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    Northanger Abbey

    Jane Austen

    2017 - Archipoche

    De la même auteure :

    Orgueil et préjugés

     

     

     

     

    Northanger Abbey

     

     

    Une jeune provinciale de bonne famille est envoyée à Bath, prendre les eaux, pour faire son apprentissage du monde et des intermittences du coeur. L'héroïne se retrouve égarée au milieu de conjonctures qui la rabaissent aux yeux du lecteur. En toute occasion, elle se comporte en référence à son livre de chevet, 'Les mystères d'Udolphe' de Mrs Radcliffe.

    Quel délice de se plonger dans un roman de Jane Austen ! Une joie bien ressentie à la lecture : sommeil ajourné et rapidité étaient au rendez-vous.

    Si elle suscitait l'admiration, tant mieux, mais son bonheur n'en dépendait pas.

    Je n'avais pourtant pas reconnu la plume d'Orgueil et préjugés en démarrant ma lecture. Northanger Abbey se veut plus frais, plus "moderne" si je peux oser le terme. L'auteur met clairement son grain de sel au milieu de la narration pour critiquer et donner son point de vue. Qui de mieux qu'une femme pour évoquer la condition de celle-ci à son époque?

    L'histoire est d'une simplicité déconcertante. J'ennuierais la première personne à qui j'en ferai le résumé. La deuxième aussi. Tout autant que les nombreuses autres qui pourraient suivre. Pourtant j'ai tant aimé ma lecture !

    Je ne lis jamais de romans : j'ai autre chose à faire.

    Il se passe peu de choses. Ce qui m'a plu, c'est que tout est vrai. Pas de fantaisie, pas de surplus : la simplicité même de la vie normale est narrée. Catherine peut être n'importe qui. Elle n'est pas parfaite, pas plus jolie que ça, ni spécialement intelligente. Son manque d'expérience en matière de relations amoureuses est son grand défaut, que doit atténuer son séjour en ville.

    Je n'imiterai pas ces hommes qui dédaignent de se faire comprendre de vos pareilles.

    Parlons du charmant jeune homme de notre histoire. Pas de Darcy ici mais un certain Tilney. Dès son apparition je me languissais tout autant que Catherine de le retrouver. Je pourrais l'appeler le Prince Charmant tant il est... parfait. Que ce soit son esprit ou sa personnalité, il fait l'unanimité dans mon coeur. Encore un homme sur lequel rêver...

     Ma fibre fleur bleue semble résonner facilement avec les romans de Jane. Deux livres lus et deux fois conquise.


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  • Moi aussi... je t'aime !Bref #24 Rien que des BDs

     Christophe Achard  ▌ 2011 - Emmanuel Proust Edition

    Nath et Chris, ce jeune couple connaît toutes les joies... et aussi toutes les galères du quotidien !
    Couches du nouveau-né, souris domestique, shopping, insomnies, travail, vacances, ils ne s'ennuient jamais de vivre des situations tendres et cocasses avec délectation.

     

    Cette BD est une compilation de strips issus du site de l'auteur. J'aurais peut-être dû les lire par morceaux. Tout lire d'un coup m'a laissé totalement détachée des sentiments du couple.

    Les idées sont très classiques. Du vu et du revu dans les rôles de chacun et les situations présentées.

    Cette lecture ne m'a fait aucun effet.

     

     

    Globe-trotteusesBref #24 Rien que des BDs

    Tokyobanhbao  ▌ 2012 - Paquet & Blue Lotus Prod

    Tokyobibi et ses trois copines d'enfance se mobilisent pour trouver ZE plan week-end pour un voyage en amoureux. S'ensuivra un catalogue de toutes les catastrophes, mais aussi des bons souvenirs qu'elles ont pu vivre ensemble ou avec leurs boyfriends respectifs : Venise, Tokyo, Paris, Bali, New York...

     

    En lisant Globe-trotteuses, j'ai pensé "Ça fleure le blogging". Ayant vérifié depuis, il s'avère que mon intuition était bonne.

    Je n'ai rien à dire en particulier sur la lecture en tant que tel. Je n'en ai rien retenu, ça m'a fait passer le temps vite fait.

     

    Barcelona : CyanBref #24 ri

     Kenny - Sola - Lucia - Mazi  ▌ 2004 - Paquet

    Kenny met ici en scène la quête initiatique et le passage à l'âge adulte de Cyan. Bien décidée à tracer sa propre voie, elle part vivre à Barcelone, ville de contrastes et de rencontres.

     

    La surprise de ma session de lecture BD s'est présentée en Barcelona. J'étais complètement détachée après Un Amour de Pêche et Globe-trotteuses. Je m'attendais à suivre cette voie et trouver toutes les lectures tombant dans mes mains plates à cause de mon état d'esprit. Barcelona a allumé la lumière.

    L'histoire est banale dans sa construction : Nouveau départ - Difficultés - Tout est bien qui finit bien. Ce qui me l'a fait appréciée, c'est Cyan. Elle est adorable, véritable et entre dans la vie active en faisant tout pour se débrouiller. Je me suis connectée à elle, à son parcours, à sa bonne volonté et à ses efforts.

    J'ai aimé les dessins et j'aime ne pas savoir quoi penser de Jérôme, au point où j'en viens à me demander si ce personnage est réel ou non.

     

     


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    Harry Potter, tome 1 : And the Philosopher's Stone

    VO : Harry Potter and the Philosopher's Stone
    J.K. Rowling

    2014 - Bloomsbury
    7 vol. (terminé)

     

     

     

     

     

    Harry Potter à l'école des sorciers (T1)

     

     

    Le jour de ses onze ans, Harry Potter, un orphelin élevé par un oncle et une tante qui le détestent, voit son existence bouleversée. Un géant vient le chercher pour l'emmener à Poudlard, une école de sorcellerie ! Voler en balai, jeter des sorts, combattre les trolls : Harry se révèle un sorcier doué. Mais quel est le mystère qui l'entoure ? Et qui est l'effroyable V..., le mage dont personne n'ose prononcer le nom ? Amitié, surprises, dangers, scènes comiques, Harry découvre ses pouvoirs et la vie à Poudlard. Le premier tome des aventures du jeune héros vous ensorcelle aussitôt !

    Il est désormais possible de me rajouter à la liste des lecteurs d'Harry Potter. Je ne ferai plus seulement partie de ces gens qui ont seulement vu les films (et pas tous dans mon cas) et qu'on montre du doigt.

    Ma lecture a été légèrement teintée. J'ai quelque peu haché mon temps de lecture. Je passais des jours sans lire et d'autres fois je n'avais que des moments de lecture courts. Ce n'est pas la faute du livre du tout. Si ça ne tenait qu'à lui, il n'aurait pas quitté mes mains et m'aurait fait boire une potion anti-sommeil en plus d'arrêter le temps histoire que je puisse mettre de côté toutes mes obligations. Si la magie avait pu sortir du livre !

    It does not do to dwell on dreams and forget to live, remember that.

    Pour autant, j'ai grandement apprécié ce premier tome. Je n'irai pas le brandir en face du premier venu pour l'obliger à le lire non plus. Agréable, oui. Bonne lecture, sans nul doute. Coup de coeur? Non. Mais là n'est pas l'important !

    L'important, c'est l'histoire, c'est ce qu'a réussi à faire l'auteur. Je trouve cela extraordinaire qu'un livre jeunesse arrive autant à effacer les barrières de son lectorat. Il ne se limite pas aux enfants, il n'est pas interdit aux parents, ni aux grands enfants ou aux adultes nostalgiques qui veulent revenir un peu en arrière. Ni à quiconque en fin de compte. En lisant Harry Potter, je n'ai pas eu de néon clignotant "jeunesse" à chaque chapitre. Le côté jeunesse ne dégouline pas des pages, ce qui m'a permis de plonger pleinement dans l'histoire.

    Always the innocent are the first victims.

    Le récit est d'ailleurs prenant, permettant notamment d'oublier ce côté jeunesse, en plus de l'heure qui tourne. Harry Potter est un enfant que je ne pouvais qu'aimer. Il est fantastique. Bien qu'inspirant la pitié de par sa situation, il n'en oublie pas d'avoir du courage, de la bravoure et un sens aigu de la justice. Sa nature profonde est bonne. Comment ne pas se prendre d'affection pour lui?

    J'ai eu le sentiment de faire la rencontre de tous les personnages pour la première fois, que ce soit Hermione, les frères Weasley, Snape (Rogue), McGonagall... Je prends aujourd'hui la peine de faire connaissance avec chacun d'entre eux et d'apprendre à les connaître. Ils prennent plus de consistance à mes yeux.

    What happened down in the dungeons [...] is a complete secret, so, naturally, the whole school knows.

    Ayant connu le film d'abord, j'ai pu immédiatement me rendre compte à quel point l'adaptation de ce premier tome est fidèle et bonne. Ce fut un tel plaisir de lire le livre que j'en eus envie de revoir le film ! (Ce n'est pas encore fait)

    Je compte aussi poursuivre la suite de ma lecture. Les personnages, le monde et la plume m'ont entièrement convaincue.


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  • Je ne sais pas quoi faire de ce blog. Lorsque je m'étais posée la question en début d'année, j'avais décidé de le laisser à la dérive. Ça me convenait tout à fait. Aujourd'hui, je doute.

    Avec Vagues Souvenirs, j'avais appris à avoir une opinion plus poussée qu'un simple "J'aime"/"Je n'aime pas" sur une lecture. L'an dernier, je souhaitais retourner à cette simplicité. Aujourd'hui, cette simplicité m'embête. Qu'est-ce que j'aime exactement dans ce que je lis? Je ne m'interroge plus. Même si je n'écris plus de chronique, je tiens un carnet sur lequel je répond à cette question. Dernièrement, j'ai beaucoup de mal à trouver des réponses. J'en viens à me demander si mon cerveau ne manque pas d'exercice. A force de le laisser paresser sans se poser de questions, il ne sait plus répondre à une simple question. Cela m'ennuie. Je n'ai pas envie d'avoir un carnet vide ou de l'ouvrir un jour pour me contenter de lire "C'était bien" ou son contraire. Quel intérêt?

    De la même manière, le blog m'était d'une grande aide pour suivre l'avancée de ma bibliothèque. Que ce soit par ma PAL ou mes acquisitions, je tenais à jour les entrées et les sorties de mes étagères avec précision et savais à tout moment où j'en étais. Là, je mets à jour ma bibliothèque au petit bonheur la chance. Quand j'y pense, quand je prends la peine de le faire. Autant dire que c'est irrégulier au possible et très peu fréquent.

    Alors je songe. Devrais-je revenir vers mon blog? Devrais-je le modifier comme je l'ai déjà envisagé? Je pensais basculer sur Instagram ou passer au tout Facebook et écrire des avis plus concis sur un réseau social sans m'embêter davantage. Exit le temps passé à la mise en page, la recherche d'images et d'autres. Je voulais aller à l'essentiel et je le veux toujours. Seulement, je sais pertinemment que je ne me connecterais pas plus à un réseau social. Peut-être au début, par attrait de la nouveauté, puis ce serait la dérive de nouveau. J'avais également pensé à un blog coopératif, aller proposer mes services ailleurs. Malheureusement, je ne souhaite pas m'imposer d'obligations de publication ou de lecture, ni collaborer avec quelqu'un que je ne connais pas.

    Je suis donc encore perdue sur le sujet. Je n'ai pas de réponse à apporter. Les idées et possibilités sont là, je n'en fais rien ou les élimine. Je ne sais pas ce que deviendra le blog. Je ne sais pas si je vais prendre la décision d'accorder de nouveau du temps à Vagues Souvenirs.

    Le mystère reste entier


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  • Club shojo - Le shojo qui t'a le plus ému

    Chaque année, Club Shojo organise la semaine du shojo. Une semaine durant laquelle le shojo est mis à l'honneur, que ce soit par de nombreux articles intéressants sur leur site ou par la participation de plusieurs blogueurs. Cette année encore, j'ai été conviée à l'événement. Les blogueurs ont droit à un thème sur lequel écrire. En 2018, j'ai le droit à : « Le shôjo qui nous a le plus ému ».

    Pour ceux qui me connaissent, je suis une guimauve ambulante. Ma sensibilitée est telle que je me surprends moi-même très souvent. J'ai donc un avantage sur le thème : de nombreux titres m'ont émue ! Ne restait qu'à faire le tri pour savoir sur qui j'allais jeter mon dévolu. Le grand gagnant est le titre Taiyou no Uta.

    Club shojo - Le shojo qui t'a le plus ému Club shojo - Le shojo qui t'a le plus ému

    Je triche un peu avec cette réponse car le titre a tout de même une dizaine d'années. Pourtant rien ne l'a égalé depuis dans mon coeur. J'ai profité de l'occasion de pour relire le manga, revoir le drama et plus encore. Mon paquet de mouchoirs en a pris un coup.

    Rien de tel qu'un drame pour mettre la larme à l'oeil

    Taiyou no Uta raconte l'histoire de Kaoru, une jeune fille touchée par une maladie incurable rare nommée XP. Elle ne peut être exposée aux rayons UV du soleil et vit par conséquent la nuit. Elle a l'habitude de chanter et jouer de la guitare. Koji va un soir faire sa connaissance.

    Les mots "maladies" et "incurables" mis côte à côte en disent déjà long. Ma corde sensible est touchée, mes canaux lacrymaux grands ouverts.

    La positivité de Kaoru est contagieuse. Elle tâche de profiter au maximum de l'instant présent car elle sait qu'elle ne vivra pas longtemps. Elle a ses humeurs comme tout le monde et peut se retrouver abattue, mais elle se relève sans cesse pour vivre pleinement. L'histoire envoie un beau message à son public, et il ne comprend pas que la "positive attitude".

    Taiyou no Uta c'est aussi l'histoire d'une fille qui suit ses rêves. Sachant justement qu'elle ne vivra pas autant d'années que les autres, Kaoru se concentre sur ce qui est le plus important pour elle et persévère. A partir du moment où elle a découvert la musique, celle-ci devint toute sa vie. Sans musique, sans pouvoir chanter, sa vie serait creuse.

    Ce sont principalement ces choses qui m'ont charmées. J'ai apprécié cette belle histoire qui ne se concentre pas sur la maladie et ses effets. J'aime suivre un personnage qui tâche d'être heureux quoiqu'il arrive. Voir une série pareille me donne envie de me lancer également, de profiter d'aujourd'hui sans trop me soucier de demain.

     

     

    Une histoire multi-supports

     

    Club shojo - Le shojo qui t'a le plus ému
    Taiyou no Uta, le film japonnais

    Il existe également un film, sorti la même année que le drama et le manga. Le film est l'histoire d'origine. J'avoue avoir lâché prise à la moitié du film tant l'actrice (Yui) a un visage inexpressif. Elle m'a totalement perdue lorsqu'elle devait jouer la panique et qu'elle semblait aussi affolée qu'une huître sur son rocher.

    Club shojo - Le shojo qui t'a le plus ému
    Taiyou no Uta, le manga

    Pour ceux qui préféreraient lire un manga, c'est tout à fait possible bien qu'il ne soit pas édité en France. Il s'agit de l'adaptation du film en version papier. Mon avis est disponible sur ma chronique de Taiyou no Uta, bien qu'il ne diffère pas de ce que je viens de vous dire.

    Club shojo - Le shojo qui t'a le plus ému
    Taiyou no Uta, le drama

    Les avides pourront se tourner vers le drama, qui développe davantage encore l'histoire. Plus de larmes, plus d'amour, plus de positivité... On plonge un peu dans l'industrie de la musique et c'est passionnant jusqu'au bout.

    Club shojo - Le shojo qui t'a le plus ému
    Midnight Sun, le film américain

    Dernièrement, ce sont les américains qui ont repris l'histoire. Le film Midnight Sun est sorti cette semaine et je ne suis pas allée le voir, donc je ne peux rien en dire, même si j'ai ma petite idée en ayant lu le livre.

    Club shojo - Le shojo qui t'a le plus ému
    Midnight Sun, le roman américain

    Le roman Midnight Sun, écrit par Trish Cook, est l'adaptation du film américain. L'histoire se base sur le film japonais Taiyou no Uta, à la sauce américaine. La culture est totalement transposée. Donc oui nous avons droit à la fête de lycéens avec ses gros gobelets rouges, au garçon adulée de tous et magnifiquement beau et à la jeune fille jolie et intelligente. Le drame est toujours présent mais c'est à peu près tout. Ce n'est pas une lecture exceptionnelle.


    Si avec autant de possibilités vous ne vous essayez pas à cette belle histoire, c'est que vous y mettez de la mauvaise volonté.

     

    Suivez votre curiosité et découvrez les titres des autres participants :


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