigeait de moi que je garde mes distances. »

    Un autre petit détail m'a quelque peu tracassé à un moment. Les parents de Grace ne sont pas très souvent à la maison. S'ajoute à cela le fait qu’ils ne semblent absolument pas surveiller leur fille. Ils ne prennent même pas la peine de vérifier si elle peut être à la maison ou non. Ce n'est néanmoins pas ce qui m'embête. Dans la maison se trouve également Sam. Je comprends qu'il ait pu vivre avec Grace en se cachant sans trop de souci en connaissant le comportement des parents. En revanche, après quelques temps Grace présente Sam à ses parents. Il n'a alors plus à se cacher et peut se déplacer librement dans la maison. Ou presque ! Et c'est là que j'ai du mal à comprendre ! Je ne crois pas que les parents le laissait dormir à la maison (et dans la chambre de Grace qui plus est). Donc à moins qu'il ne "feintait" chaque soir en faisant semblant de sortir et qu'il fasse le même manège chaque matin, je ne vois pas trop comment il aurait pu s'en sortir. C'est un détail auquel je n'avais pas fait attention au début, c'est venu après quelques chapitres. Ça ne dérange en rien l'histoire, il s'agit plus d'une curiosité ponctuelle passagère.

    J'ai, en revanche, beaucoup apprécié les "nouveaux" loup-garou. Ils ne sont pas comme on peut avoir l'habitude de les voir, ni avec les mêmes caractéristiques. Un peu de nouveauté souffle sur le mythe ! Ainsi, ils ne se transforment plus à la pleine lune, non, c'est dépassé ! Maintenant, c'est la température qui joue sur leur changement de forme. Ils sont donc humains à peu près la moitié de l'année, l'autre moitié ils sont loups. Et de vrais loups ! Ils ne deviennent pas des "hommes loups" avec un mélange des deux corps. Non. Ils sont des loups à part entière, physiquement et psychologiquement. Plus de balles en argent également. Ce sont des loups et des hommes qui meurent comme tous les autres, qui peuvent également tomber malade. La seule particularité qu'on peut apercevoir, c'est qu'ils possèdent un corps (quelle que soit leur forme), qui se régénère plus rapidement que la normale. Sinon, lorsqu'ils sont humains, ils le sont totalement (en étant plus sensible  aux odeurs), de même lorsqu'ils sont loups. Ils n'ont, par exemple, pas la possibilité d'utiliser la parole.

    « Certains d'entre nous oublient tout de leur vie humaine, d'autres se souviennent un peu. »

    Casser les mythes, les actualiser, les changer ne me dérange pas. Beaucoup de personnes n'apprécient pas que ça change, encore moins quand ce ne peut être expliqué scientifiquement parlant. Ça ne veut pas dire qu’il faut ranger le mythe original au placard et le laisser de côté. Je trouve qu'il s'agit là d'un vent de fraicheur et d'une marque d'originalité de l'auteur.

    Le souci qu'on peut rencontrer avec ce type de livre, c'est qu'on en veut toujours plus. On rentre dans l'histoire, on y est et on ne veut surtout pas en sortir. Notre soif est grande et ne cesse de croitre. Impossible d'être rassasiée. Un épilogue suffirait. Quelque chose qui permettrait d'avoir le "ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants" qu'on trouve à la fin des contes. De quoi clore pour de bon l'histoire. Par chance, Frisson n'est que le premier volume d'une trilogie ! Les lecteurs passionnés pourront sauter sur les deux autres volumes assouvir leur soif.

    Le premier tome m'a plu. Il pourrait se finir tel qu'il est que cela ne m'aurait pas grandement dérangé. La fin est correcte, l'histoire est bouclée. Rien n'est vraiment laissé en suspens. Ce n'est pas pour autant que je vais m'arrêter ici ! Je vais enchainer de ce pas avec la suite, curieuse que je suis de savoir ce qu'elle a bien pu trouver pour faire avancer l'histoire.


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  • Bonjour bonjour !

    Dis, tu serais pas en retard dernièrement?Cela fait quelques temps déjà (si vous l'avez remarqué) que mes fiches arrivent un peu en retard. Au grand dam de ! Non, en fait, ce n'est pas si grave que ça. Enfin, je ne crois pas. J'ai la chance que personne ne se soit plaint de ce petit retard qui sévit chaque semaine (et qui a grandi pour celle en cours, mais la fiche est bien là ! Juste en dessous de cet article). Ça peut paraître "pas grand-chose", mais pour certains blogs, sites ou forums, un simple retard (ne serait-ce que de quelques heures) engendre inévitablement de multiples plaintes ! De quoi devenir totalement fou. Vagues Souvenirs est encore jeune et de faible envergure. Je pense aussi que j'ai la chance d'avoir des visiteurs comme vous qui ne réagissent pas ainsi :) (Bien que ça ne fait pas de mal de se faire secouer de temps en temps )

    Même si je n'ai défini aucun horaire pour la publication de mes fiches hebdomadaires, il était décidé qu'elles seraient publiées au cours du weekend. Et, ces derniers temps, elles ont tendance à apparaître le lundi (Ou jeudi pour aujourd'hui).

    On peut toujours se réjouir que les fiches continuent à arriver de manière régulière. Certes, j'ai du retard, mais je ne loupe pas une semaine ! C'est le bon côté des choses :) Car oui, même si j'ai mis une fiche aujourd'hui, je publierai une autre fiche au cours du weekend, comme cela est prévu ! Pas d'inquiétude donc, aucune semaine ne saute !

    Pour m'expliquer un peu sur mon retard, la raison est très simple : les vacances. J'ai beaucoup de temps pour moi et j'en profite. Cependant, du coup, je sors beaucoup plus le weekend (Et la semaine aussi en fait). Lorsque je suis à la maison, je suis généralement fatiguée et préfère rester étalée plutôt que de venir publier un article. La fatigue, la chaleur, la paresse... Un mélange d'un peu tout. L'été en somme

    Je vais essayer de reprendre un rythme plus normal, à savoir de publier à nouveau les fiches durant le weekend. En me secouant un peu les puces, ça ne devrait pas être trop dur :)

    À bientôt ! 


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    [Livre] Pas ce soir, je dîne avec mon père

    Titre : Pas ce soir, je dîne avec mon père
    Auteur : Marion Ruggieri

    Année : 2009
    Editeur : Le Livre de Poche
    Prix : 6€


    Big, trentenaire, cherche sa place dans la génération actuelle. Alors que les gens vivent jusqu'à presque 100 ans, son père et toutes les personnes de sa génération tentent de rester jeunes alors qu'ils sont cinquantenaires. Big, de son côté, est une irréductible adolescente. Elle nous raconte ses relations amoureuses, familiales, et, surtout, elle critique ce problème d'âge : Des vieux qui font tout pour conserver leur jeunesse et des adolescents qui ne savent plus où se trouve leur place.

     

    - Un Petit Mot -

     

    « Je suis comme tous les enfants, achetable et bon marché. »

    J'ai vraiment eu beaucoup de mal à suivre cette histoire jusqu'au bout. Je l'avais commencée une fois, fait une pause, l'ai reprise depuis le début, ai refait une pause avant d'enfin me décider à le garder en main jusqu'à ce que la fin pointe le bout de son nez. D'un côté il y a des raisons personnelles qui ont fait que j'ai eu du mal à trouver du temps libre pour lire de manière continue (je n'aime pas lire de façon "hachée", avec dix pages par ci, quinze par-là), d'un autre, le livre n'était en soi-même pas le plus captivant qui soit.

    En temps normal, les histoires biscornues qui vont dans tous les sens temporellement parlant (avec des bonds dans le passé, des retours au présent et des avancées dans le futur à chaque chapitre sans qu'une chronologie croissante puisse exister) ne me sont pas problématiques. J'arrive à les suivre en remettant les choses à leur place par rapport, surtout, aux évènements racontés à chaque époque. Mais alors pour Pas ce soir, je dîne avec mon père, que nenni !

    « Voilà le problème. Les gens ne veulent plus mourir. Alors ils volent la vie de leurs enfants. Ce sont des ogres. »

    Déjà, je n'ai réussi à comprendre qu'à la deuxième lecture des premiers chapitres que chacun se avait lieu à un espace-temps différent (c'est pour dire à quel point j'ai eu du mal à suivre). J'ai également eu besoin d'un peu de temps pour me rendre compte qu'aucun chapitre ne faisait exception à la règle. Et même maintenant, en l'ayant terminé, je ne serais pas du tout en mesure de réussir à classer les chapitres dans un ordre croissant chronologiquement parlant (c'est dire à quel point j'ai été perdue dans l'histoire). Et pour cause ! À plusieurs reprises, le chapitre commence par "Vendredi soir. Vingt-neuf ans." et vers la fin du livre la narratrice nous avoue mentir très souvent sur son âge (Dire qu'elle a vingt-neuf ans plutôt que trente). Autant, lorsqu'il s'agit du présent, remettre les pièces dans le bon ordre, ça va, autant, lorsqu'on part dans le passé par chapitres ou anecdotes, je ne saurais les ordonner les uns par rapport aux autres.

    « Bref, travailler plus pour baiser moins. »

    Autrement, l'histoire en elle-même pouvait paraître biscornue. Une famille tout ce qu'il y a de plus original dans leurs vies amoureuses (et vie familiale, cela s'entend). Au moins, ils ne doivent pas s'ennuyer ! Entre la narratrice qui se fait passer pour la femme de son père lorsqu'ils sortent tous les deux ou les conquêtes respectives de chacun, il y a de quoi faire ! Pour elle, un fiancé moche et aussi âgé que son père ; pour lui, une multitude de conquêtes en tout genre et de tout âge (sauf du sien, bien évidemment). De quoi perdre un peu la boule et se demander comment ils peuvent tous vivre ainsi.

    « Je n’accomplis pas la seule chose qu’on demande de moi depuis les débuts de l’humanité : me reproduire. »

    Ce qui m'a en revanche beaucoup plu fut d'être dans la tête de Marion, la narratrice (Oui, elle dévoile son prénom à un moment de l'histoire). Combien de ses pensées m'ont arrêtée net dans ma lecture tant j'aimais ses phrases ! J'étais tant en accord avec elle sur plusieurs points ! Ses pensées peuvent être si amusantes ! Pour vous donner une petite idée, voici quelques extraits :

    « Moi, je ne bois pas – et je pourrais écrire une thèse dessus, tant cela paraît suspect -, je ne fume pas, je ne me drogue pas, je ne me reproduis pas, je ne me maquille pas. Je suis intouchable. Transparente. Un pur esprit. »

    « En vrac, il a eu sa période black, sa période blonde, sa période beur, sa période asiatique, sa période mineure, sa période vieille, sa période mannequin, sa période à trois, sa période à dix et ainsi de suite. »

    « Le problème avec les Moches, c’est que tu crois qu’elles vont être plus facile à choper, erreur. Les Moches sont plus demandées que les belles que personne n’ose aborder. Et quand tu les as finalement décrochées, non seulement elles te prennent la tête comme toutes les autres mais elles ne sont pas plus fidèles. »

    « Je note simplement que l’Occident veut s’habiller en taille huit ans. »

    « Je veux vivre comme un homme, même si je suis une femme et que l’homme et la femme, bla bla bla, on est d’accord, c’est différent. »

    « C’est fou, cette inclination des hommes beaux à se punir en sortant avec des boudins. »

    Malgré ces quelques petits passages amusants, Pas ce soir, je dîne avec mon père, reste une histoire tournant autour d'une trentenaire qui souffre d'un complexe vis à vis de son père (Quand on dit qu'une femme choisit un homme qui ressemble à son père, on ne peut pas être plus proche de la réalité dans cet ouvrage), apeurée de perdre la place qu'elle occupe par une des nombreuses conquêtes de son père. Un livre qui permet de faire passer le temps en somme (mais qui ne m'aura pas fait rêver).


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  • Chris Wallace - Remember When


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