• Merci à Flo pour m'avoir prêté les volumes !

    Soul Eater T1, 2 & 3
    Titre : Soul Eater
    Auteur : Atsushi Ohkubo

    Tomes : 1, 2 & 3
    Type :
    Shonen
    Genre : Action, Comédie, Fantastique

    Editeur : Kurokawa
    Sortie : 2004
    Prix : 6,60€
    Résumé de l'éditeur
    Afin d'accéder au rang suprême de « Death Scythe », une arme démoniaque doit ingérer 99 âmes humaines et 1 âme de sorcière. Cette mission est confiée aux Meisters, des spécialistes du combat qui vont récolter les âmes au péril de leur propre vie. Dans Soul Eater, partez à la chasse aux âmes en compagnie des élèves de l'institut Shibusen, école de formation pour faucheurs d'âmes !

     

    J'avais eu la chance, il y a quelques années, de regarder l'anime Soul Eater. J'avais totalement adoré la série. Le nez des personnages m'avait fortement marqué. Je les trouvais très étrange. Ça n'avait tout bonnement pas des allures de "nez" à mon goût. Il m'avait fallu plusieurs épisodes pour m'y faire. En débutant le manga, je m'étais préparé à ravoir ce léger blocage. J'ai eu tout faux ! J'ai plongé dans le manga avec un plaisir sans limite.

    Le premier volume m'avait pourtant laissé perplexe. Maka m'a semblé terriblement jeune par rapport à mon souvenir. Ses cheveux n'allaient pas non plus... Je n'y comprenais plus rien. Jusqu'à ce que je me rende compte, en arrivant au dernier chapitre du premier tome, que les chapitres précédents se passaient effectivement à un temps antérieur au présent. Ça expliquait qu'ils soient jeunes. Je me suis trouvée bien bête sur le coup ! En y repensant ensuite, je n'ai pas compris à quoi servaient ces chapitres. C'est vrai tout de même ! 3 chapitres sur les 4 présents sont là pour présenter les personnages en nous narrant un instant de leur jeunesse (quelques années plus tôt, ils ne sont pas enfant non plus). Mais quel intérêt, franchement? Je n'aurais pas connu Soul Eater avant, il se peut que je me sois arrêté à ce premier volume. Ne démarrer l'histoire qu'au dernier chapitre, ça craint pas mal.

    Soul Eater T1, 2 & 3Le dernier chapitre a tout de même rattrapé ce qui se trouvait avant. L'action s'installe directement, on se retrouve dans une intrigue avec un professeur Zombie qui serait contrôlé par le terrible Stein. J'avais de bons souvenirs de ce personnage, dont le nom et le physique ne peuvent que faire penser au fabuleux Docteur Frankenstein. Sauf que je me suis tellement prise à nouveau dans l'histoire que j'ai réussi à douter. Était-ce un bon ou un mauvais personnage? La balance penchait à mesure que la lecture avançait. J'ai pris un grand plaisir à me laisser entraîner et même douter à nouveau grâce à l'auteur.

    Le second volume continue sur cette lignée. Un grand méchant fait son apparition. J'ai retrouvé mon petit diablotin dont j'aime bien le visage. Il ne faut pas chercher pourquoi, je l'aime bien celui-là. J'ai surtout redécouvert un fait finalement important pour l'histoire et que j'avais totalement passé à la trappe : La raison pour laquelle ce petit diablotin apparait. Comme j'ai des souvenirs encore fiable et relativement clair, je me contentais d'avancer, pressée que j'étais de lire pour en arriver au point où l'anime s'arrête, bien que j'en suis encore loin. J'ai quand même lu avec attention chacune des pages, je ne me suis pas amusée à tout passer, ni une d'ailleurs, juste pour lire directement "la suite".

    Pour Excalibur, par contre, on repassera... Je me passais de sa présence avec enthousiasme. Je ne pensais pas le retrouver de sitôt. Ses petites interventions (très longues...) m'avaient un peu embêté au point de zapper carrément ces épisodes. Je verrais bien si je tourne frénétiquement les pages lorsqu'il apparaîtra à nouveau. Excalibur, c'est un peu un "hors sujet" à mon sens. A-t-il réellement une importance dans le manga? Il reste aussi agaçant pour les personnages que pour le lecteur.

    Il n'est plus vraiment utile à l'heure d'aujourd'hui d'encore présenter ce manga ou même d'en dire du bien. Il a déjà établi sa place et continue à avancer comme il se doit puisque la série se poursuit encore. On aime, on n’aime pas, qu'importe. Le titre s'est répandu.

    L'auteur a créé un univers totalement incongru avec des personnages qui sont décalés, ce qui fait le charme de cette série que je compte bien poursuivre.


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  • Alors que j'avais décidé de faire attention à mon porte feuille au mois de mai, quelques titres sont passés entre les mailles du filet. Les premiers rebelles n'en sont pas vraiment. Ils avaient été réglés le mois précédent. Je n'attenais que leur venue. Lorsque je reçus le fameux e-mail tant attendu, me confirmant que ma commande était rrivée, je me suis presque ruée à ma librairie. Je me baladais ensuite en ville avec mon colis dans les bras, toute heureuse d'avoir en ma possession "Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire" et "L'épopée du Perroquet". Cela faisait longtemps que le premier est partout, sur toutes les lèvres, dans toutes les librairies.... Je pensais céder en anglais, puis, finalement, ça ne s'est pas fait. J'ai eu une occasion française, je l'ai saisie. Pour ceux qui auraient réussi à ne pas en entendre parler, je vous offre la quatrième de couverture :

    Achats de Mai

    Allan Karlsson, la veille de son centième anniversaire, s’enfuit de la maison de retraite. C’est le début d’une cavale dans toute la Suède, et d’un voyage décoiffant dans les premières années de l’existence mouvementée d’Allan. Car ce Karlsson fut autrefois un artificier de génie.
    De Franco à Staline en passant par Truman et Mao : ses souvenirs sont, osons le jeu de mot, explosifs... à l’image de ce roman suédois, singulier et plein d’humour.

    Normalement, un seul achat chez France Loisirs est nécessaire. Comme il y avait une offre promotionnelle pour deux piments achetés et que j'étais tombée sur un titre qui me plaisait beaucoup au point de ne pas réussir à trancher entre les deux, j'en ai profiter pour les embarquer tous deux. Je vous laisse vous faire une idée de l'histoire.

    Maeve a vingt-cinq ans, des idées plein la tête, un perroquet très bavard et une vieille voiture: de quoi partir pour Hollywood vivre son rêve lorsque ses parents lui coupent les vivres. Sauf que rien ne se passe comme prévu et qu’elle atterrit dans une petite ville d’Arizona nommée Coin Perdu, et pour cause ! Mais la campagne a aussi ses charmes et Maeve ne va pas tarder à le découvrir... 

    Achats de Mai

    Bien plus tard dans le mois, je me suis retrouvée face à une nouvelle occasion. J'étais au milieu du mois à peu près. La faute à Pisst. Il a osé entrer à Jinja Manga. Il a osé me parler des étagères qui regroupaient les mangas d'occasion. Et j'ai osé me diriger vers celles-ci pour voir ce qu'elles proposaient. Mes yeux filent sur les titres sans vraimen trop m'arrêter. Je n'ai plus en tête les quelques uns qui m'avaient intéressé. Le numéro n'était de toute façon pas le bon. Au milieu de tout ça, il y avait une série bien avancée : Brave Story. Il y avait plus de 10 volumes disponibles. Peut être même une quinzaine. Autant dire que l'envie était plus que présente de toute embarquer en une seule fois. Juste l'envie. L'argent lui, n'était pas vraiment pour. Après quelques négociations avec ce dernier, j'ai pu repartir avec les trois premiers volumes de cette série que je m'amuserai à découvrir.

    Wataru est un jeune garçon ordinaire qui aime passer son temps à jouer dans les salles de jeux vidéo. Un jour un nouvel élève, Mitsuru Ashikawa, arrive dans son école mais Wataru va très vite découvrir que celui-ci possède des pouvoirs étranges. Entrainé par Ashikawa dans un immeuble en construction réputé hanté, Wataru apprend l'existence de Vision, un monde parallèle où il est possible de changer le cours du destin. C'est à ce moment là que la vie de Wataru bascule et s'effondre, son père quitte la maison familiale pour partir avec sa maitresse et le jeune garçon se retrouve seule avec sa mère dans le coma. Wataru va-t-il se décider à franchir la gigantesque porte qui mène à Vision ?

    Achats de MaiPar la même occasion, j'ai louché sur les étagères shojo à la recherche du volume qui comblerait le trou que je me suis créé dans la série Dengeki Daisy. Je suis toujours très en retard, je n'en suis qu'au volume 9. Mais avoir au milieu de la série un trou me perturbait énormément. J'en avais fini par le noter dans mon téléphone puisqu'à chaque fois que je me rendais en librairie, je restais coi devant la série ne sachant pas quel numéro exactement il me manquait. C'était le 8. Pas très compliqué à retenir pourtant. Juste un 8. Rien n'y faisait. La note que j'ai inscrite sur mon téléphone à tout changer puisque, ce jour-là, j'ai pu acheter ce fameux numéro 8 qui me manquait depuis tant de mois. La prochaine fois, je m'attaque au dizième. La prochaine fois.

    Sur la fin du mois, il y a eu la fête des mères (j'espère que vous l'avez fêté comme il se doit à vos mamans!). Ce jour là, mon village a eu l'idée d'organiser des puces. Pourquoi pas. C'était les deuxièmes sur un lapse de temps relativement court. J'y ai fait un tour dans l'après midi, par curiosité, espérant aussi y trouver quelques ouvrages. Déjà, c'était l'après midi. A 17h, ça s'arrêtait. On est passé vers 14h je crois. Et bien, il y avait déjà plus grand monde ! Plus de la moitié des vendeurs étaient partis. C'est con. Les gens qui font la grasse matinée, ils viennent l'après midi. Tant pis pour eux, j'aurais pu leur prendre des livres. On a fait le tour des étales, puis on est revenus vers celles qui avaient des choses intéressantes et qu'on achèteraient. J'ai eu le plaisir de retomber sur les fameux "Livres dont vous êtes le héros", que j'avais adoré étant adolescente. J'ai pris des titres que je n'avais pas essayé à l'époque (ce qui n'est pas dur n'en ayant testé que deux ou trois) grâce à mon copain, qui a eu la bonté de me les offrir. Ce fut ainsi pour les autres livres qui ont suivi et qui ont eu le malheur de me faire envie.

    Achats de Mai


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  • Jackals

    Titre : Jackals
    Auteurs : Byung Jin Kim & Shinya Murata

    Type : Seinen
    Genre : Action
    Statut : Terminé
    Volumes : 7

    Année : 2008
    Editeur : Ki-Oon
    Prix : 7,65€

    Deux gangs, deux territoires, une ville au milieu. Cicero City, où le crime et la corruption sont rois, est un territoire qui n'appartient pas encore à l'un des deux gangs présents. Parmi ceux qui n'ont pas rejoint un des deux camps se trouvent les Jackals, des assassins "neutres", qui louent leurs services au plus offrant...

     

    - Un Petit Mot -

     

    Pour certaines lectures, j'arrive à la fin et mon esprit reste entièrement vide. C'est un sentiment assez désagréable, surtout lorsque je dois ensuite écrire dessus. Jackals en fait partie. J'ai beau avoir laissé un peu de temps, pris du recul, rien à faire. Impossible de sortir la moindre idée de ma tête. Jackals ne m'a inspiré aucune réflexion particulière sur un quelconque sujet. C'est le néant. Comme si l'histoire était plate, qu'il ne fallait pas chercher à creuser quoique ce soit car rien n'existe dessous. On se contente donc juste de passer un moment sympathique en plongeant dans l'histoire sans aller plus loin.

    JackalsLe récit est, en soi, plaisant à lire. On se retrouve plongé dans un autre monde avec différents groupes qui veulent se tuer les uns les autres et les mercenaires au milieu, qui travaillent un peu pour n'importe qui, sans lien d'appartenance pour un côté ou un autre. Le monde des bisounours m'a semblé bien loin ! Ce n'en fut pas déplaisant. Ça m'a fait une bonne séparation avec ce que je pouvais lire avant.

    J'ai trouvé qu'il y avait tout de même un gros inconvénient : la prévisibilité. Je sentais rapidement les choses. Très vite a lieu un combat avec Nichol. Il a beau se prendre des coups, il ne pourra pas mourir. Ce constat ne quittait pas mon esprit, alors que, dans d'autres histoires, il m'est arrivé de craindre pour le héros, ce qui ne fut pas le cas pour Jackals. Il en va de même pour un personnage "mort" qui fait son apparition sur la fin. Je crois que c'était censé me surprendre. Ca a fait un flop. En revanche, l'inverse a fonctionné. Un personnage que j'avais cru mort au cours de l'histoire était finalement vivant. Avec une bonne explication bien sûr, il n'a pas été soudainement ressuscité. Le reste du temps, je m'y attendais. Son entrainement qui fait office de passage, de "parcours initiatique", se sentait aussi bien à l'avance, tout comme son issue.

    Je sais que, de manière générale, il existe différents "moules" et chaque histoire en suit un avec la touche de l'auteur et ses idées. Un schéma commun persiste néanmoins. Je l'ai senti trop présent en lisant Jackals. L'auteur n'a absolument pas su me faire plonger dans l'histoire ou m'attacher aux personnages. Je n'ai pas non plus détesté ce récit. Je l'ai juste trouvé totalement plat, sans aucun intérêt particulier. Il serait plus à rapprocher de ce qui s'appelle les "lectures d'été" dans un certain sens, puisqu'il ne fait pas réfléchir, ne laisse pas un souvenir impérissable et remplit sa seule et unique fonction : passer du bon temps.

    Les dessins sont, en revanche, tout autre chose ! Ils sont merveilleux. J'ai d'abord été interpelée par la façon dont les abdos sont dessinés. Ça me semblait "bizarre". Leur forme peut être? Parmi les dessins, j'ai eu deux images qui me sont venus à l'esprit. La première, c'est quand j'ai vu Nichol les premières fois. Je lui trouvais des airs d'Ichigo de Bleach. La seconde, c'est l'arme d'Huya qui me faisait penser à celle de Cloud de FFVII. J'ai surement un peu trop d'imagination par moment mais je ne vais pas vous le cacher. Des idées que je me fais ou de réelles références?


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  • Puggy - Last Day On Earth (Something Small)



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  • DeathWorld : L'intégrale du monde de la mort

    Titre : DeathWorld : L'intégrale du monde de la mort
    Auteur : Harry Harrison

    Genre : Science Fiction

    Année : 2006
    Editeur : Bragelonne
    Prix : 22,40€

    Son nom est Jason dinAlt. Il possède des pouvoirs psi dont il se sert lorsqu'il joue, ce qui lui permet de gagner sa vie. Un représentant de la planète Pyrrus entre en contact avec lui pour ses talents de joueur professionnel, car il a besoin des fonds pour sa planète. Jason, qui est aussi aventurier, choisira même de se rendre sur Pyrrus, cette planète sur laquelle les humains sont en guerre perpétuelle contre les animaux et les plantes ainsi que toute autre forme de vie.

    L'intégrale retrace les aventures de Jason dinAlt sur Pyrrus et sur d'autres planètes. Trois romans et une nouvelles sont réunis, soit la totalité péripéties de Jason !

     Lecture conseillée par Pisst

    - Un Petit Mot -

     

    « - Bibliothèque ! ordonna-t-il. Présente-toi.

    - Je suis un modèle 427-1587 Mark IX à mémoire laser photonumérique basée sur une technologie de circuits intégrés...

    - Stop ! intervint Jason. Bibliothèque, il va falloir faire mieux que ça. Décris-toi en langage courant.

    - Très bien, gloussa l'engin. Alors salut à tous. Je parie que vous n'avez encore jamais vu d'unité Mark IX, le nec plus ultra en matière de bibliothèque...»

    La Science-Fiction n'est pas un genre de littérature vers lequel je me sois beaucoup tournée. J'ai été très frileuse quant aux histoires futuristes, ce qui m'a fait me méfier beaucoup des romans de ce genre. Je les ai même totalement laissés de côté pendant un temps, craignant trop de retomber sur une histoire se passant des centaines d'années plus tard et dans laquelle je me sentirais perdue. Ce livre, il ne m'appartient même pas. Je ne me serais peut-être pas dirigé dessus si on ne me l'avait pas mis entre les mains. Me voici donc réconciliée avec la SF grâce aux fabuleuses aventures de Jason dinAlt !

    La quatrième de couverture parle de Jason et d'un certain pouvoir "psi". Ce pouvoir n'est en fait utile que dans le premier roman, et à un faible degré. Après, c'est totalement laissé de côté. Il ne faut donc pas le lire en se disant qu'on aura plein de pouvoirs dans tous les sens ou même juste celui du héros de temps en temps. Il n'en est rien. En plus, pour ce qu'il lui sert... C'est un pouvoir assez neutre et totalement passif. Ca ne permet que de récolter des informations dans un sens.

    Venons-en un peu à l'histoire. Très rapidement, la planète Pyrrus est présentée à Jason. Elle est décrite comme invivable pour la race humaine car la faune et la flore ne supporte pas les humains et les attaquent sans cesse. C'est une guerre perpétuelle qui a lieu sur la planète Pyrrus. Et pourtant, après tout ce qui lui est raconté, Jason répond « J'aimerais venir avec vous ». Même s'il a quelques raisons de son côté qu'on peut comprendre, comme le fait qu'il soit recherché par la police, je me suis dit qu'il avait un grain. Il existe de nombreuses planètes peuplées par les humains et lui décide de partir sur celle la plus hostile sur laquelle il a de fortes chances de crever. S'il ne donne pas cher de sa vie, pourquoi pas.

    « Ne soyez pas stupide [...]. Il existe d'autres manières de se suicider. Avez-vous pensé que vous êtes millionnaire maintenant? Avec ce que vous avez en poche, vous pouvez vous reposer sur les planètes de villégiature pendant le reste de votre vie. Pyrrus est un monde de mort, pas un endroit pour touristes blasés. Je ne peux pas vous permettre de venir avec moi. »

    Bien que Pyrrus ne soit pas la planète sur laquelle il soit facile de vivre, il faut voir le bon côté des choses. Comme les hommes sont en guerre contre la planète, il y a de nombreux morts et, du coup, aucun vieux puisqu'ils ne peuvent se défendre eux-mêmes ! Il reste le type qui travaille à la bibliothèque. C'est la seule exception. Autant dire qu'on ne se préoccupe pas des retraites là-bas. Ni de la vieillesse et de la durée de vie qui se rallonge. Ça aurait plutôt tendance à s'écourter. Du coup, les enfants se font très jeunes et ceux-ci apprennent dès leur plus jeune âge à se défendre plutôt que de lire et écrire. On ne passe pas trop de temps avec les enfants, juste le temps que Jason fasse son entrainement, ce qui est très rapide.

    C'est d'ailleurs un point important : Ce roman est un pur roman d'action. On ne se focalise pas des pages durant sur des petits choses, on enchaine. Le premier choc que j'ai eu à ce niveau est avec Meta, dans le vaisseau qui conduit Jason à Pyrrus. Ils ne sont pas allés par quatre chemins tous les deux, pas de petit jeu amoureux non plus. La romance n'est absolument pas placée en avant, même pour un court moment. Et c'est tant mieux. Il n'y a qu'au deuxième volet qu'il y a une petite trace d'explications longues. C'est lorsque l'on parle des machines et divers engin que Jason construit. On nous décrit tout. C'était plus un charabia qu'autre chose dans mon esprit. Je n'arrivais absolument pas à m'imaginer les objets que cela pouvait donner, à quoi ça pouvait vaguement ressembler. C'était pas mal un trou noir. Je lisais sans que cela ne marque mon esprit. Il en faut bien un peu dans un livre de science-fiction ! Ce n'est pas dérangeant dans DeathWorld. Ces passages ne sont pas très récurrents et pas très longs, du coup on ne perd pas le fil de l'histoire ni ne s'ennuie pendant ces instants.

    « Et il se demanda pourquoi il était tellement heureux de signer son propre arrêt de mort. »

    Pyrrus est une planète qui m'a énormément marqué. Pyrrus ! Quelle planète ! Une gravité doublée qui rend les déplacements pénibles pour Jason, une faune et une flore entièrement agressivent. Je m'imaginais des monstres partout. C'était très amusant dans ma tête. Et leurs armes ! Le mécanisme est génial. Ça pourrait juste partir en cacahouète si jamais les personnages avaient des sommeils agités. Ça aurait été bien fun, d'ailleurs, si à au moins une reprise cela se produisait. Je me plais à l'imaginer en écrivant.

    Le premier volet sur la planète Pyrrus m'avait tout simplement fasciné. Découvrir une planète étrange, un héros charismatique qui ne se laisse pas démonter... J'étais sous le charme. Je redoutais donc fortement la suite des évènements. Je m'étais préparée au pire, je fus donc simplement heureuse en poursuivant, bien que le début m'avait laissé perplexe. J'avais cru que voilà, il était allé sur Pyrrus, il avait constitué une équipe, il avait un vaisseau et hop, on aurait ses aventures les unes à la suite des autres, chacune sur une planète différente accompagné de son équipe Pyrrussienne. Alors que la réalité est tout autre : Jason se fait kidnapper dès le début. Au revoir l'équipe !

    « Jusqu'à présent, en fait de plan, il n'avait que le point de départ et l'arrivée. Le point de départ : il était prisonnier dans un vaisseau qui avait mis le cap sur Cassylia ; l'arrivée : il n'était plus prisonnier et le vaisseau avait mis le cap sur Pyrrus. Il manquait le corps du problème. »

    Il restait encore cette histoire de "une planète par volume". Après Pyrrus, difficile de suivre. Harrison a réussi son coup. Je n'ai pas été lassée ou ennuyée de découvrir la seconde planète. La vie y est tout autre, l'esclavage est roi ainsi que la loi du plus fort. Jason se retrouve tout seul, sans vraiment une aide. Ce n'est pas pour autant que l'on craint pour sa vie à un moment ou à un autre. Il est souvent amoché, très méchamment ou légèrement, et c'est tout. On sait inconsciemment qu'il survivra. Il faut dire que l'intégrale relate les aventures de Jason dinAlt, ce serait vraiment bête de le faire mourir en plein milieu et ça ne collerait plus avec la description de l'intégrale. Il s'en tire systématiquement, ce Jason. Plus ou moins facilement à chaque fois, mais il s'en tire. C'est cela qui devient intéressant, finalement : savoir par quels moyens il va se sortir de ses situations.

    Le troisième volet m'a surpris par son premier chapitre. Le héros, ainsi que ses amis, étaient entièrement absents. Je me suis demandée où j'avais atterri, si c'était bien la suite des aventures de Jason ou si j'étais passée à quelque chose de différent dans lequel il ne ferait qu'une apparition. Par chance, j'ai retrouvé mon cher J dès le second chapitre. Et rebelote, une nouvelle planète pour ce volet-ci. À nouveau, Harrison a su me charmer. Un contexte différent des autres fois se présente, il ne s'agit plus de simplement survivre pour s'en tirer mais de coloniser cette nouvelle terre !

    « Jamais deux sans trois » dit le dicton. Pas jamais trois sans quatre. L'auteur a bien retenu cela car la dernière aventure de Jason ne suit absolument pas le modèle précédent, à savoir une planète. Ça m'a permis de ne pas me lasser de finir sur cette petite touche profondément différente. La mission de Jason est simple : réussir à monter à bord d'un vieux vaisseau vide dont le système de sécurité est toujours enclenché. Il ne manque pas d'imagination pour arriver à ses fins !

    « Il en sortit un tas d'idées - de qualité variable mais uniformément marqué du sceau de l'échec -. »

    DeathWorld a été une très bonne surprise pour une frileuse de la science-fiction comme moi. Il m'aura réconcilié avec le genre, me donnant davantage envie de lire ce type de roman, me prouvant que ce n'est pas systématiquement des choses trop futuriste au point que je ne reconnais et comprend plus rien, ni bourré d'explications et descriptions des nouveaux éléments inventés par l'imagination de l'auteur.


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