• Merci à Flo pour m'avoir prêté les volumes !

    Soul Eater T1, 2 & 3
    Titre : Soul Eater
    Auteur : Atsushi Ohkubo

    Tomes : 1, 2 & 3
    Type :
    Shonen
    Genre : Action, Comédie, Fantastique

    Editeur : Kurokawa
    Sortie : 2004
    Prix : 6,60€
    Résumé de l'éditeur
    Afin d'accéder au rang suprême de « Death Scythe », une arme démoniaque doit ingérer 99 âmes humaines et 1 âme de sorcière. Cette mission est confiée aux Meisters, des spécialistes du combat qui vont récolter les âmes au péril de leur propre vie. Dans Soul Eater, partez à la chasse aux âmes en compagnie des élèves de l'institut Shibusen, école de formation pour faucheurs d'âmes !

     

    J'avais eu la chance, il y a quelques années, de regarder l'anime Soul Eater. J'avais totalement adoré la série. Le nez des personnages m'avait fortement marqué. Je les trouvais très étrange. Ça n'avait tout bonnement pas des allures de "nez" à mon goût. Il m'avait fallu plusieurs épisodes pour m'y faire. En débutant le manga, je m'étais préparé à ravoir ce léger blocage. J'ai eu tout faux ! J'ai plongé dans le manga avec un plaisir sans limite.

    Le premier volume m'avait pourtant laissé perplexe. Maka m'a semblé terriblement jeune par rapport à mon souvenir. Ses cheveux n'allaient pas non plus... Je n'y comprenais plus rien. Jusqu'à ce que je me rende compte, en arrivant au dernier chapitre du premier tome, que les chapitres précédents se passaient effectivement à un temps antérieur au présent. Ça expliquait qu'ils soient jeunes. Je me suis trouvée bien bête sur le coup ! En y repensant ensuite, je n'ai pas compris à quoi servaient ces chapitres. C'est vrai tout de même ! 3 chapitres sur les 4 présents sont là pour présenter les personnages en nous narrant un instant de leur jeunesse (quelques années plus tôt, ils ne sont pas enfant non plus). Mais quel intérêt, franchement? Je n'aurais pas connu Soul Eater avant, il se peut que je me sois arrêté à ce premier volume. Ne démarrer l'histoire qu'au dernier chapitre, ça craint pas mal.

    Soul Eater T1, 2 & 3Le dernier chapitre a tout de même rattrapé ce qui se trouvait avant. L'action s'installe directement, on se retrouve dans une intrigue avec un professeur Zombie qui serait contrôlé par le terrible Stein. J'avais de bons souvenirs de ce personnage, dont le nom et le physique ne peuvent que faire penser au fabuleux Docteur Frankenstein. Sauf que je me suis tellement prise à nouveau dans l'histoire que j'ai réussi à douter. Était-ce un bon ou un mauvais personnage? La balance penchait à mesure que la lecture avançait. J'ai pris un grand plaisir à me laisser entraîner et même douter à nouveau grâce à l'auteur.

    Le second volume continue sur cette lignée. Un grand méchant fait son apparition. J'ai retrouvé mon petit diablotin dont j'aime bien le visage. Il ne faut pas chercher pourquoi, je l'aime bien celui-là. J'ai surtout redécouvert un fait finalement important pour l'histoire et que j'avais totalement passé à la trappe : La raison pour laquelle ce petit diablotin apparait. Comme j'ai des souvenirs encore fiable et relativement clair, je me contentais d'avancer, pressée que j'étais de lire pour en arriver au point où l'anime s'arrête, bien que j'en suis encore loin. J'ai quand même lu avec attention chacune des pages, je ne me suis pas amusée à tout passer, ni une d'ailleurs, juste pour lire directement "la suite".

    Pour Excalibur, par contre, on repassera... Je me passais de sa présence avec enthousiasme. Je ne pensais pas le retrouver de sitôt. Ses petites interventions (très longues...) m'avaient un peu embêté au point de zapper carrément ces épisodes. Je verrais bien si je tourne frénétiquement les pages lorsqu'il apparaîtra à nouveau. Excalibur, c'est un peu un "hors sujet" à mon sens. A-t-il réellement une importance dans le manga? Il reste aussi agaçant pour les personnages que pour le lecteur.

    Il n'est plus vraiment utile à l'heure d'aujourd'hui d'encore présenter ce manga ou même d'en dire du bien. Il a déjà établi sa place et continue à avancer comme il se doit puisque la série se poursuit encore. On aime, on n’aime pas, qu'importe. Le titre s'est répandu.

    L'auteur a créé un univers totalement incongru avec des personnages qui sont décalés, ce qui fait le charme de cette série que je compte bien poursuivre.


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  • Jackals

    Titre : Jackals
    Auteurs : Byung Jin Kim & Shinya Murata

    Type : Seinen
    Genre : Action
    Statut : Terminé
    Volumes : 7

    Année : 2008
    Editeur : Ki-Oon
    Prix : 7,65€

    Deux gangs, deux territoires, une ville au milieu. Cicero City, où le crime et la corruption sont rois, est un territoire qui n'appartient pas encore à l'un des deux gangs présents. Parmi ceux qui n'ont pas rejoint un des deux camps se trouvent les Jackals, des assassins "neutres", qui louent leurs services au plus offrant...

     

    - Un Petit Mot -

     

    Pour certaines lectures, j'arrive à la fin et mon esprit reste entièrement vide. C'est un sentiment assez désagréable, surtout lorsque je dois ensuite écrire dessus. Jackals en fait partie. J'ai beau avoir laissé un peu de temps, pris du recul, rien à faire. Impossible de sortir la moindre idée de ma tête. Jackals ne m'a inspiré aucune réflexion particulière sur un quelconque sujet. C'est le néant. Comme si l'histoire était plate, qu'il ne fallait pas chercher à creuser quoique ce soit car rien n'existe dessous. On se contente donc juste de passer un moment sympathique en plongeant dans l'histoire sans aller plus loin.

    JackalsLe récit est, en soi, plaisant à lire. On se retrouve plongé dans un autre monde avec différents groupes qui veulent se tuer les uns les autres et les mercenaires au milieu, qui travaillent un peu pour n'importe qui, sans lien d'appartenance pour un côté ou un autre. Le monde des bisounours m'a semblé bien loin ! Ce n'en fut pas déplaisant. Ça m'a fait une bonne séparation avec ce que je pouvais lire avant.

    J'ai trouvé qu'il y avait tout de même un gros inconvénient : la prévisibilité. Je sentais rapidement les choses. Très vite a lieu un combat avec Nichol. Il a beau se prendre des coups, il ne pourra pas mourir. Ce constat ne quittait pas mon esprit, alors que, dans d'autres histoires, il m'est arrivé de craindre pour le héros, ce qui ne fut pas le cas pour Jackals. Il en va de même pour un personnage "mort" qui fait son apparition sur la fin. Je crois que c'était censé me surprendre. Ca a fait un flop. En revanche, l'inverse a fonctionné. Un personnage que j'avais cru mort au cours de l'histoire était finalement vivant. Avec une bonne explication bien sûr, il n'a pas été soudainement ressuscité. Le reste du temps, je m'y attendais. Son entrainement qui fait office de passage, de "parcours initiatique", se sentait aussi bien à l'avance, tout comme son issue.

    Je sais que, de manière générale, il existe différents "moules" et chaque histoire en suit un avec la touche de l'auteur et ses idées. Un schéma commun persiste néanmoins. Je l'ai senti trop présent en lisant Jackals. L'auteur n'a absolument pas su me faire plonger dans l'histoire ou m'attacher aux personnages. Je n'ai pas non plus détesté ce récit. Je l'ai juste trouvé totalement plat, sans aucun intérêt particulier. Il serait plus à rapprocher de ce qui s'appelle les "lectures d'été" dans un certain sens, puisqu'il ne fait pas réfléchir, ne laisse pas un souvenir impérissable et remplit sa seule et unique fonction : passer du bon temps.

    Les dessins sont, en revanche, tout autre chose ! Ils sont merveilleux. J'ai d'abord été interpelée par la façon dont les abdos sont dessinés. Ça me semblait "bizarre". Leur forme peut être? Parmi les dessins, j'ai eu deux images qui me sont venus à l'esprit. La première, c'est quand j'ai vu Nichol les premières fois. Je lui trouvais des airs d'Ichigo de Bleach. La seconde, c'est l'arme d'Huya qui me faisait penser à celle de Cloud de FFVII. J'ai surement un peu trop d'imagination par moment mais je ne vais pas vous le cacher. Des idées que je me fais ou de réelles références?


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  • Chronique écrite pour le blog Anime-News

    Cesare T1
    Titre : Cesare
    Auteur : Fuyumi Soryo

    Tome : 1
    Type :
    Seinen
    Genre : Historique

    Editeur : Ki-Oon
    Sortie : 21 Mars 2013
    Prix : 7.90€
    Résumé de l'éditeur

    Naïf et studieux, Angelo Da Canossa n’est guère armé pour la vie d’étudiant à l’université de Pise, lieu d’intrigues et de tensions dans l’Italie de la Renaissance. Son innocence résistera-t-elle à sa rencontre avec Cesare Borgia, rejeton d’une famille à la réputation sulfureuse, dont le père est sur le point d’accéder au Saint-Siège ?

    Rivalités entre les différentes factions de l’université, machinations politiques et luttes fratricides, Angelo va partager les années de formation d’un jeune homme en passe de devenir l’un des personnages les plus fascinants de l’Histoire. À ses côtés, il croisera le chemin de certains de ses contemporains les plus célèbres, de Christophe Colomb à Machiavel en passant par Léonard de Vinci…

    Fuyumi Soryo lève le voile sur le destin hors du commun de l’énigmatique Cesare Borgia dans un manga d’une richesse historique rare, tout simplement passionnant.

     

    Mettons tout de suite les choses au point avant que je ne me fasse jeter des pierres pour ce que je risque de dire : l'Histoire et moi, cela fait deux (en plus de ne pas avoir visionné la série concernant la famille Borgia, donc aucune référence ne sera faite à celle-ci). J'ai lu ce premier tome en étant une novice totale en ce qui concerne l'histoire de la famille Borgia, Cesare en lui-même compris, et aussi l'histoire de l'Italie. Bien entendu, comme tout le monde, lorsque j'ai lu "Leonard de Vinci" j'ai su qui il était, mais c'est tout. Disons que je reconnais les "grands noms", rien de plus. Être novice n'a pas été une tare pour la lecture. J'ai compris tout ce qui m'était raconté sans trouver les récits et explications lourdes. C'était un bon début !

    Début qui, normalement, commence en visualisant la couverture. Sur celle-ci, Cesare et une jeune fille. Je ne connais pas son nom, elle n'est absolument pas évoquée pendant tout le premier volume. Je me suis demandée ce qu'elle venait faire ici. J'étais même allée jusqu’à prendre le manga pour un shojo historique au premier abord. J'ai quand même réalisé qu'il s'agit d'un seinen, ce qui n'a absolument rien à voir. La couverture permet donc d'apprécier le style graphique de l'auteur. Pour ce qu'elle représente, il ne faut pas s'y arrêter.

    Cesare T1Il y a d'ailleurs un personnage très important pour l'histoire qui n'apparaît pas sur cette couverture : Angelo. Le premier volume est entièrement vu au travers de ses yeux. Son importance n'est pas minime. Le titre de la série ne porte pourtant pas son nom. De ce fait, il n'est pas "le" personnage phare du manga. Pourtant, c'est lui qu'on va suivre dans ce premier volet. Étonnant et déroutant.

    Angelo est, en plus, un personnage que j'ai tout de suite apprécié. Il est présenté comme très naïf. Il est très simple et franc. Il ne pense jamais à mal, n'a pas d'arrière-pensées, ne pourrait pas être méchant. On pourrait aller jusqu'à le qualifier de "pure". Je me suis identifiée à ce personnage attachant qui ne se complique pas les choses. Chez lui, c'est dû à l'ignorance. Et, malgré les connaissances qu'il gagne peu à peu sur la façon dont fonctionnent la ville et les différents groupes, il semble en être indifférent. Il est très heureux d'apprendre. Il s'empresse systématiquement d'aller répéter ses derniers savoirs. Chose qui pourrait taper sur le système si cela se poursuit dans le second volume et par la suite. Pour le premier, ça passait sans problème. Angelo est donc totalement étranger aux manières de la ville. Il se contente de voir les humains pour ce qu'ils sont : des humains, des individus, et non pour le groupe auquel ils sont rattachés. Sauf qu'à cette époque, il fallait s'en tenir à son groupe et respecter son Éminence, surtout lorsque les groupes reflètent différents pays (Italie, Espagne, France). Le comportement d'Angelo va immédiatement lui attirer des problèmes.

    À côté, il y a Cesare, "le" personnage de l'histoire. En ayant lu le résumé je m'attendais à une personne vraiment méchante, un profiteur, un manipulateur... Un "mauvais" en somme. Et quelle surprise lors de ma lecture ! Il nous est présenté comme étant tout le contraire de ce que j'ai pu imaginer à son sujet. Ça ne m'empêche pas de rester perspicace à son sujet. Je suis mitigée. Il n'est pas vraiment possible de pouvoir le ranger dans la case des "bons" ou des "mauvais" aussi facilement. Ce personnage réserve bien des choses. Il ne reste qu'à découvrir lesquelles !

    Petit fait important : les français sont présentés de façon… Je ne trouve pas d’adjectif. Il faut garder l’esprit ouvert et ne pas prendre la moue lorsque vous arriverez à ce passage. On passe un peu pour des simplets avec un caillou dans la tête qui partent au quart de tour. Notre image est terrible. Ne vous vexez pas, encore moins si vous êtes sudistes comme moi. On passe rapidement sur cet épisode. L’histoire en elle-même est quand même beaucoup plus intéressante !

    Cesare T1

    Il faut aussi savoir que j'ai, en plus du premier tome, lu l'extrait gratuit proposé par Ki-oon. Extrait qui est assez déroutant lorsqu'on enchaîne avec le premier volume. Car cet extrait se situe à un tout autre moment de l'histoire... C'est la fin du chapitre 13 et le début du 14 ! Le premier tome ne comprend, lui, que les six premiers chapitres. Ça permet de se faire une autre idée du manga, de ce qu'on peut y trouver. Et je dois dire que cet extrait en dit long sur la personnalité de Cesare (Angelo n'étant nullement présent à ce moment) tout en aidant d'aucune manière à le cerner, à deviner les choix futurs qu'il pourrait faire.

    Qui est donc Cesare Borgia? Seule la suite nous le dira.


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  • Roi des Ronces

    Titre : Roi des Ronces
    Autres : King of Thorn ; Ibara no Ou
    Auteur : Iwahara Yuji

    Type : Seinen
    Genre : Aventure, Science Fiction, Suspense
    Statut : Terminé
    Volumes : 6

    Année : 2007
    Editeur : Soleil
    Prix : 7,95€

    Adaptaté en anime sous le titre de Ibara no Ou

    Kasumi et sa soeur, Shizuku, sont jumelles. Toutes deux se retrouvent infectées par le virus Medusa, maladie qui pétrifie sa victime. Aucun remède n'existe. Des deux, Kasumi est sélectionnée avec 159 autres personnes pour faire partie d'un programme scientifique consistant à les cryogéniser jusqu'à ce qu'un remède existe.
    Le réveil va être brutal pour Kasumi et les autres patients. Les ronces ont pris possession des lieux et de nombreuses créatures affamées ont fait irruption dans le monde. Alors qu'ils vont tout faire pour survivre dans cet enfer, le virus de Medusa continue de se propager en chacun d'eux. Est-il possible de s'en sortir?

     

    - Un Petit Mot -

     

    Roi des RoncesÀ la base, l'histoire paraît banale dans son genre. Des individus sont mis en cryogénisation et se réveillent dans un monde post-apocalyptique où ils doivent survivre. À cela s'ajoute une course contre le temps à cause de la maladie Médusa. L’enjeu n'est donc pas uniquement d'échapper aux divers monstres, de trouver un endroit calme et sécurisé avec de la nourriture et de l'eau mais aussi de réussir à s'informer si un antidote/remède existe. Car la maladie les ronge et diminue peu à peu le temps qu'il leur reste à vivre.

    Ce petit truc du virus est sans doute ce qui m'a permis de bien accrocher à l'histoire. Souvent, dans des histoires de ce genre, le but est de faire face aux différentes créatures en cherchant un endroit où se mettre à l’abri. Ce n'est déjà pas une mince affaire en soit. Mais c'est un peu rébarbatif comme schéma, même si chacun mène son histoire à sa façon. Roi des Ronces ajoute un élément qui fait une énorme différence : Un compte à rebours. Il n'est pas non plus trop pesant. D'entrée de jeu on ne nous présente pas un tableau avec chaque personnage et le nombre de jours qu'il leur reste à vivre par rapport au virus. La pression n’est pas trop grande de ce côté-là. Vous imaginez le lecteur sinon? Déjà que je n'ai pas pu décrocher, mais alors là ! Le coup que ça m'aurait fait ! J'aurais été dingue devant les volumes.

    À un moment, un nouveau personnage apparaît. Tu sais, cette personne, souvent en hauteur (pour le coup c'est une falaise), encapuchonnée, comme ça on ne voit pas son visage, et qui observe la scène en faisant des petits commentaires tout seul. Une sorte de grand méchant caché dans l'ombre et scrutant nos héros. J'ai été presque blasée en voyant ça. C'est typiquement le genre d'entrée en scène que je n'aime pas. Trop cliché sans doute. J'ai été refroidie net.

    Ce qui ne m'a pas empêché de continuer la lecture, loin de là. Il en faudrait bien plus, surtout pour une histoire qui m'embarque aussi rapidement sans me lâcher à un seul moment. Il n'y a pas à dire, l'histoire est vraiment originale. Ils y a des rebondissements sans arrêt, des révélations, des doutes... Tout ce qu'il faut se trouve à l'intérieur. Et surtout, le plus important : c'est surprenant. Je veux bien qu'il est possible de prévoir certaines choses ; dans le Roi des Ronces, il est plus difficile de jouer les devins et de viser juste. Il y a de grandes surprises, des retournements auxquels on ne s'attend tout bonnement pas.

    Roi des Ronces

    Bien qu'il s'agisse de survivre et qu'on rencontrera la mort à certaines pages, le manga n'est pas tourné vers l'horreur. Il y en a un peu, parce que c'est inévitable lorsqu'on se fait dévorer par un monstre. L'auteur n'a pas cherché à nous mettre des images ensanglantées à chaque page, ni à nous présenter des cadavres déchiquetés ou découpés en morceaux en continue. Il y a une intrigue après tout ! C'est quand même plus intéressant que de suivre une succession de morts.

    Les personnages sont relativement développés pour un manga de cette longueur. Le seul qui m'a tapé sur le système est rapidement mort (quelle chance !). On en apprend un peu sur le passé de chacun, ainsi on peut se lier à eux et avoir des préférences. Ron est la seule exception du groupe. Je ne l'aurais pas remarqué si je ne m'étais pas questionnée à ce sujet.

    La série dans son ensemble est très originale et sait tenir en haleine son lecteur. On reçoit des informations par moment pour comprendre un peu ce qui se passe. Parfois, il peut être difficile de comprendre ou suivre ce qui est expliqué. J'expliquerai volontiers davantage ma pensée mais ce serait vous spoil. C'est nul le spoil. Ça m'empêche de trop parler.

    J'ai manqué de peu de donner à Roi des Ronces la note au-dessus. J'ai hésité longuement. Il lui manque un petit quelque chose qui ferait qu'il serait vraiment bien. La fin de l'histoire, un peu confuse, n'a pas joué en sa faveur. Le manga n'en reste pas moins une très bonne série qui devrait ravir les fans de science-fiction ! Et les novices aussi qui voudraient s'essayer au genre, ce n'est pas mal.


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  •   Cette lecture m'a été conseillée par Kurogane

    Team Medical Dragon T1
    Titre : Team Medical Dragon
    Auteurs : Taro Nogizaka & Akira Nagai

    Tome : 1
    Type :
    Seinen
    Genre : Action, Humour, Médecine

    Editeur : Glénat
    Sortie : Juillet 2008
    Prix : 6,90€
    Résumé de l'éditeur
    Ryutaro Asada est un chirurgien de génie ayant travaillé dans les conditions les plus difficiles : ancien chef d’une équipe médicale faisant partie d’une ONG, Ryutaro est habitué à opérer, malgré le manque d’équipements et de médicaments, dans des régions du monde ravagées par des conflits armés. Cette expérience lui a permis d’acquérir une habileté chirurgicale hors du commun qui lui permet de réussir des opérations que peu de ses confrères auraient tentées. De retour au Japon, alors qu’il mène une vie paisible, il reçoit la visite d’Akira Kato, une jeune chirurgienne qui rêve d’être promue professeure en réalisant une opération du coeur extrêmement difficile : l'opération Batista. Selon Akira Kato, seule une équipe dirigée par Ryutaro serait capable de réussir un tel acte chirurgical. Malgré leurs divergences philosophiques sur la médecine, elle arrive à convaincre Ryutaro en lui promettant de pouvoir choisir sa propre équipe. L’arrivée de Ryutaro va bouleverser l’hôpital très conservateur où les luttes de pouvoir sont incessantes et où le premier souci des docteurs n’est que de protéger leur carrière.

     

    J'ai déjà lu quelques premiers tomes sans directement enchaîner avec le second volume et sans que cela ne me dérange vraiment. Il fallait bien qu'un jour je tombe sur un manga avec lequel ça n'arriverait pas. Team Medical Dragon l'a fait. Je suis arrivée à la dernière page alors que mon bloc note était encore vierge de notes et je ne souhaitais qu'aller chercher le tome 2. La fin est juste insupportable. C'est un peu comme couper une phrase ou une action en plein milieu. Une continuité est rompue. Un élément trop important pour pouvoir simplement se dire "oh, ça peut attendre !". Sauf que j'ai décidé de faire une chronique sur le premier tome et que j'ai tendance à me tenir à mes dires. J'me botterai bien le derrière parfois pour les décisions que je prends.

    Team Medical Dragon T1Lorsque j'ai lu les premières pages, pourtant, rien ne présageait que j'accrocherai. Mes premières impressions étaient totalement à l'opposé. Je me demandais ce que c'était que ce truc et ne pensait qu'à refermer l'ouvrage. Je me suis retrouvée avec des dessins très matures à la Monster. Ça change considérablement de mes habitudes. J'en ai bien vu de temps en temps sans que ça me chamboule. Ça m'a un peu rebuté au début. Juste au début, hein, ça m'est vite passé. Il faut dire que a rencontre avec me héros m'a laissé... sans voix. La première image où il apparait, il couche avec Miki et lorsqu'il ouvre la porte à Akira, il est en caleçon, sa main dedans, un peignoir ouvert et pas rasé depuis plusieurs jours. J'ai connu des personnages principaux avec des entrées plus glorieuses.

    Tout ce qui fait l'intérêt de l'histoire arrive rapidement, lorsque Ryu entre à l'hôpital. Un bonheur sans fin. Il tient tête à tout le monde, s'impose comme il faut sans s'emporter et que tout parte en vrille. Il ne cache pas sa pensée et fait à sa manière quoiqu'en pense l'hôpital. Dans cet endroit où les chirurgiens se moquent de la vie de leur patient et se contente de suivre une procédure sans en dévier d'un pouce, c'est une tornade qui débarque. Pas au sens propre du terme. Plutôt dans le sens où il va chambouler la façon de faire. Il ne suit pas les règles qu'on lui donne, suivant plutôt son instinct pour sauver à tout prix le patient. Au diable la procédure !

    On ne peut qu'adhérer au "côté" duquel se range Ryu. À moins qu'on ne souhaite que l'extermination de la race humaine. Ou réduire son nombre. Le premier tome nous donne un très bon avant-goût. Il se frotte déjà à un de ses collègues, il rencontre le patron qui va sans aucun doute lui mettre aussi des bâtons dans les roues. Je n'attends que la suite pour découvrir les situations dans lesquelles il va se trouver et comment il peut s'en sortir.

    J'ai également hâte de découvrir son équipe, constituée pour le moment d'une infirmière qu'il connait et d'un petit jeune nouveau qui n'a pas encore eu le temps d'être corrompu par le système de l'hôpital consistant à ne faire attention qu'à son grade au détriment des patients. Le prochain est également en vue. Il manque encore du monde, de nouveaux personnages à rencontrer !

    Team Medical Dragon T1Ca m'en fait des raisons de poursuivre ! Le sujet de la médecine ne me passionne pourtant aucunement. Je n'ai jamais rêvé de travailler dans le milieu et, en tant que patient, j'évite le coin. Voir des plaies, entendre des cris, très peu pour moi. En plus, Ryu est chirurgien, pas juste un médecin qui va soigner des petits bobos ou faire une radio. Il coupe la chaire, il ouvre des corps humains... et ça ne devient pas écœurant. L'auteur ne s'est pas focalisé la dessus. Il ne désire pas nous faire cracher notre repas. Nous instruire, plutôt. Avec quelques termes techniques et des explications. Rien que ne soit lourd pour autant. Dans le pire des cas, il suffit de les sauter (je suis sûre que certains ont déjà fait ça).

    Pour que la pilule passe encore plus facilement, Ryu est un personnage très amusant. La première fois qu'il rencontre l'interne, il va le frapper pour ne pas avoir respecté une règle importante. C'est tout de même un personnage très sérieux et réfléchi. Il fait simplement passer les choses avec une dose d'humour. Il s'en sert pour atténuer un peu les tensions qu'il peut provoquer et pour réussir à avoir ce qu'il veut. Un peu manipulateur?

    Bon, c'est pas tout mais j'avais vraiment hâte de finir d'écrire ce truc pour lire la suite, alors je vais de ce pas vers le prochain tome.


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