• San Cisco - Fred Astaire



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  • Titre : A Romantic Love Story
    Autre : Bokutachi wa shitte shimatta
    Auteur : Kaho Miyasaka

    Type : Shojo
    Statut : Terminé
    Volumes : 14
    Public : 12+

    Année : 2011
    Editeur : Panini
    Prix : 6,95€

    Depuis son entrée au lycée, Kotori est victime des moqueries de Yukito, le centre d'attention de la classe à cause de rumeurs prétendant qu'il était un délinquant au collège alors qu'il n'en a pas l'air. En plus de devoir le supporter, elle apprend qu'ils ont tous deux le même nom, ce qui n'arrange pas ses affaires. La vie de cette accro des jeux de drague se retrouve perturbée par la présence de Yukito.

     Cette série m'a été offerte par liame

    - Un Petit Mot -

     

    A Romantic Love StoryCette image est en fait la première page du manga. Pour un Shojo, c'est assez exceptionnel. Normalement, l'héroïne est sensée rencontrer un garçon merveilleux au début de l'histoire, pas se faire larguer à la première page !

    Passé l'élément de surprise, on réalise que tout n'est que virtuel. Kotori est en fait une grande fan (accro même) des "dating games". Des jeux de drague en somme. Notamment un : doki-memo. Je ne le connais pas, donc je ne peux pas m'étendre. J'ai essayé un jour ce genre de jeu, je suis véritablement nulle pour faire monter la "jauge d'amour". En sens inverse, par contre, je me défends plutôt bien (ce qui n'a aucun intérêt).

    Kotori vit donc virtuellement. Cela n'est pas sans rappeler Sumino de Koko ni Iru Yo! Le cas de figure n'est néanmoins pas le même, Kotori se contentant des jeux de drague. C'est un peu sa seule vie sociale. Automatiquement, je me suis sentie concernée. Peut-être pas "visée" mais j'ai vu une "moi" possible à l'époque où je ne vivais qu'au travers de mon ordinateur. L'histoire partait tout de suite d'un bon pied, ce que je n'aurais pas pu prévoir au vu de la couverture, qui ne m'emballait vraiment pas.

    Ma prochaine note dit "Moi aussi j'veux des garçons entreprenants. Pfeuh.". Tout est clair, non? Une sorte de frustration qui ressort soudainement. L'envie parfois de vivre dans un shojo, de rencontrer aussi un garçon qui va venir me voir de lui-même et surtout insister jusqu'à ce que je percute. Et ça s'en tiendrait là. Car après, et malheureusement ça revient énormément dans les shojos, il s'agit du "premier amour". Ca fait beau au début, quand c'est encore tout mignon et tout rose. Puis l'héroïne commence à douter, à ne pas savoir communiquer et à dire ou faire le contraire de ce qu'elle pense ou a dit. C'est un rituel de passage dans les shojos. C'est obligatoire. Par moment ça m'est devenu un peu lourd. J'avais envie de la secouer un peu la Kotori.

    Pour une fois, j'ai lu le manga en français. Ça devient d'une rareté effrayante. J'ai été traumatisée lorsqu'on en est venu à aborder les fameux "Clubs". Cette période de l'année ou chaque étudiant doit choisir quel club il doit rejoindre, vous vous souvenez? Ici, c'est traduit par "cercle". C'est assez anodin mais j'ai trouvé que ça faisait pas mal "tâche". Sans compter du fait que je pensais qu'on allait s'attarder sur les clubs, la voir choisir celui qu'elle veut rejoindre et passer un moment avec alors qu'il n'en est rien. L'auteur a peut être laissé l'idée de côté en cours de route.

    Revenons plutôt à Kotori et son premier amour ! Il arrive un moment où plus rien ne va entre les deux amoureux. Plusieurs moments même. Des broutilles souvent. Sauf une fois. Une seule fois dans l'histoire, Kotori a une véritable raison de se transformer en furie et de cracher toute sa rage au visage de Yukito. Étrangement, elle le pardonnera facilement alors qu'elle fait habituellement un flan de trois fois rien. C'est à ne rien y comprendre.

    A Romantic Love Story
    Un insecte ! Il y a un insecte là !
    (Je m'excuse de la faible qualité de cette image)

    En repensant au manga dans sa globalité, j'ai vraiment l'impression qu'il y a eu un certain tournant de pris en cours de route. J'ai de plus en plus accroché à l'histoire à mesure que ça avançait. Je dois l'avouer, cela vient du fait que, pour une fois, on nous propose la perspective de Yukito ! Vous ne rêvez pas, j'ai réellement écrit cela. J'avoue que ça me manque souvent en fait. C'est ce qui m'intéresse quelque part au plus haut point : Savoir ce qu'il y a dans la tête d'un garçon. A Romantic Love Story me l'a offert. A bien des reprises on passe d'un héros à l'autre pour mon plus grand bonheur. Car, il faut le dire, se retrouver du côté de Yukito est vraiment hilarant.

    J'ai dévoré les 14 volumes dans la journée et j'ai beaucoup ri, ce qui me faisait terriblement souffrir m'étant faite retirer les dents de sagesse récemment. Je me retenais un maximum mais rien n'y faisait ! C’est une série qui fait passer un bon moment, sans être marquant. Une semaine plus tard, j’avais déjà oublié ce qui s’y passait. C’est vraiment de l’instantané. Un bon instantané.

    Un très beau cadeau, merci liame =D


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  • Non, je n'ai pas déjà transgressé la décision que j'avais prise concernant la réduction, et même la mise en pause, d'achats de livres. Un petit peu en fait. Mais tout s'explique ! Comme toute bonne lectrice que je suis, j'ai forcément des excuses pour en être venue à acheter un ouvrage.

    Un mois de Mars chargé

    Au début du mois, j'ai reçu un merveilleux colis, bien rempli, amené par ma chère poste. Une autre personne se cachait derrière cet envoi : Liame. Je sais ce que vous vous dites. Ce n'était pas elle qui avait déjà envoyé une série complète (A Romantic Love Story, que j'ai lu et dont l'article arrivera prochainement) le mois dernier? Si. C'est bien la même personne. Ce qui me fait un total de 27 mangas reçus de sa part en très peu de temps finalement. N'y pensez même pas, je ne vous donnerai pas ses coordonnées. C'est mon amie en or.

    Un mois de Mars chargé

    Cette fois le présent contenait plusieurs séries. Cinq au total. Il n'y en a qu'une dans le lot dont le nom me dit quelque chose : Un Amour de Bento. Le reste, c'est le néant. Je n'avais jamais vu les titres auparavant (c'est là qu'on voit que je n'ai pas flâné au rayon manga depuis des lustres). Ça tombe bien tout de même. En plus de découvrir des séries inconnues, je vais pouvoir en lire une qui me faisait envie mais que je n'avais pas achetée. Je l'avais laissé de côté et puis j'ai oublié. Par chance, en ce moment, je n'ai aucune lecture en cours. Coïncidence? 

    Je vous offre quand même la liste des séries qui m'ont été offertes, ce n'est pas forcément très lisible sur les photos :

    • Un Amour de 100 ans T1 & 2
    • Momo Lover T1, 2 & 3
    • Trop jeune pour moi? T1 & 2
    • Honey Blood T1, 2 & 3
    • Un Amour de Bento T1, 2 & 3

    Plus tard dans le mois, ma grand-mère est venue me rendre visite. Elle avait apporté avec elle la commande qu'elle avait reçue. Commande qui m'était destinée et qui avait été passée le mois dernier ! Ma bibliothèque a immédiatement ouvert les bras à ces quatre ouvrages. Tous n'étaient pas le fruit de ma commande. Saurez-vous deviner lequel me fut offert gratuitement pour un certain montant d'achat? Difficile, hein? Un indice : ce n'est pas un roman. Alors? Effectivement, il s'agit de La Beauté en 30 leçons ! Livre qui aura des allures de comble à ceux qui me connaissent irl. Il fallait vraiment que ce me soit offert pour que je l’aie en ma possession.

    Un mois de Mars chargé

    Le premier roman qui m'avait plu est Dieu est un pote à moi de Cyril Massarotto. Rien que le titre, il sonne bien. Il m'indique tout de suite que je vais trouver de quoi m'amuser à l'intérieur. Le résumé continuait en ce sens. Ni une, ni deux, il fut le premier à rejoindre le bon de commande. Il devait aussi être le seul à la base. Ma grand-mère jugeant le prix "dérisoire", elle me suggéra d'en prendre un second. En feuilletant un peu, je tombe sur Pourquoi pas? de David Nicholls, auteur du fameux roman Un jour. Histoire que je n'ai pas lue. En revanche, j'en ai vu son adaptation cinématographique que j'ai grandement appréciée. J'en ai même pleuré. Alors le roman ne pouvait qu'en être bien. Sauf que ce n'est pas cette banderole qui m'a faite choisir ce livre. Je choisis un livre pour ce qu'il est, pas pour l'auteur (à moins que je n'ai lu au moins quelques livres de cette personne). Et, par chance, le résumé me plaisait bien. Alors je m'étais dit "Pourquoi pas?" et il a atterri à son tour sur le bon de commande. Il ne reste alors plus que Dear George Clooney, tu veux pas épouser ma mère? Ce livre est un roman jeunesse dont le titre m'a tout de suite plu. Comme beaucoup de mamans, la mienne aime bien George Clooney (et son café aussi). C'était donc un clin d'oeil à ma Maman cet ouvrage (même si c'est moi qui vais le lire et non elle). Je me dis qu'il peut sûrement réussir à m'amuser.

    Jusque-là je n'avais donc rien acheté. Ce ne fut que des présents. On va s'attaquer à la seule partie qui concerne de véritables achats : une sortie en librairie. Je m'y suis rendue dans un but précis : acheter le livre Le métier de Bibliothécaire. Je me prédestine à cette profession et espère bien pouvoir l'exercer. Ce livre, on disait que c'était la "bible" du Bibliothécaire. Je l'avais parcouru lorsque j'étais à l'Université, l'empruntant à la BU. Cette fois j'ai franchi le pas, je l'ai acheté. Ce qui a fait très mal à mon porte-monnaie d'un seul coup. C'est un mal nécessaire. Je dois vraiment me replonger dedans. Et, cette fois, je prévois de tout lire. En faisant durer la lecture, que ça reste toujours un peu frai dans ma tête plutôt que de tout lire d'un coup et d'oublier la semaine suivante.Un mois de Mars chargé Ce livre était donc l'objectif de ma virée en librairie. Je devais rentrer, le chercher, le prendre, le payer et sortir. Simple comme schéma. C'était sans compter sur une boîte. Assez grande. Contenant environ une trentaine de romans. Tous en anglais. Tous en solde à -50% (et  30 pour certains). Sacrilège ! Des soldes ! Comment pouvais-je passer à côté comme si je n'avais rien vu, prendre l'escalier pour aller aux caisses? Non, vraiment, ce n'était pas possible. C'était trop m'en demander. J'ai obligatoirement fouillé dans la caisse. Il s'en est fallu de peu pour que je ne prenne rien. Aucun titre ne m'intéressait particulièrement. À une exception près, la seule nécessaire : Ragnarok. Alors là, quand j'ai vu le titre, je l'ai d'office pris. Il m'était impossible de le remettre dans la caisse. J'ai joué pendant des années au jeu en ligne portant le même nom et me suis intéressée à la mythologie nordique (je m'intéresse un peu à toutes les mythologies). Le titre a tout de suite fait écho. Il m'était destiné. Et à -50%, je n'ai pas du tout hésité ni eu de remords à le prendre. J'aurais, par contre, eu de profonds regrets à l'avoir remis dans sa caisse. 


    Plus récemment je suis allée à Leclerc. Qui dit Leclerc dit Espace Culturel, et donc livres. Les livres sont partout ! Ils nous envahissent ! On ne peut pas leur échapper ! Et j'en suis plutôt contente en fait. Cette fois, néanmoins, je me suis tenue. Je suis rentrée prendre ce que je voulais et suis ressortie.Un mois de Mars chargé Je n'ai pas même jeté un oeil sur les étalages. Aucun risque que je me laisse tenter donc. Je n'en suis pas repartie les mains vides pour autant. Devant l'entrée se trouve un fabuleux présentoir comprenant des extraits, magazines et autres choses gratuites. Chaque fois que je passe par là, je me sers. Ce jour-là, j'ai eu les mains particulièrement pleines. Je suis repartie avec trois extraits. Celui de Suzanne Joinson, pour son livre Guide à l'usage des jeunes femmes à bicyclette sur la route de la soie, dont le titre est particulièrement à rallonge. Il fait concurrence au fameux "Le Cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates" (que je n'ai pas lu). Je ne sais pas ce que ça vaut, je n'ai pas encore lu l'extrait. À côté, deux mangas. Le premier, Cesare, je l'ai déjà lu. J'en ai même profité pour lire le premier tome par la suite. Vous aurez mon opinion prochainement sur celui-ci. Le dernier extrait que j'ai pris et que je n'ai pas parcouru encore est celui d'Ash & Ely. L'histoire me plait bien, à voir ce qu'il en sera dans les faits.

    Il y avait une autre surprise qui m'attendait sur le présentoir. Une surprise à laquelle je n'étais pas du tout habituée. Autant les magazines gratuits, les extraits, les marques pages, les petits flyers... Oui. Ces choses-là, c'est assez habituel pour moi. Autant cette fois ! Un poster était disponible ! Je vais quand même vous remettre les pieds sur terre. Il n'est pas gigantesque le poster. C'est un format A3. Mais tout de même! Un poster ! De manga ! Ouah quoi ! Je dirais peut être tout le contraire une fois que j'aurais lu la dite série, en attendant, je suis ravie. C'est la première fois que j'en ai.

    Un mois de Mars chargé


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  • L'étrange histoire de Benjamin Button

    Titre : L'étrange histoire de Benjamin Button
    Auteur : Francis Scott Fitzgerald

    Genre : Fantastique

    Année : 2008
    Editeur : Folio
    Prix : 2€

    Adapté en film sous le titre de L'étrange histoire de Benjamin Button
    Comprend la nouvelle La lie du bonheur

    Une naissance est habituellement un moment de joie intense. Celle de Benjamin fut une exception. Signe d'effroi, d'horreur et de dégoût, l'arrivée d'un enfant ressemblant à un vieillard barbu est une honte pour Mr Button, qui va devoir, malgré tout, l'élevé. Peu à peu Benjamin va se rendre compte qu'il ne cesse de rajeunir à mesure que le temps passe.

     

    - Un Petit Mot -
     « À présent, l'Olympe de la médecine a décrété, paraît-il, que l'enfant pousserait son premier cri dans l'atmosphère antiseptique d'une maternité, de préférence une clinique en vogue. »

    Depuis que Luthien est passée sur mon blog, nous avons un peu échangé. J'ai parcouru aussi son blog (Instantané) et je me suis abonnée à son RSS. Anodinemment, après un commentaire, on en est venu à envisager une lecture commune. On ne s'est pas contenté de la belle idée que cela était, nous l'avons réalisé! L'étrange Histoire de Benjamin Button fut le livre choisi pour l'occasion. Une première lecture commune pour ma part. J'espère que ce ne sera pas la dernière car cela m'a bien plu :) (Même si nous n'avions pas la même traduction, ce qui fut un peu embêtant :P) Je regroupe un peu du coup tout ce qui a pu être abordé ou dit, en conservant mon point de vue^^

    La première chose qui n'échappe pas aux yeux est l'épaisseur du livre. En voyant la couverture, vous ne pouvez pas trop vous imaginez alors je vous donne la mesure : 7mm. Autant dire que ce n'est rien. Plus surprenant encore : Ce livre contient DEUX histoires ! Benjamin Button (pour faire plus court) n'occupe qu'une cinquantaine de pages pour 11 chapitres. C'est vite gobé comme lecture.

    « Le bébé est-il né? |...] Eh bien, oui, sans doute... si l'on veut. »

    J'ai aussitôt apprécié la plume de Fitzgerald. Cet auteur est loin d'être le petit inconnu du coin. Je ne le connaissais cependant pas, ne l'ayant jamais lu. Je n'avais qu'entendu le nom une ou deux fois. Je peux donc maintenant dire, moi aussi, que j'ai lu du Fitzgerald ! Et quelle joie ! Il a une façon de raconter remarquable dans L'étrange histoire de Benjamin Button. Son humour m'a tout de suite charmé. Je vous laisse juger sur les citations.

    Il raconte son histoire de façon très fluide. Ce n'est en rien compliqué. On peut trouver de belles images sans pour autant être noyées par elles. Elles ponctuent le récit de temps à autres. J'avais l'impression qu'il me racontait directement l'histoire de Benjamin, qu'il était à côté et que je l'écoutais. Ses "Patatras" ou "Clac" rendaient le récit d'autant plus vivant. Cela me rappelait les contes qu'on raconte aux enfants. Le narrateur est donc présent dans la lecture. Deçà, de-là il refait surface, rappelant qu'il est là pour raconter.

    « Et nous voici tenus d'aborder une question désagréable sur laquelle il vaudra mieux glisser le plus vite possible. Benjamin Button n'avait qu'un sujet de tourment : sa femme ne lui inspirait plus aucune attirance. »

    L'histoire étant très courte, on peut comprendre que ce ne soit pas très exploité. Fitzgerald a eu la merveilleuse idée d'avoir un personnage avec une croissance inversée, naissant vieux pour finir jeune. L'idée n'a cependant pas été très poussée. L'auteur nous raconte l'histoire de Benjamin Button très simplement et rapidement. En revanche, j'ai trouvé très amusant qu'il ne s'agisse pas que d'une croissance physique inversé. C'est aussi la croissance mentale qui est renversée !

    Nous avons aussi pu constater dans l'histoire que la mère de Benjamin est totalement absente. Elle est évoquée au début parce qu'elle accouche du petit et c'est tout. Elle est juste mentionnée. Elle ne parle à aucun moment. On ne la rencontre même pas en fait, puisque, dès le début, Mr. Button va directement voir sa progéniture. Enfant qui devait d'ailleurs porter un nom bien peu commun : Mathusalem. Puis ce fut Benjamin, car Mathusalem, c'était un peu bizarre. Le fils de ce dernier s'appellerait bien Roscoe de toute manière. Des noms assez étonnants pour nous aujourd'hui.

    « Six mois après, quand filtra la nouvelle des fiançailles de miss Hildegarde Moncrief avec Benjamin Button (filtra, dis-je, car le général Moncrief se serait fait hara-kri plutôt que de les annoncer) »

    Une nouvelle bâtie sur une idée hors du commun.


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  • Elle et Lui

    Titre : Elle et Lui - Kare Kano
    Autre : Kareshi Kanojo no Jijou
    Auteur : Tsuda Masami

    Type : Shojo
    Statut : Terminé
    Volumes : 21

    Année : 2005
    Editeur : Tonkam
    Prix : 6,99€

    Adaptaté en anime sous le titre de Kare Kano

    Yukino Miyazawa est une étudiante modèle en apparence. Son seul but dans la vie est de gagner les éloges et l'admiration de tout le monde.
    Au lycée elle rencontre son double masculin : Souichirou Arima, qui lui vole la place de première de la classe. Depuis, elle le hait et met tout en œuvre pour reprendre sa place et récupérer l'admiration et l'attention de ses camarades. Ce qu'elle n'avait pas prévu, en revanche, c'est que Souichirou éprouve des sentiments pour elle et qu'il découvre la véritable Yukino cachée derrière son masque de perfection.
    Ensemble ils vont découvrir qu'ils ont plus en commun qu'ils ne l'auraient cru et vont doucement faire sortir la véritable nature de l'autre.

     Cette lecture m'a été conseillée par Rukawa

    - Un Petit Mot -

     

    Immédiatement, en commençant l'histoire, je n'ai pu m'empêcher de penser au manga Switch Girl (que je n'ai pas lu en passant). Le principe me semble le même, de ce que j'ai pu lire : Une fille qui fait tout pour paraître parfaite, physiquement et intellectuellement, une fois qu'elle met les pieds en dehors de chez elle. Kare Kano ne se fixera cependant pas trop sur cette partie de l'histoire. Ce n'est absolument pas ce qui va nourrir les 21 volumes.

    Elle et Lui

    Ce n'est pas non plus réellement l'histoire de leur couple qui est si intéressante. J'ai d'ailleurs particulièrement apprécié ce couple tout mignon. Je n'aurais pu avoir plus grand contraste avec ma précédente lecture, Honey x Honey ! Alors que dans ce dernier ils se sautaient pour ainsi dire tout le temps dessus, dans Kare Kano ils sont totalement timides. Ce ne sont que de petits gestes de temps en temps. Se prendre la main, noyer son regard dans les yeux de l'autre... De quoi faire virer au rouge le visage de nos deux personnages. Malgré le temps qui passe, les années qui s'écoulent, leur relation restera toujours aussi "pure". Mais comme je le disais plus tôt, ce n'est pas le plus important dans l'histoire.

    Elle et Lui est surtout une histoire au sujet d'être soi. De cesser d'être une autre personne, de se façonner un masque, de jouer un rôle, créer un personnage pour plaire aux autres (ou leur déplaire si là est le but). Le sens même de l'histoire est tourné autour du fait de révéler qui l'on est, d'oser montrer sa personnalité malgré la peur qui peut nous ronger du regard d'autrui, et de, possiblement, perdre des amis. Miyazawa arrivera très rapidement à lâcher prise sur son rôle de "parfaite de la classe". Elle arrive à se montrer telle qu'elle est assez facilement, grâce à la présence et au soutien d'Arima. Pour lui, en revanche, ce sera bien plus compliqué. Il ne s'agira pas de seulement être lui en face des autres mais aussi de s'accepter lui-même.

    Elle et Lui

    À peu près au milieu de l'histoire tout s'arrête. Miyazawa et Arima sont mis de côté au profit de Kazuma et Tsubasa. Plusieurs chapitres entiers leurs sont réservés. C'est comme une pause sur l'histoire pour se focaliser sur les autres personnages. J'avoue que cela, sans être inintéressant, m'a dérangé. L'avoir en "Bonus" ne m'aurait pas déplu, mais pas au milieu. J'ai eu comme l'impression que l'histoire était coupée en deux. Je ne voulais que retourner à l'histoire de Yukino et surtout d'Arima. Lorsque je suis venue à bout de Kazuma-Tsubasa, j'ai craint qu'il n’y ait un "focus" pour chacun des autres personnages aussi long que celui-ci. Fort heureusement, Arima revint sur le devant de l'histoire.

    Arima est, pour moi, le personnage central de l'histoire. C'est grâce à lui que l'auteur a pu autant faire durer Elle & Lui. C'est aussi grâce à lui que j'ai fini par accrocher à ce manga. Je m'ennuyais beaucoup pendant des dizaines de chapitre. Lire relevait presque de la corvée par moments. Je n'en avais pas envie car je n'avais pas accroché. Sauf que j'avais bien entamé l'histoire. Un tiers ou la moitié. Autant poursuivre et en venir à bout. Décision que je ne regrette absolument pas ! Dès que j'en suis venue à en savoir un peu plus sur Arima, j'ai totalement plongé dans l'intrigue. Ses secrets me tenaient en haleine. Ils ne s'essoufflèrent qu'à la fin, lorsque l'histoire s'achève.

    Comme quoi, un manga peut nous réserver de bonnes surprises si on lui donne sa chance :)


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